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Carnet de voyage : le tour des Monts d’Aubrac

Mon, 24 Nov 2025 17:00:30 +0100

#CarnetDeVoyage

Le Tour des Monts d'Aubrac

Le tour des monts d'aubrac

10 jour d'itinérance au coeur du plateau

165km de liberté, de lumière, de vent et d’émotions. Dix jours hors du temps sur les sentiers de l’Aubrac lozérien, à travers ses plateaux encore parsemés de traces de neige, ses forêts en bourgeons, ses pâturages qui reverdirent doucement et ses villages de granit. Voici mon journal de bord.

Jour 1 - 14km

D’Aumont-Aubrac à Prinsuéjols

Je quitte Aumont-Aubrac encore enveloppé de la fraîcheur du matin. Les clochers du village s’éloignent doucement tandis que je rejoins les pistes forestières de Margeride.
Le chemin ondule entre pins, prairies ouvertes et croix de granit — omniprésentes, comme pour veiller sur les voyageurs.
L’étape est douce, presque une mise en jambes. Le calme m’accompagne jusqu’à Prinsuéjols, où les vieilles maisons aux toits de lauzes semblent posées là depuis toujours.

Jour 2 - 13km

De Prinsuéjols à Saint-Laurent-de-Muret

Le soleil perce à travers la brume matinale. L’étang et le château de la Baume apparaissent majestueux au milieu des bois encore humides des pluies de printemps.
Le chemin serpente entre sous-bois et clairières : ombre, lumière, vol silencieux des rapaces.
Saint-Laurent-de-Muret m’accueille paisiblement, presque intimiste.

Jour 3 - 14km

De Saint-Laurent-de-Muret au Refuge des Rajas

Courte étape mais le paysage s’ouvre, plus sauvage. Les montées sont régulières, les panoramas grandioses.
À partir de La Blatte, l’Aubrac se déploie pleinement : murets de pierres, herbes encore rousses de l’hiver et premiers verts du printemps, troupeaux curieux, vent libre.
Le refuge des Rajas apparaît comme un phare dans les estives.

Jour 4 - 18km

Du Refuge des Rajas à Saint-Chély-d’Aubrac

Réveil magique au refuge : ciel immense, lumière pure, tintement des cloches dans les pâturages.
Je monte vers le Signal de Mailhebiau : les panoramas sont majestueux, mais la lumière diffuse crée un effet presque mystique sur les vallées et les bois au loin. La descente vers la forêt d’Aubrac apporte fraîcheur et ombre, puis la vallée de la Boralde se dévoile avec ses nuances plus profondes avant l’arrivée à Saint-Chély-d’Aubrac.

Jour 5 - 26km

De Saint-Chély-d’Aubrac à Laguiole

La plus longue étape. La montée dès la sortie du village met dans l’ambiance. Les bois en bourgeonnement s’enchaînent, la pente se raidit mais les panoramas en valent la peine : Belvezet, Bout de l’Enfer, burons solitaires.
En approchant de Laguiole, les pistes de ski désertes témoignent encore de l’hiver passé.

Jour 6 - 18km

De Laguiole à Saint-Urcize

Le sentier s’ouvre sur les estives printanières. Pâturages infinis, burons, pierres volcaniques et herbes dorées. Le temps change rapidement : soleil éclatant, vent frais, nuages rapides — la magie du plateau en avril. Saint-Urcize surgit au sommet d’un promontoire basaltique, son clocher-peigne emblématique.

Jour 7 - 18km

De Saint-Urcize à La Chaldette

Détour jusqu’au rocher de la Vierge : la vue sur le village est splendide.
Le GR descend dans le vallon frais de l’Hère, avant de remonter vers Recoules-d’Aubrac, village de charme en pierre.
La Bès accompagne les derniers kilomètres vers La Chaldette.

Jour 8 - 18km

De La Chaldette à Fournels

Étape vallonnée, alternance de ruisseaux, bois et prairies printanières.
À l’approche de Fournels, le village se détache, paisible, entouré de cultures et de pâturages en herbe. Surplombant le village, son château se dresse majestueusement, malheureusement fermé à la visite.

Jour 9 - 17km

De Fournels au Fau-de-Peyre

Hameaux anciens, chemins ponctués de croix et murets.
Atmosphère rurale et intime, relief plus doux, alternance de prairies et forêts printanières.
Le Fau-de-Peyre apparaît, charmant et tranquille, parfait pour recharger les batteries.

Jour 10 - 18km

Du Fau-de-Peyre à Aumont-Aubrac

Dernier jour, nostalgie douce.
Chemins baignés de lumière dorée, montées légères, descentes sereines, cloches rythment mes pas.
À l’approche d’Aumont-Aubrac, les souvenirs se mêlent : brumes matinales, forêts en bourgeons, burons, vallées, solitude et beauté pure de l’Aubrac.

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Le Bacon

Mon, 27 Oct 2025 09:20:43 +0100

#Découvrir

Le Bacon

Le Bacon est un petit village situé dans le département de la Lozère, au cœur du Massif central. Il fait aujourd’hui partie de la commune des Monts-Verts, créée en 1973 par la fusion avec Arcomie et Berc. Ce petit village préserve un charme authentique, entre patrimoine rural et paysages tranquilles de l’Aubrac.

Un peu d'histoire

Le 1er janvier 1973, le Bacon fusionne avec Arcomie et Berc pour former la commune des Monts-Verts. Il conserve alors le statut de commune associée jusqu’au 17 juillet 1990.
Le village reflète un mode de vie traditionnel : on y retrouve des fours à pain, des ferradous en granit (structures servant à ferrer les bœufs) ainsi que de nombreuses fermes et habitations anciennes, témoins du passé rural de la région.

à la découverte du village

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Cette église constitue un témoignage du patrimoine religieux du village. ancienne chapelle d’un château des Barons d’Apcher, ornée d’une inscription mystérieuse au frontispice du clocher.
Un calvaire classé du XVIIe siècle, témoin des traditions religieuses locales.
Un patrimoine vernaculaire riche : fours à pain, croix et abreuvoirs en granite.
Une maison à tourelle construite dans les années 1930, surnommée « le château », avec porte surmontée de mâchicoulis.
Le Faou de Baïsse, majestueux hêtre plusieurs fois centenaire, qui domine le village de sa silhouette imposante.

