LETTRE D’INFORMATION MUNICIPALE HEBDOMADAIRE n°179
ANIMATION ET DÉCORATION DE NOS VILLAGES
Depuis de nombreuses années, la décoration et une part importante de l’animation dans notre commune sont menées par l’association Anim’Abriès-Ristolas. Sous la présidence de Colette Marion puis de Philippe Boulet, de nombreuses actions ont été entreprises par les bénévoles épaulés par l’équipe technique de la municipalité dans le but de rendre nos villages plus attractifs. Nous tenons à les en remercier une fois encore.
Après trois années bien remplies, le bureau de l’association Anim’Abriès-Ristolas souhaite passer la main à une nouvelle équipe. Nous nous en sommes faits l’écho à plusieurs reprises à travers notre lettre d’information hebdomadaire. Hélas, jusqu’à présent, aucun habitant ne s’est déclaré pour reprendre la présidence et réinitier une nouvelle dynamique.
En attendant l’assemblée générale de l’association programmée le lundi 25 mars prochain à 18h00 à la salle des fêtes d’Abriès, et pour répondre à la demande répétée d’une partie des habitants, la municipalité a préparé une fiche de poste en vue d’embaucher un animateur cet été au sein de l’équipe municipale. L’objectif de cette démarche était de tenter de palier à la disparition éventuelle de notre association historique d’animation.
Cette perspective d’embauche d’un animateur directement par la commune est toutefois très fortement compromise pour des questions de fonctionnement comptable. En effet, que ce soit dans les communes du Queyras ou dans les autres municipalités de notre strate de population, aucun animateur n’est directement employé par les mairies. C’est une structure associative, comité des fêtes ou autre association, qui assure la gestion de l’animateur. La raison en est assez simple : pour fonctionner correctement, un animateur doit pouvoir acquérir facilement du petit matériel, parfois en urgence. Certaines animations engendrent aussi la vente de produits ou la participation financière des personnes qui en bénéficient. La comptabilité des associations, relativement souple, permet tout cela.
Pour une commune, la réalité comptable est tout autre. Les règles de la comptabilité publique imposent en effet un système à bon de commande pour le moindre achat, alors qu'une association fonctionne simplement sur facture. Plus gênant encore, s'il faut vendre des prestations ou de simples boissons lors d'une fête (comme pour la fête du pain par exemple), il faut obligatoirement délibérer pour fixer tous les montants (y compris ceux du fromage ou de la charcuterie...). En outre, il est indispensable de créer une régie de recette spécifique alors que le comptable public n'y est pas favorable et, plus compliqué encore, il faut que l'un des salariés de la mairie accepte d'être responsable personnellement de cette nouvelle régie pour en devenir le régisseur officiel. Autant d’obstacles qui ne permettent pas à une mairie de notre taille d’assumer l’embauche d’un animateur et d’optimiser son travail.
Il apparait donc clairement que la solution ne peut passer que par le maintien de l’association Anim’Abriès-Ristolas. Avec un nouveau bureau à sa tête, en réinventant un fonctionnement différent et en définissant des objectifs partagés, il serait possible de préparer l’avenir et d’envisager dans de bonnes conditions l’embauche d’un animateur par le biais des subventions municipales.
Beaucoup d’associations souffrent d’un manque d’investissement des bénévoles, c’est une réalité constatée dans tous les territoires depuis quelques années. Nous n’échappons pas à cet état de fait. Il est évident qu’une municipalité de notre taille ne peut pas, avec ses seuls élus et ses moyens limités, prendre en charge tout le travail réalisé par les personnes qui s’investissaient jusque-là dans ces associations. S’il n’existe pas de renouveau dans nos associations locales, la disparition d’un certain nombre d’animations ou de la décoration exceptionnelle de nos villages sera donc un échec collectif.
Pour conclure, nous invitons les anciens et les jeunes, les habitants permanents et les résidents secondaires, les enthousiastes et les râleurs à participer à la vie de la commune en s’investissant dans les associations locales.
