Accueil / Actualités / Au Clair de Lune ou... à l'ombre ?

Au Clair de Lune ou... à l'ombre ?

Si l’heure du bilan des Lundis au Clair de Lune n’a pas encore sonné pour les Passeurs de Mémoire, certains chiffres parlent déjà d’eux-mêmes.
Même si les 4 soirées ont chaque fois proposé un thème différent, le nombre de participants a toujours dépassé la centaine et même une fois les 150.
La dernière soirée n’a pas échappé à la règle et le pré qui jouxte la salle du Moulin accueillait plus de 120 participants pour admirer, dans un premier temps, une Carméléon plus vrai que nature en danseuse chinoise et son mentor et traducteur. Lors de l’apparition de ce dernier, certains ont cru voir Kad Mehrad en version pékinoise. L’Association n’ayant pas encore les moyens de s’offrir les services d’un acteur professionnel, c’est bien le Président des Passeurs de Mémoire, version Mandarin, qui donnait la réplique à Carméléon.
Après le traditionnel gag d’introduction, Claire Latarget entamait la soirée avec la partie encyclopédique. A l’issue de celle-ci, les participants avaient appris l’origine et l’histoire des ombres chinoises et les différentes techniques qui en font un art aussi riche que parfois méconnu.
La marionnettiste professionnelle a aussi évoqué toutes les symboliques qui reposent sur l’opposition entre ombre et lumière, côté sombre et côté clair, sans le « e » final, cette fois.
Le temps, pour les participants, de se déplacer vers la terrasse du café de la Pertuiserie, le soleil s’était totalement couché.
Les conditions étaient donc réunies  pour que les jeunes élèves de Claire puissent démontrer que la marionnettiste est également une excellente pédagogue. Et pour ce faire, quatre « péquélets » ont exploité une technique particulière : les ombres blanches ou colorées, sur fond noir.
Après une halte au carrefour des Bois, au cours duquel Sylvie et Serge ont donné un tout petit aperçu des très nombreuses citations inspirées par les jeux d’ombres et de lumière, la centaine de participants s’est retrouvée dans le cadre enchanteur de la maison du Patrimoine.
Quel meilleur site que la pelouse de l’ancien Presbytère pour savourer les jeux d’ombres sur un conte d’Andersen qui nous met en garde contre les illusions susceptibles de gâcher toute une vie. Les oreilles attentives ont évidemment reconnu, dans la bande sonore, les voix et les accents chantants des bénévoles de l’Association (Philippe, Claire, Annie et Francis).
Le retour à la lumière fut arrosé par le traditionnel verre de l’amitié. Et, nouvelle tradition des fins de soirées au Clair de Lune, de nombreux participants ont demandé à Robert de divulguer quelques recettes magiques de ses breuvages naturels, rougeoyants ou pétillants, presque toujours à base d’eau... claire.