à pied depuis Le Bacon

Envie de prendre l’air ? Au départ du Bacon, un itinéraire de randonnée vous emmène à la découverte des paysages, forêts, et points de vue qui entourent la commune.

Téléchargez gratuitement les Randofiches détaillées de chaque parcours : distance, durée, niveau de difficulté, balisage… tout y est pour préparer votre sortie en toute tranquillité.

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Arcomie

Mon, 27 Oct 2025 09:20:43 +0100

#Découvrir

Arcomie

Perché dans le nord de la Lozère, à la limite du Cantal et entre les majestueux plateaux de l’Aubrac et les paysages sauvages de la Margeride, le village d’Arcomie invite à la flânerie et à la découverte. Traversé par le ruisseau d’Arcomie, qui prend sa source ici avant de rejoindre la Truyère, le village offre un cadre naturel paisible, idéal pour profiter d’un moment de calme au cœur des Monts-Verts.

Un peu d'histoire

Le 1er janvier 1973, Arcomie fusionne avec les communes du Bacon et de Berc pour former la nouvelle commune des Monts-Verts. Le village conserve alors le statut de commune associée jusqu’au 17 juillet 1990, date à laquelle la fusion simple est instaurée, témoignant de l’évolution administrative et sociale du territoire.

Au centre du village, l’église Sainte-Madeleine, datant du XIIe siècle, se dresse fièrement en granit. Son clocher peigne, construit en 1808 et pouvant accueillir trois cloches, domine le village et marque son histoire architecturale.

à la découverte du village

Église Sainte-Madeleine (XIIe siècle). Érigée en granit, cette église possède un clocher peigne datant de 1808 pouvant accueillir trois cloches. Son architecture témoigne du riche patrimoine religieux du village.
Chapelles et statues. À l’intérieur, deux chapelles abritent chacune une statue de la Vierge. La chapelle nord présente un retable doré de la Vierge à l’Enfant. Le mur nord expose également deux statues supplémentaires : Sainte Madeleine et Saint Privat. Les deux uniques vitraux de l’église se trouvent également dans ces chapelles.
Ancienne gare d’Arcomie. Située sur la ligne de Béziers à Neussargues, cette gare n’est plus en service. Elle reste un témoin historique du passé ferroviaire du village et de son lien avec les grandes voies de communication.
Le Géoscope-Arboretum. Bordant l’A75, l’aire de la Lozère propose un géoscope et un arboretum, permettant aux visiteurs de découvrir la géologie et la biodiversité locale.

à pied depuis Arcomie

Envie de prendre l’air ? Au départ d’Arcomie, un itinéraire de randonnée vous emmène à la découverte des paysages, forêts, et points de vue qui entourent la commune.

Téléchargez gratuitement les Randofiches détaillées de chaque parcours : distance, durée, niveau de difficulté, balisage… tout y est pour préparer votre sortie en toute tranquillité.

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Berc

Thu, 23 Oct 2025 17:03:07 +0200

#Villages de caractère

Berc

Le village de Berc, niché au nord de la Lozère, allie patrimoine, histoire et traditions artisanales. Son église Sainte-Marie, construite en granit et reconstruite après un incendie en 1988, témoigne du passé religieux et architectural du village. Berc est également le lieu de naissance du célèbre pilote Pierre Veyron, et fut autrefois reconnu pour ses sabotiers, artisans produisant des milliers de sabots chaque année. Ce petit village offre ainsi un aperçu unique de l’histoire locale et du savoir-faire traditionnel de l’Aubrac.

Un peu d'histoire

Le village de Berc possède un riche héritage historique et artisanal. L’église Sainte-Marie, initialement une chapelle en granit, fut agrandie en 1875 avec l’ajout d’un clocher, puis reconstruite après un incendie en 1988. Au XXᵉ siècle, Berc s’est illustré par son artisanat des sabotiers, produisant des milliers de sabots, et par la naissance du pilote automobile Pierre Veyron, qui donnera son nom à la célèbre Bugatti Veyron.

à la découverte du village

Église Sainte-Marie : vaisseau voûté, deux chapelles avec retables dédiés au Christ et à la Vierge, clocher reconstruit après l’incendie.
Maison natale de Pierre Veyron : point d’intérêt pour les passionnés d’histoire automobile.
Ancien atelier des sabotiers : souvenirs de l’artisanat traditionnel, symbolisant le savoir-faire local.
Four à pain du village.

à pied depuis Berc

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La Chaldette

Thu, 23 Oct 2025 16:32:25 +0200

#Villages de caractère

la chaldette

La Chaldette, station thermale de l’Aubrac à 1 000 m d’altitude, offre des eaux chaudes aux vertus thérapeutiques. Située sur le GR® de Pays Tour des Monts d’Aubrac, elle propose également des hébergements pour les randonneurs, alliant bien-être, nature et confort.

Un peu d'histoire

Située sur les rives du Bès, à 1 000 m d’altitude, la Chaldette est une petite station thermale de l’Aubrac au riche passé. Mentionnée dès 1785, elle n’a été véritablement utilisée qu’à partir de 1801, après la guérison du juge de paix du canton, M. Viallard.

En 1867, on comptait déjà 653 curistes venus profiter de ses eaux alcalines à 35 °C. Après une période d’oubli, la station retrouve aujourd’hui tout son prestige grâce à un établissement moderne, construit en 1994 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte, qui offre des espaces de détente ouverts sur la nature environnante.

à la découverte du village

Station thermale. Ses eaux bicarbonatées sodiques chaudes, issues d’un réseau de failles connecté aux sources de Chaudes-Aigues dans le Cantal voisin, sont reconnues pour le traitement des voies respiratoires et des affections digestives et métaboliques.
Le GR® de Pays Tour des Monts d’Aubrac. La Chaldette combine ainsi thermes et randonnée. Les visiteurs peuvent profiter de la résidence thermale et des hébergements adaptés aux randonneurs, pour un séjour alliant santé, nature et bien-être.