Depuis de nombreuses années, la décoration et une part importante de l’animation dans notre commune sont menées par l’association Anim’Abriès-Ristolas. Sous la présidence de Colette Marion puis de Philippe Boulet, de nombreuses actions ont été entreprises par les bénévoles épaulés par l’équipe technique de la municipalité dans le but de rendre nos villages plus attractifs. Nous tenons à les en remercier une fois encore.
Après trois années bien remplies, le bureau de l’association Anim’Abriès-Ristolas souhaite passer la main à une nouvelle équipe. Nous nous en sommes faits l’écho à plusieurs reprises à travers notre lettre d’information hebdomadaire. Hélas, jusqu’à présent, aucun habitant ne s’est déclaré pour reprendre la présidence et réinitier une nouvelle dynamique.
En attendant l’assemblée générale de l’association programmée le lundi 25 mars prochain à 18h00 à la salle des fêtes d’Abriès, et pour répondre à la demande répétée d’une partie des habitants, la municipalité a préparé une fiche de poste en vue d’embaucher un animateur cet été au sein de l’équipe municipale. L’objectif de cette démarche était de tenter de palier à la disparition éventuelle de notre association historique d’animation.
Cette perspective d’embauche d’un animateur directement par la commune est toutefois très fortement compromise pour des questions de fonctionnement comptable. En effet, que ce soit dans les communes du Queyras ou dans les autres municipalités de notre strate de population, aucun animateur n’est directement employé par les mairies. C’est une structure associative, comité des fêtes ou autre association, qui assure la gestion de l’animateur. La raison en est assez simple : pour fonctionner correctement, un animateur doit pouvoir acquérir facilement du petit matériel, parfois en urgence. Certaines animations engendrent aussi la vente de produits ou la participation financière des personnes qui en bénéficient. La comptabilité des associations, relativement souple, permet tout cela.
Pour une commune, la réalité comptable est tout autre. Les règles de la comptabilité publique imposent en effet un système à bon de commande pour le moindre achat, alors qu'une association fonctionne simplement sur facture. Plus gênant encore, s'il faut vendre des prestations ou de simples boissons lors d'une fête (comme pour la fête du pain par exemple), il faut obligatoirement délibérer pour fixer tous les montants (y compris ceux du fromage ou de la charcuterie...). En outre, il est indispensable de créer une régie de recette spécifique alors que le comptable public n'y est pas favorable et, plus compliqué encore, il faut que l'un des salariés de la mairie accepte d'être responsable personnellement de cette nouvelle régie pour en devenir le régisseur officiel. Autant d’obstacles qui ne permettent pas à une mairie de notre taille d’assumer l’embauche d’un animateur et d’optimiser son travail.
Il apparait donc clairement que la solution ne peut passer que par le maintien de l’association Anim’Abriès-Ristolas. Avec un nouveau bureau à sa tête, en réinventant un fonctionnement différent et en définissant des objectifs partagés, il serait possible de préparer l’avenir et d’envisager dans de bonnes conditions l’embauche d’un animateur par le biais des subventions municipales.
Beaucoup d’associations souffrent d’un manque d’investissement des bénévoles, c’est une réalité constatée dans tous les territoires depuis quelques années. Nous n’échappons pas à cet état de fait. Il est évident qu’une municipalité de notre taille ne peut pas, avec ses seuls élus et ses moyens limités, prendre en charge tout le travail réalisé par les personnes qui s’investissaient jusque-là dans ces associations. S’il n’existe pas de renouveau dans nos associations locales, la disparition d’un certain nombre d’animations ou de la décoration exceptionnelle de nos villages sera donc un échec collectif.
Pour conclure, nous invitons les anciens et les jeunes, les habitants permanents et les résidents secondaires, les enthousiastes et les râleurs à participer à la vie de la commune en s’investissant dans les associations locales.
