Projection du film "La peau de chagrin"
Dans le cadre de son opération « Littérature et Cinéma », l’Association de la Médiathèque, vous présente son film coup de cœur « La peau de chagrin », le jeudi 13 février 2020 à 20h à la salle de cinéma.
On oublie trop souvent que Balzac, auteur de la Comédie Humaine, a excellé dans le registre fantastique. La Peau de Chagrin est une de ces excellentes variations romantiques sur le thème du pacte diabolique.
L'argument : Un jeune aristocrate désargenté et désespéré, Raphaël de Valentin, reçoit d'un vieil antiquaire une peau d'onagre miraculeuse et maléfique : elle satisfait tous ses désirs, mais sa superficie, liée par un charme mystérieux à la durée de la vie de son possesseur, rétrécit à chaque souhait exaucé. Raphaël, qui rêvait de conquérir le monde, découvre ainsi, au prix de sa propre existence, que « Vouloir nous brûle et Pouvoir nous détruit ». Seul face à sa mort, dont il peut chaque jour calculer l'échéance, il délaisse la société des hommes, renonce à la jouissance du monde : en vain, même l'amour pur et partagé ne pourra le sauver.
Dans le décor très réaliste des années 1830, La Peau de chagrin plonge le spectateur dans un univers proprement fantastique, un univers de l'étrange qui illustre l'une des théories philosophiques fondamentales de l'œuvre balzacienne : l'énergie vitale.
On oublie trop souvent que Balzac, auteur de la Comédie Humaine, a excellé dans le registre fantastique. La Peau de Chagrin est une de ces excellentes variations romantiques sur le thème du pacte diabolique.
L'argument : Un jeune aristocrate désargenté et désespéré, Raphaël de Valentin, reçoit d'un vieil antiquaire une peau d'onagre miraculeuse et maléfique : elle satisfait tous ses désirs, mais sa superficie, liée par un charme mystérieux à la durée de la vie de son possesseur, rétrécit à chaque souhait exaucé. Raphaël, qui rêvait de conquérir le monde, découvre ainsi, au prix de sa propre existence, que « Vouloir nous brûle et Pouvoir nous détruit ». Seul face à sa mort, dont il peut chaque jour calculer l'échéance, il délaisse la société des hommes, renonce à la jouissance du monde : en vain, même l'amour pur et partagé ne pourra le sauver.
Dans le décor très réaliste des années 1830, La Peau de chagrin plonge le spectateur dans un univers proprement fantastique, un univers de l'étrange qui illustre l'une des théories philosophiques fondamentales de l'œuvre balzacienne : l'énergie vitale.