à pied depuis La Chaldette

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Prinsuéjols

Fri, 17 Oct 2025 12:14:04 +0200

#Villages de caractère

Prinsuéjols

Prinsuéjols est un village d’altitude niché sur le plateau de l’Aubrac. Ancien prieuré, il conserve un patrimoine chargé d’histoire, fait de mémoire populaire, de foi et de résistance. Malgré son isolement, il a été marqué par de nombreux épisodes marquants, notamment pendant la Révolution. Depuis le 1er janvier 2017, Prinsuéjols a fusionné avec Malbouzon. Ensemble, ils forment aujourd’hui la commune nouvelle de Prinsuéjols-Malbouzon, dont Prinsuéjols est une commune déléguée.

Un peu d'histoire

Au temps de la Révolution, plusieurs habitants de Prinsuéjols furent victimes de représailles, malgré l’isolement du village. Le vieux berger Couve, du hameau de Pratviala, fut réquisitionné puis recherché. Il tenta de s’échapper à la nuit, mais ses sabots provoquèrent des étincelles sur les pierres et il fut tué. Pierre Gibelin, du Py, enrôla des hommes dans l’Armée Chrétienne et Royale du Midi. Il fut guillotiné à Mende en 1793.

Janvier Savel, capucin réfugié, fut capturé et exécuté à Mende en 1794. L’abbé Rieutord, curé de Prinsuéjols de 1787 à 1828, échappa à la mort. Plus tard, un natif de Finieyrols devint évêque au Pérou après avoir survécu aux camps de la Seconde guerre mondiale. Une stèle commémore son parcours sur le chemin de Saint-Jacques. En été 2020, une croix a été inaugurée à la sortie de Finieyrols, pour ne pas oublier.

à la découverte du village

L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Située à 1 200 m d’altitude, cette église romane du XIIe siècle est un joyau architectural. Son clocher-mur, reconstruit après la Révolution, abrite quatre cloches, dont deux anciennes. L’intérieur charme par sa nef voûtée en arc brisé, ses chapelles latérales et ses vitraux contemporains.
Le château de la Baume. Ancienne demeure seigneuriale, le château de la Baume témoigne du passé historique de la région. Bien que privé, ses extérieurs peuvent être admirés lors de balades aux alentours.
Le Truc des Coucuts. Ce site naturel offre un panorama exceptionnel sur le plateau de l’Aubrac. Il est apprécié des randonneurs pour ses vues à 360° sur les montagnes environnantes.

à pied depuis Prinsuéjols

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Grandvals

Fri, 17 Oct 2025 11:43:53 +0200

#Villages de caractère

Grandvals

Située sur le plateau de l’Aubrac, la commune de Grandvals occupe le nord-ouest de la Lozère. Elle est traversée par la rivière du Bès et intégrée au Parc naturel régional de l’Aubrac. Autrefois appelée Garambal, puis Grandis Vallis, elle tire son nom de la large vallée où elle s’étend, sur la rive droite du Bès. Grâce à son patrimoine naturel préservé et à son histoire ancienne, Grandvals offre aujourd’hui un cadre authentique, propice à la découverte et à la randonnée.

Un peu d'histoire

Au Moyen Âge, Grandvals dépendait d’un prieuré rattaché à l’abbaye de La Chaise-Dieu, mentionné dès 1145. En 1232, le mas de Grandvals fut donné aux moines d’Aubrac par Guérin de Châteauneuf. Cette donation fut confirmée en 1241 par son fils.

En 1302, l’église passa sous l’autorité de la manse épiscopale de Mende. Toutefois, le droit de nommer le prieur resta à La Chaise-Dieu. Par ailleurs, Grandvals contrôlait l’un des itinéraires du chemin de Compostelle, reliant plusieurs prieurés casadéens.

En 1364, le village comptait 12 feux, soit un nombre d’habitants proche de celui d’aujourd’hui. L’église romane, construite au XIIe siècle, conserve un chevet polygonal orné d’arcatures.

Après la Révolution, la nef fut reconstruite en 1901. Enfin, au fil des siècles, la commune fut rattachée à plusieurs cantons avant d’intégrer celui de Nasbinals en 1922.

à la découverte du village

L’église romane de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge
Construite au XIIe siècle, cette église séduit par son chevet polygonal à cinq pans. Celui-ci est décoré d’une arcature simple, mais élégante. La nef, plus récente, ainsi que le clocher ajoutent à l’harmonie de l’ensemble.
Un patrimoine religieux marqué par l’histoire monastique
Grandvals conserve des traces visibles de son passé spirituel. En effet, le village dépendait autrefois d’un prieuré rattaché à l’abbaye de La Chaise-Dieu, puis à celle d’Aubrac. Ces influences sont encore perceptibles dans l’organisation et les traditions du lieu.
Une biodiversité exceptionnelle à préserver
Situé au cœur d’un site Natura 2000, Grandvals bénéficie d’un environnement naturel protégé. Par ailleurs, les paysages abritent une faune et une flore typiques du plateau de l’Aubrac. Amoureux de nature, vous serez conquis.

à pied depuis Grandvals

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Malbouzon

Fri, 17 Oct 2025 11:23:56 +0200

#Villages de caractère

Malbouzon

Malbouzon, village d’altitude au cœur de l’Aubrac Lozérien et du Parc Naturel Régional de l’Aubrac, est aujourd’hui une commune déléguée de Prinsuéjols-Malbouzon. Situé sur le plateau, ce village, autrefois traversé par la Route d’Argent, possède une histoire ancienne. En effet, il est lié à la voie romaine d’Agrippa. Par ailleurs, son nom, issu du « Mont-Bosonis » médiéval, témoigne d’un passé profondément enraciné dans la toponymie locale.

Un peu d'histoire

Situé à 1 180 m d’altitude sur le plateau d’Aubrac, le village de Malbouzon bénéficie d’un riche passé historique. Autrefois appelé « mas de Bozon », il est aujourd’hui traversé par la Route d’Argent, qui remplace l’ancienne voie romaine, la Via Agrippa. Par ailleurs, en 1100, le village a été offert aux moines de l’abbaye de Conques. Depuis cette époque, la paroisse a été élevée au rang de prieuré important.

De plus, Malbouzon est entouré de zones humides, appelées sagnes, où une biodiversité remarquable est préservée. Plusieurs croix en granite, témoins de l’histoire locale, sont conservées dans le village. Ainsi, Malbouzon est devenu une étape privilégiée pour les randonneurs, attirés par la nature et le patrimoine. Son cadre naturel unique et son riche héritage en font un lieu incontournable de l’Aubrac.

