Conférence le 12 avril 2024 à la Forge Musée d'Étueffont
Après le succès de la conférence du 18 Janvier sur le changement climatique, une conférence en association étroite avec la Forge Musée, le comité des fêtes d'ÉTUEFFONT et le centre culturel d'Auxelles-Haut est organisée une seconde conférence le 12 Avril 2024 à 20h à La Forge Musée d'ÉTUEFFONT.
Cette manifestation est programmée en partenariat avec le laboratoire de Chrono-environnement de l'Université de Franche-Comté et le CNRS, et nous aurons le plaisir d'accueillir Émilie GAUTHIER, Directrice du laboratoire Chrono-environnement, Professeure d'Archéologie et paléoenvironnement, Membre senior de l'Institut universitaire de France.
Depuis des années, elle s'intéresse au changement climatique et pour bien cerner les modifications engendrées par celui-ci, son terrain de prédilection est le Groënland. Après s'être intéressée aux populations vikings sur la côte Ouest, aux marqueurs sédimentaires climatiques et anthropiques dans les sédiments lacustres, dans le but d'apprécier l'impact de l'homme sur l'écosystème, elle a décidé de se rendre sur la côte Est, plus froide pour y observer des colonies d'oiseaux et appréhender l'impact du réchauffement et des polluants sur leur survie et leur adaptation.
Les mergules nains sont de petits oiseaux marins qui viennent se reproduire sur les côtes du Groënland tous les étés. Bien que présents depuis au moins 4000 ans, l’évolution sur le temps long de ces colonies d’oiseaux reste peu étudiée.
Le site d’Ukaleqarteq sur la côte Est du Groënland est caractérisé par la présence d’une colonie de plusieurs centaines de milliers de mergules, ainsi que des cabanes de chasse construites au XXe siècle et un site archéologique pré-inuit. Ces oiseaux sont des ingénieurs des écosystèmes : par le biais de leurs déjections, ils transforment leur environnement favorisant le développement d’une flore unique et l’accumulation de dépôts organiques. Ces dépôts offrent aux chercheurs des archives sédimentaires capables d’enregistrer divers paramètres environnementaux tels que les grains de pollen et les éléments traces métalliques. Ces données montrent que ces oiseaux fréquentent ce site depuis au moins 1000 ans et au cours des quatre derniers siècles, leur quantité a plus particulièrement évolué en fonction du climat mais aussi des rares prédateurs, dont l’Homme.
Cette manifestation est programmée en partenariat avec le laboratoire de Chrono-environnement de l'Université de Franche-Comté et le CNRS, et nous aurons le plaisir d'accueillir Émilie GAUTHIER, Directrice du laboratoire Chrono-environnement, Professeure d'Archéologie et paléoenvironnement, Membre senior de l'Institut universitaire de France.
Depuis des années, elle s'intéresse au changement climatique et pour bien cerner les modifications engendrées par celui-ci, son terrain de prédilection est le Groënland. Après s'être intéressée aux populations vikings sur la côte Ouest, aux marqueurs sédimentaires climatiques et anthropiques dans les sédiments lacustres, dans le but d'apprécier l'impact de l'homme sur l'écosystème, elle a décidé de se rendre sur la côte Est, plus froide pour y observer des colonies d'oiseaux et appréhender l'impact du réchauffement et des polluants sur leur survie et leur adaptation.
Les mergules nains sont de petits oiseaux marins qui viennent se reproduire sur les côtes du Groënland tous les étés. Bien que présents depuis au moins 4000 ans, l’évolution sur le temps long de ces colonies d’oiseaux reste peu étudiée.
Le site d’Ukaleqarteq sur la côte Est du Groënland est caractérisé par la présence d’une colonie de plusieurs centaines de milliers de mergules, ainsi que des cabanes de chasse construites au XXe siècle et un site archéologique pré-inuit. Ces oiseaux sont des ingénieurs des écosystèmes : par le biais de leurs déjections, ils transforment leur environnement favorisant le développement d’une flore unique et l’accumulation de dépôts organiques. Ces dépôts offrent aux chercheurs des archives sédimentaires capables d’enregistrer divers paramètres environnementaux tels que les grains de pollen et les éléments traces métalliques. Ces données montrent que ces oiseaux fréquentent ce site depuis au moins 1000 ans et au cours des quatre derniers siècles, leur quantité a plus particulièrement évolué en fonction du climat mais aussi des rares prédateurs, dont l’Homme.