à la découverte du village

L’église romane
Construite au XIIe siècle, elle se distingue par son abside à sept pans ornée d’arcades et de modillons sculptés. Par ailleurs, un clocher-mur à trois baies romanes, ajouté après la Révolution, surmonte la façade. À l’intérieur, la lumière naturelle illumine l’espace où un mobilier ancien est conservé, dont une cuve baptismale du XVIIIe siècle.
Les croix en granite
Autour du village, de nombreuses croix jalonnent les chemins. Ces croix typiques de la région rappellent l’histoire religieuse locale. De plus, elles illustrent la culture ancestrale du territoire et témoignent du riche passé de Malbouzon.
Les sagnes
Malbouzon est entouré de zones humides, appelées sagnes. Ces espaces naturels offrent une biodiversité remarquable. Parmi elles, la Sogne Longue, la Sogno Cremado et la Sogne Satière méritent une visite. Ces lieux plaisent tout particulièrement aux amateurs de nature et de randonnée.

à pied depuis Malbouzon

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Recoules-d’Aubrac

Fri, 17 Oct 2025 10:13:49 +0200

#Villages de caractère

Recoules-d'Aubrac

Recoules-d’Aubrac est un charmant village niché au cœur du plateau de l’Aubrac, dans un cadre naturel préservé. Située en zone de montagne et traversée par plusieurs ruisseaux, la commune bénéficie d’un environnement exceptionnel, reconnu par son inclusion dans le parc naturel régional de l’Aubrac. Elle abrite également un site Natura 2000 et plusieurs zones naturelles d’intérêt écologique, témoins de la richesse de sa faune et de sa flore.

Un peu d'histoire

À 1 080 mètres d’altitude, Recoules-d’Aubrac possède un passé riche, marqué d’abord par les Templiers, puis par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En effet, l’église du village, dédiée à Saint-Jean, était à l’origine une possession de l’Ordre du Temple.

Au XIIIe siècle, plusieurs conflits de terres opposent notamment les Templiers et l’Hôpital d’Aubrac, notamment autour du mas de Cougoussac. Cependant, après 1312, les biens templiers sont transmis aux Hospitaliers, qui poursuivent leur implantation sur le territoire.

Aujourd’hui encore, des croix pattées et des sépultures ornées de la croix de Malte témoignent de cette époque fascinante. Ainsi, ce patrimoine fait de Recoules-d’Aubrac un site emblématique de l’histoire médiévale de l’Aubrac.

à la découverte du village

L’église romane Saint-Saturnin. Datant du XIIe siècle, cette église se distingue par son architecture rare avec quatre travées, ses chapiteaux finement sculptés d’animaux et de motifs végétaux, ainsi que ses pierres volcaniques rouges. De plus, le portail orné de voussures et d’un échiquier sculpté attire immédiatement le regard. À l’intérieur, une croix des Templiers rappelle l’histoire religieuse et médiévale du lieu.

Les vestiges templiers. Autour du village, plusieurs croix de Malte sont encore visibles, témoignant ainsi du passage des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean.

Le prieuré de Recoules. Situé à proximité de l’église, cet ancien prieuré faisait partie intégrante du domaine religieux. Il illustre parfaitement l’importance stratégique et spirituelle du village à l’époque médiévale.

Le Pont du Gournier. Enfin, ce pont pittoresque enjambe le Bès dans un cadre naturel exceptionnel. Très prisé pour la balade, il offre une vue magnifique sur la vallée, les tourbières, les formations volcaniques, ainsi que la tranquillité du paysage environnant.

à pied depuis Recoules d'Aubrac

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Sainte-Colombe-de-Peyre

Thu, 16 Oct 2025 16:43:52 +0200

#Peyre en Aubrac

Sainte-Colombe-de-Peyre

La commune déléguée de Sainte-Colombe-de-Peyre compte 211 habitants et fait partie de la commune nouvelle de Peyre en Aubrac. Située en pleine nature, Sainte Colombe de Peyre est une terre d’élevage reconnue pour son environnement préservé et sa flore riche. La commune abrite plusieurs exploitations agricoles spécialisées dans l’élevage allaitant, avec des productions labellisées « Fleur d’Aubrac » et « Bœuf fermier ». Deux producteurs locaux fournissent également le lait nécessaire à la fabrication du célèbre fromage AOC « Laguiole ».

Un peu d'histoire

Sainte-Colombe-de-Peyre faisait partie de la baronnie de Peyre. Son église romane, citée dès 1109, possède un clocher-mur du XVIIe siècle et conserve des reliques de Sainte-Colombe ainsi qu’une statue de Saint Privat.

Le village abrite une vieille maison appelée « le château » et, sur un promontoire, les vestiges du château du Cher, actif au XIIIe siècle. Seule une chapelle romane subsiste aujourd’hui.

Le blason, créé en 2001, montre deux colombes, symbole de la sainte patronne, et une aigle, héritage de la famille de Peyre. Le nom « de Peyre » distingue cette commune des autres Sainte Colombe, en référence à la baronnie historique.

à la découverte du village

Église de Sainte-Colombe-de-Peyre : Édifice roman avec une cloche en bronze de 1653, une porte en bois sculpté et une statue de Saint-Privat du XVIIe siècle en bois peint.
Le rocher du Cher : Ancien site fortifié d’un vassal des Barons de Peyre. Une chapelle romane, seul vestige du château, subsiste au pied du rocher.

à pied depuis Sainte-Colombe

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Fau-de-Peyre

Thu, 16 Oct 2025 15:43:53 +0200

#Peyre en Aubrac

le Fau-de-Peyre

Situé au nord-est du département, le Fau-de-Peyre fait aujourd’hui partie de la commune nouvelle de Peyre-en-Aubrac. Ce village paisible, à la fois rural et vivant, compte environ 190 habitants, répartis en une vingtaine de hameaux. Entre les vastes forêts de hêtres et de pins, les paysages remarquables des monts d’Aubrac et de la Margeride offrent un cadre naturel préservé, idéal pour la randonnée et la découverte.

Un peu d'histoire

Le Fau-de-Peyre s’ancre dans une région riche en traditions et en histoire. Entre Aubrac et Margeride, le village a longtemps vécu au rythme de la forêt et de l’agriculture.

Son patrimoine en porte encore les traces. On y trouve l’église Saint-Martin, construite au XIIe siècle, mais aussi des croix de granit et plusieurs fours communaux. Ces éléments rappellent le mode de vie rural d’autrefois.

Au fil du temps, le village a su évoluer. En 2017, il rejoint la commune nouvelle de Peyre-en-Aubrac. Cette intégration reflète une volonté de coopération entre les territoires, tout en préservant l’identité locale.

à la découverte du village

L’église Saint-Martin, église romane du XIIIe siècle, située au Fau, cette église se distingue par son magnifique clocher à peigne, restauré en 1797.
L’église de Beauregard : une autre église remarquable du territoire, située à Beauregard.
L’exposition d’épouvantails à Rimeizenc. Plongez dans un univers poétique où les objets du quotidien prennent vie et deviennent œuvres d’art. Laissez-vous surprendre par un bestiaire fantastique né de l’imagination d’un artiste singulier. Dans ce lieu hors du temps, 200 épouvantails, 7 200 pots de yaourt décorés et bien d’autres créations étonnantes vous invitent à la rêverie. Une visite insolite, entre magie, humour et poésie.

Partir à pied depuis le Fau

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Marchastel : Histoire et Nature au Cœur de l’Aubrac

Thu, 16 Oct 2025 11:23:40 +0200

#Villages de caractère

Marchastel

Marchastel est un petit village du plateau de l’Aubrac, en Lozère, perché à plus de 1 200 mètres d’altitude. Il est entouré de vastes pâturages, de lacs d’origine glaciaire et de paysages sauvages. Le calme y règne, et la nature y est partout présente. Loin des grands axes, Marchastel séduit par son cadre préservé, son atmosphère paisible et son histoire ancienne. C’est aussi une étape appréciée des randonneurs, notamment sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Un peu d'histoire

Marchastel possède une histoire très ancienne. Dès l’Antiquité, une voie romaine reliant Toulouse à Lyon traversait la région. Le secteur du lac de Saint-Andéol était déjà un lieu de culte fréquenté.

Plus tard, au Moyen Âge, Marchastel se trouvait à la frontière de deux puissances : la dômerie d’Aubrac et la baronnie de Peyre. Le territoire comptait plusieurs villages aujourd’hui disparus, sans doute abandonnés à cause des épidémies ou des guerres.

Jusqu’au XIXe siècle, le village vivait en relative autarcie. L’économie reposait sur l’élevage, la culture de céréales et une gestion collective des terres et pâturages.

à la découverte du village

Église Sainte-Croix-et-Saint-Pierre
Cette église romane sobre en granite abrite un beau retable en bois doré, des chapelles latérales et d’élégants fonts baptismaux. Son portail sculpté et son clocher-mur ajoutent au charme du lieu.
La motte de Marchastel
Ancien site castral perché sur un piton volcanique (1 266 m), il s’agit d’un neck de basalte poli par les glaciers. Accessible à pied, ce promontoire offre une vue panoramique spectaculaire sur les paysages de l’Aubrac.

Partir à pied depuis Marchastel

Envie de prendre l’air ? Au départ de Marchastel, un itinéraire de randonnée vous emmène à la découverte des paysages, forêts, et points de vue qui entourent la commune.

Téléchargez gratuitement les Randofiches détaillées de chaque parcours : distance, durée, niveau de difficulté, balisage… tout y est pour préparer votre sortie en toute tranquillité.

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Saint-Sauveur de Peyre

Thu, 16 Oct 2025 10:43:35 +0200

#Peyre en Aubrac

Saint-Sauveur de Peyre

Niché au cœur de la Terre de Peyre, Saint-Sauveur-de-Peyre est un village chargé d’histoire et riche d’un patrimoine discret mais authentique. Ici, chaque pierre raconte un passé façonné par les siècles, de la charte médiévale aux restaurations contemporaines.

Un village marqué par les siècles

La première mention connue de Saint-Sauveur-de-Peyre remonte à 1261, dans la charte d’affranchissement des serfs de la Terre de Peyre. Cette année-là, l’existence d’une église est déjà attestée. Depuis, le village a traversé les époques, parfois dans la tourmente.

Pendant la Révolution, en 1792, les habitants se soulèvent pour défendre leur curé non assermenté. Une résistance locale qui marque encore les mémoires. L’église, quant à elle, fait l’objet de nombreuses transformations au fil du temps. Déclarée fragile et sans intérêt artistique au XIXe siècle, elle est reconstruite en 1876. Baptisée « Marie », sa grande cloche trône toujours dans le clocher qui culmine à 30 mètres.

L’histoire de l’église continue tout au long du XXe siècle, entre rénovations, modernisations et mise en lumière. Aujourd’hui, elle reste un lieu emblématique du village, témoin vivant de son évolution.

à la découverte du village

Le Roc de Peyre

Surplombant la Vallée de l’Enfer, le Roc de Peyre est un impressionnant piton volcanique. Il abritait autrefois une forteresse, surnommée le « nid de l’aigle », siège de la puissante baronnie de Peyre. Réputée imprenable, elle fut détruite au XVe siècle par l’amiral Joyeuse. Aujourd’hui, le Roc est accessible grâce à un sentier aménagé et un parking situé en contrebas. Au sommet, une table d’orientation permet d’admirer le panorama exceptionnel.

L’église paroissiale

L’actuelle église de Saint-Sauveur-de-Peyre date de 1876. Construite pour remplacer un édifice en bois devenu trop fragile, elle est modeste mais emblématique. Elle incarne la mémoire religieuse du village et conserve une grande cloche offerte par des habitants. Des travaux importants de restauration ont été menés jusqu’en 2006, donnant à l’édifice une seconde vie.

Partir à pied depuis St-Sauveur

Envie de prendre l’air ? Au départ de Saint-Sauveur de Peure, deux itinéraires de randonnée vous emmènent à la découverte des paysages, forêts, et points de vue qui entourent la commune.

Téléchargez gratuitement les Randofiches détaillées de chaque parcours : distance, durée, niveau de difficulté, balisage… tout y est pour préparer votre sortie en toute tranquillité.

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NASBINALS

Wed, 15 Oct 2025 16:04:53 +0200

#Villages de caractère

Nasbinals

La commune de Brion (97 hbts – 1175m d’altitude) est parsemées d’une multitude de pierres au cœur des pâturages fleuris délimités de murailles, les troupeaux de vaches Aubrac passent l’été sur le plateau. La source d’eau chaude de la Chaldette est exploitée depuis 1831, le bâtiment initial est désormais une résidence hôtelière.

UN PEU D'HISTOIRE...

Appartenant à la commune de Brion, la Chaldette est une petite station thermale qui fut cité la première fois en 1785. Elle a réellement été utilisé à partir de 1801, après la guérison du juge de la paix du canton, Mr Viallard. En 1867, on comptait 663 curistes venues se baigner dans ses eaux. Elles étaient recommandées pour le traitement des voies respiratoires et des affections digestives et métaboliques.

À LA DECOUVERTE DE BRION !

Le four à pain (la Chaldette) entièrement restauré, sa porte d’entrée est à voûtement en claveau. A l’intérieur les banquettes latérales sont en granite.
L’église de Brion. Vers le XVè siècle, l’église actuelle a remplacé celle qui existait à l’époque du monastère mais l’on en a conservé le patron ainsi que les matériaux provenant de l’ancienne église. Entre la porte principale et une fenêtre on aperçoit un personnage sculpté en haut relief, de profil et dans une attitude de marche. C’est un pèlerin muni d’un bourdon (bâton) qui s’avance pour prier Saint-Jacques.
Lavoir de la Chaldette. Sur sa façade on remarque une baie géminée, le linteau est travaillé et à l’intérieur le bassin en granite.
Four à pain de Brion, traditionnel, restaurée en granite et en toit de lauzes épaisses.
Le ferradou (la Chaldette) qui servait à attacher et à soulever les animaux de trait afin de les soigner et de les ferrer. Véritable éléments du patrimoine, ils ont aujourd’hui perdu toute fonction mais ont été conservés.
La station Thermale La Chaldette.

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Aumont-Aubrac

Sat, 12 Oct 2024 11:04:01 +0200

#Peyre en Aubrac

Aumont-Aubrac

Aumont-Aubrac se trouve sur un carrefour de communications humaines, à cheval entre la Margeride et l’Aubrac, sur le Chemin de Compostelle, le long de l’A75 et sur la ligne de chemin de fer Paris-Béziers. Labellisé « Village Etape » depuis 2002 (2ème village de l’A75 après Massiac), Aumont-Aubrac vous étonnera par la qualité de ses services et son accueil tout au long de l’année.

UN PEU D'HISTOIRE...

Les origines d’Aumont-Aubrac sont obscures. D’après les premiers documents connus, le village existait vers l’an mille. L’agglomération se serait formée autour d’un prieuré fortifié fondé par les Barons de Peyre (baronnie la plus importante des huit baronnies du Gévaudan). Au Moyen âge, le village s’étendait de l’église à l’actuelle mairie.

Aumont-Aubrac s’est tout d’abord appelé « Altus Mons » qui signifie « montagne élevée ». Altus Mons est élevé par rapport à ce qui pourrait bien être l’ancienne capitale gallo-romaine Gabalum, l’actuelle Javols située à 7km. Par la suite, le village a pris le nom d’Almont jusqu’à la fin du 17ème siècle puis Aumont et enfin Aumont-Aubrac par décret municipal du 21 novembre 1937, nom pris par la station SNCF car la gare est le dernier point desservant l’Aubrac.

À LA DECOUVERTE D'AUMONT-AUBRAC !

À travers un circuit de 3km, vous arpenterez les ruelles pittoresques du villages d’Aumont-Aubrac et découvrirez son patrimoine.

La maison du Prieuré, siège de l’Office de Tourisme : bâtiment de 1684, restauré en 1990. Possède une belle cave voutée au sous-sol.
Eglise Saint-Étienne du XIIeme, remaniée au cours des siècles.
La Pierre mystérieuse, pierre taillée en croix, certains disent qu’il s’agit d’un Christogramme, d’autres d’une croix celtiques ou une svastika.
Le Jardin Public construit en 2011 : espace loisirs pour enfants, théâtre de verdure, aire de pique-nique, séquoia géant…
La Statue de la Bête du Gévaudan au dessus de la fontaine. Cette bête a sévi dans notre région de 1764 à 1767 faisant plus de 100 victimes.
Truc del Fabre : statue du Christ-Roi et vue panoramique sur le village.

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Noalhac

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

noalhac

Entre prairies et forêts, le village de Noalhac est situé à proximité de Fournels et de la station thermale de la Chaldette. A 1200m d’altitude, à Bouvals, il y a une magnifique vue sur les Monts du Cantal.

À LA DECOUVERTE DE BRION !

L’église Saint-Hilaire d’inspiration romane était le siège d’un ancien prieuré de la Chaise-Dieu avec un joli chœur, bien restauré. Trois fenêtre en éventail éclairent l’abside. A l’extérieur, sous la corniche de l’abside, on découvre des modillons sculptés décorant les membres orientaux d’une grande variété décorative (zoo et anthropomorphes). Ces thème sont typiques de l’apogée romane.

Une des deux cloches est très ancienne et classée.

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Brion

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

Brion

UN PEU D'HISTOIRE...

À LA DECOUVERTE DE BRION !

Le four à pain (la Chaldette) entièrement restauré, sa porte d’entrée est à voûtement en claveau. A l’intérieur les banquettes latérales sont en granite.
L’église de Brion. Vers le XVè siècle, l’église actuelle a remplacé celle qui existait à l’époque du monastère mais l’on en a conservé le patron ainsi que les matériaux provenant de l’ancienne église. Entre la porte principale et une fenêtre on aperçoit un personnage sculpté en haut relief, de profil et dans une attitude de marche. C’est un pèlerin muni d’un bourdon (bâton) qui s’avance pour prier Saint-Jacques.
Lavoir de la Chaldette. Sur sa façade on remarque une baie géminée, le linteau est travaillé et à l’intérieur le bassin en granite.
Four à pain de Brion, traditionnel, restaurée en granite et en toit de lauzes épaisses.
Le ferradou (la Chaldette) qui servait à attacher et à soulever les animaux de trait afin de les soigner et de les ferrer. Véritable éléments du patrimoine, ils ont aujourd’hui perdu toute fonction mais ont été conservés.
La station Thermale La Chaldette.

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Chauchailles

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

chauchailles

Herbage, forêts et vallée du Bès composent le décor de la commune de Chauchailles (98hbts – 1040m d’altitude).

À LA DECOUVERTE DE CHAUCHAILLES !

Le Rocher du Cheylaret, île volcanique culminant à 1128m d’altitude. Une table d’orientation disposée sur le rocher permet la lecture du paysage avec un panorama à 360°.
L’Eglise mentionnée dans les archives en 1207 fut incendiée en 1899 et reconstruite avec les même pierres. Sa façade en granite et son clocher à trois baies surmonté d’une quatrième est magnifique. Elle est dédiée à Saint-Hyppolite.
La Croix-Ortensoir fleuridélisée. Le millésime 1787 apparaît deux fois : sur la croix et sur son piédestal de pierre où s’inscrit la fierté du commanditaire « Haec zelo patoris ». La croix fût remontée en 1823.

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Saint -Laurent-de-Veyrès

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

Saint-laurent-de-veyrès

Nichée dans la vallée de la Bédaule, la commune de Saint-Laurent-deVeyrès offre la possibilité de randonner dans les bois de hêtres. Son four à pain restauré témoigne du maintien des traditions et des savoirs-faire. Lieu de rassemblement, il est rallumé aujourd’hui pour les fêtes de village.

UN PEU D'HISTOIRE...

Saint-Laurent-de-Veyrès fut détaché de la Fage-Montivernoux et devint « paroucheto » (petite paroisse) en 1826. On y cnstruisit alors une église qui ressemble à s’y méprendre à ses congénères du XIIè ou XIIIè siècle, avec ses deux travées en berceau brisé, son abside en cul-de-four et son clocher à deux baies. Avec moins de 40 habitants, c’est une des communes les moins peuplées du département de la Lozère.

À LA DECOUVERTE DE SAINT-LAURENT-DE-VEYRES !

Le Four communal restauré et qui témoigne du maintien des traditions et des savoirs-faire lorsque le pain était fabriqué par les villageoises dans les « pasteires » et cuit par les hommes une à deux fois par semaine au four du village. C’est un lieu de rassemblement, il est rallumé aujourd’hui lors des fêtes de village et utilisé pour des démonstrations.
La fontaine creusée dans un seul bloc de granite.
Le village de Bécus et son église.
Le vieux Pont réalisé avec des dalles de granite.

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La Fage-Montivernoux

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

La fage montivernoux

La commune de la Fage Montivernoux (170hbts – 1240m d’altitude) est un savant dosage de nature entre la vallée de la Bédaule, les tourbières, la forêt du truc de l’Homme et les blocs de granite dans les pâturages. Plus de 44 croix sont recensées sur la commune.

UN PEU D'HISTOIRE...

Situé au pied du Puech éponyme qui culmine à 1280m, La Fage Montivernoux, dont le nom signifie la hêtraie (du latin Fagus : hêtre), fut autrefois un prieuré dépendant de la Dômerie de l’Aubrac. Le village primitif était situé à Font-Clauso, 3km au nord-est du village actuel. La légende raconte qu’une salamandre but à sa fontaine : l’eau fut empoissonnée et les habitants périrent ! L’église est composite avec d’une part, son abside en cul-de-four, sa nef en berceau plein-ceintre et son clocher-mur, souvent dit à peigne, avec quatre baies, d’origine romane et d’autre part son portail gothique.

À LA DECOUVERTE DE LA FAGE MONTIVERNOUX !

Les 44 croix en fer forgé ou en granit recensées sur la commune qui guident les pèlerins, bénissent la terre et protègent des misères. Erigées depuis le IIIè siècle et malgré leur destruction pendant la révolution, elles refleurirent au XIXè siècle et restent des repères et des lieux de culte.
La Croix Saint Jean-Baptiste, située au bord du chemin direction Grandviala, cette croix en granit est la plus belle de la commune. Elle porte un Christ sculpté qui malgré l’usure du temps, est resté très expressif.
La Croix de l’Oratoire dédiée à Notre Dame dans le village d’Anglars. Elle peut dater de 1875-1880, période où l’on commençait à creuser de petites grottes pour rappeler les apparitions de Lourdes.

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Albaret-le-Comtal

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

Albaret-le-Comtal

La commune d’Albaret-le-Comtal (191 hbt – 1050m d’Altitude) domine le ruban vif-argent du Bès, qui voit ici ses Gorges s’élargir et rejoindre la retenue de Grandval. A 1050m d’altitude, avec une magnifique vue sur le plomb du Cantal, Albaret-le-Comtal est une village animé avec ses festivités en saison. Du latin « betulus alba », arbres, bouleaux blancs et « populus alba », peupliers blancs, Albaret-le-Comtal est le village des arbres blancs comme l’indique son blason.

UN PEU D'HISTOIRE...

Au moyen-Age, Albaret était un prieuré dépendant de l’évêque de Mende. Son église avec son clocher-mur à quatre-baies daterait du XIIIè siècle : en effet, la tradition rapporte qu’au XIIè siècle la paroisse était situé à la Fraissinette.

À LA DECOUVERTE D'ALBARET-LE-COMTAL !

L’église, dédiée à St-barthélémy ou St Flour qui semble avoir subi de nombreux remaniements. Son chœur est roman (peut-être XIIIè siècle) mais d’autre éléments sont de style gothique. L’entrée se fait par un portail couvert, entouré d’archivoltes. Le clocher-mur est assez curieux : il se compose de deux étages d’arcades contenant chacune deux cloches.
Près de l’église, on peut voir deux croix en fer forgé. L’une parée de fleurs de Lys et d’un soleil est un véritable bijou d’orfèvrerie. L’autre, dite croix des métiers, est ornée d’outils schématisant différents corps de métiers.
Le musée du Sabot et de la Chaussure propose exceptionnellement une exposition de petits outils et de machines servant à la fabrication des sabots. Il se situe dans l’étable d’un ancien corps de ferme traditionnel. A noter les sculptures sur le fronton de la porte d’entrée de l’habitation
Le plan d’eau de Laval situé dans les gorges du Bès est d’endroit idéal pour les amateurs de pêche. Vous y passerait également lors de la randonnée d’Albaret aux rives du Bès.
La croix de Montaigut est situé au somment du Puech de Montaigut (aujourd’hui privé). Un pélerinage avait lieu chaque année lors de l’ascension. Les habitants partant d’Albaret montaient jusqu’à la croix.

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Saint Juéry

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

Saint juéry

La commune de Saint-Juéry (64 habitants – 950 m d’Altitude) située sur un méandre du Bès et limitrophe du département du Cantal, tiendrait son nom de « Georgius » , saint dont le nom en grec signifiant « laboureur ».

UN PEU D'HISTOIRE...

Autrefois, Saint-Juéry avait un château avec une grosse tour qui s’élevait sur l’îlot formé par un bras du Bès. Ce château appartenait à la famille de Fontanges, dont est issue la fameuse Marie-Angélique « Duchesse de Fontanges » et maitresse de Louis XIV. Elle y aurait notamment passé de nombreux séjours. Malheureusement, l’ensemble de l’édifice a été brulé par les allemands en 1944, juste avant qu’ils ne s’enfuit. A sa place, vous trouverez aujourd’hui l’église de Saint Juéry.

À LA DECOUVERTE DE SAINT JUERY !

L’Eglise de Saint-Juéry reconstruit avec goût en ornant le presbytère d’une tourelle et en élevant un joli clocher flèche. La nef de l’église en forme de carène est recouverte de lambris, ce qui lui donne un cachet spécial.
La Croix du Pont datant du XIIè siècle, est un trésor historique est la croix la plus ancienne de Lozère. Elle a été construite dans style romane en basalte et représente quatre évangélistes : Saint-Barthélémy, Saint-Pierre, Saint-Jacques et Saint-Maurice (patron de la paroisse), les apôtres et la vierge. La croix aurait été jetée une première fois dans le Bès en 1793 et retrouvée dans le Bès en 1923, puis une seconde fois en 1944.
La Chapellette. une légende se rapporte à la construction de cet oratoire : un taureau grattant avec ses cornes et ses pattes aurait sorti de terre une statuette miraculeuse de la Sainte-Vierge. Les fidèles auraient alors porté cette statue à l’église du village mais le lendemain elle se trouvait de nouveau à l’endroit où elle fut trouvée. Le clergé et ses fidèles de Saint Juéry décidèrent alors d’ériger une chapelle sur les lieux mêmes du grattage. Détruite en 1944, seule la statue du Sacré Cœur fut épargnée par les flammes.
Les moulins de Bréchet et de Combayre. Le moulin de Bréchet situé dans le centre du village a fonctionné jusqu’aux années 50. Celui de Combayre, abandonné il y a bien plus longtemps et en ruine, est situé le long de la randonnée « Autour de Saint Juéry ».
Dans le village vous trouverez aussi un four à pain et le sublime pont en granite.

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Arzenc d’Apcher

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

arzenc d'APcher

La commune d’Arzenc d’Apcher (49 habitants – 995m d’Altitude) est chargée d’histoire. Dominant les Gorges du Bès, les ruines de l’ancien château-fort des barons constituent l’un des plus beaux sites de visite de la Lozère.

UN PEU D'HISTOIRE...

Le château, lié à l’histoire de la baronnie d’Apcher, a été érigé au XIIè siècle. Sa situation stratégique en a fait une des places fortes de la baronnerie qui s’étendait entre Bès et Truyère et qui permettait de se défendre contre les Comtes de Rodez. Des passages souterrains auraient même relié le sites d’Arzenc d’Apcher, du Château de Fournels et de Montaleyrac… Selon la légende, une affaire de sorcellerie s’y déroula au temps de l’Évêque Lordet en 1347 : Guérin VI d’Apcher, en conflit avec l’Évêque de Mende, voulut le faire envoûter par un religieux défroqué, qui occulta envers l’évêque un rite vaudou.

Le Folklore d’Arzenc-d’Apcher est riche de deux légendes : « Lou roc de la brouziduro », rocher hanté par le souvenir d’une jeune fille qui s’y tua pour échapper au fils du chatelain et « Lou pas del Nobi » qui désigne un passage périlleux sur le Bès où un jeune marié se noya.

À LA DECOUVERTE D'ARZENC D'APCHER!

Les vestiges de la tour du château des barons d’Apcher. Aujourd’hui il ne reste qu’un pan de mur de cet ancien château médiéval du XIIè siècle.
L’ancienne chapelle du château en ruine servit de base à l’édification de l’Eglise Notre Dame (XIIè siècle). Sous les dalle du chœur subsisterait le caveau des barons.
Le four à pain du village
Le point de vue sur les gorges du Bès
Chaque été, l’office du tourisme vous propose la visite de ferme des Cabris du Bès : une activité qui émerveillera petits et grands !

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Termes

Sat, 12 Oct 2024 11:04:00 +0200

#Villages de caractère

termes

Le village de Termes, perché sur sa butte à 1171 m d’altitude, est couronné par son église. Il est possible de rapprocher cette appellation d’un terme féodal désignant « un lieu d’observation d’où l’on voit tout autour ». Bien que la paroisse de Termes soit connue depuis 1145, jusqu’au XVIIIème siècle, Termes et La Fage Saint-Julien ne formaient qu’un seul prieuré qui dépendait de Clermont.

À LA DECOUVERTE DE TERMES !

L’église de Termes domine le village de laquelle on peut voir les Monts du Cantal et de la Margeride. Elle est le résultat de plusieurs travaux. Le début de la construction daterait du XIIIè siècle, depuis elle fut agrandie. Son clocher du XVIè siècle a été transformé au XIXè. Cette magnifique église à deux travées aux pilastres massifs possède douze statues de bois, un Christ monumental en bois peint et une cuve baptismale sur piédestal en granit.
La table d’orientation derrière l’édifice permet d’observer le panorama jusqu’au Plomb du Cantal.

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Vos animations au mois d’Août 2024 ☀

Tue, 13 Aug 2024 15:24:09 +0200

Télécharger le programme complet en cliquant dessus

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