Une semaine après - 11ème éd. du Trail : Le bilan de Kevin
Bilan de la 11ᵉ édition du Trail de La Rosière 🏔️🏃♂️ : Le témoignage de Kévin LAGIER, nouveau Directeur de Course 🧢
Une semaine après la 11ᵉ édition du Trail de La Rosière, Kévin LAGIER, nouveau Directeur de Course, revient sur son expérience et nous livre son premier bilan à tête reposée.
"On a une nouvelle équipe cette année, donc il faut du temps pour se roder. Je pense que l'un des petits soucis, c'est qu’on n’a pas encore assez calé certains aspects de l’organisation. Pour l'année prochaine, je m’organiserai différemment, il y a deux ou trois petites choses à régler, parce qu'on a été un peu à l'arrache sur certains points, on va dire. Mais globalement, ce qui est cool, c’est que ça s’est bien passé le jour J. Tout était correct, à part des petits soucis de logistique et quelques détails à ajuster. Mais dans l'ensemble, c'était bien."
"Sur l’aspect sportif, on a eu du très bon niveau encore cette année. Du haut niveau, bien sûr, mais aussi une diversité de coureurs, des élites et d’autres qui ont un niveau moins élevé. Le niveau est là, mais on voit qu’il y a un écart plus marqué cette année entre les plus forts et ceux qui n’ont pas le même niveau. Ce qui est un peu difficile à gérer, c’est que le trail se démocratise tellement qu’on commence à voir un peu plus de participants dépasser les barrières horaires. Mais bon, c’est le jeu, et ça fait partie de l’évolution du trail."
"Concernant la participation, on a eu 750 partants. On avait 800 inscrits au départ, mais il y a toujours environ 10 % de non-partants. C’est une tendance qui ne change pas, même si on tente d'augmenter un peu le nombre avec des dossards en plus. De toute façon, ça a toujours été comme ça. Mais au final, tout s'est très bien passé, la météo a tenu, on était au complet, et les retours étaient vraiment positifs."
"Concernant la pression que j’ai reçue en tant que Directeur de Course, c’est un vrai confort d’avoir mis en place un nouveau système de sécurité. On avait trois bénévoles secouristes, mais on en a manqué un peu à certains moments. Pour l'année prochaine, je prendrai une équipe complète via Mountain Medic, quitte à en rajouter un ou deux. C’est un domaine sur lequel il faut vraiment être vigilant, car il y a des moments où, à cause de la pression, on sent que ça peut devenir critique. Parfois, il ne faut pas quelques secondes de plus pour réagir, et ça aurait pu poser problème."
"Sur les incidents, on a eu quelques entorses et petits bobos, mais rien de grave. Un petit genou blessé, mais en fait, rien de sérieux. Donc au final, le bilan santé est plutôt positif, et les secours ont été réactifs, c’est vraiment ce qu’on attend d'eux."
"Pour l'ambiance, le village départ-arrivée était top, et je pense que l’on a vraiment eu une bonne ambiance générale. Il y a peut-être eu un peu moins de monde qu'à l'habitude, mais cela s’est aussi bien étalé au fil de la journée. Ce qui m’a vraiment marqué, c’est l’engagement des bénévoles. Par exemple, à un point de ravitaillement, Pierre LAYS jouait de l'accordéon, et les gens en ont parlé tout le long de la course. C’est le genre de détails qui font toute la différence, et ça, c’était vraiment chouette. De plus, on a eu des moments mémorables, comme les bénévoles au sommet du lac du retour. Les participants se sont même demandé comment ces bénévoles faisaient pour être là, à fond, avec musique et ravitaillement. C’était presque de leur propre initiative. C’est ça qui est génial, ils se sont vraiment investis."
"Globalement, les retours sont super positifs, les parcours étaient bien balisés, et on a même eu des participants qui ont dit que c’était la meilleure compétition qu’ils aient faite. C'est le genre de retour qui fait plaisir, et ça me donne de la motivation pour l'avenir. Le passage de témoin entre Aline et moi s’est très bien passé, et je me sens armé pour continuer."
"Je pense que maintenant, avec la tête un peu reposée, j’ai envie de continuer et de faire encore mieux. J'ai envie d’essayer à nouveau avec plus de monde pour m’aider, et que tout se passe bien, tant pour les bénévoles que pour les participants."
"Ça a été une grosse pression, surtout dans les jours qui ont précédé la course. C’était vraiment difficile de reprendre après dix ans, d’autant plus que l'événement avait déjà une très haute réputation. C’est toujours plus compliqué de prendre la relève dans ce genre de situation, avec cette pression de la comparaison. Mais une fois sur le terrain, on oublie tout ça, on se concentre sur l’organisation et le bon déroulement de l’événement."
"Concernant le nombre de bénévoles, on était 80 cette année, mais j'aurais aimé en avoir un peu plus. C’est toujours difficile de faire face à certains postes qui sont moins agréables, et on n’a pas toujours pu faire des roulements comme il le fallait. Donc l’année prochaine, il faudrait peut-être un peu plus de monde pour alléger certains postes."
"Pour les Les Ros' Games, tout s’est bien passé, avec pas mal de participants. C'est l’école de trail qui gère l’aspect ludique, et nous, on s’occupe de l’orientation. Ils ont fait un excellent travail. C’était un peu comme une mini Spartan Race pour les enfants, et ils ont adoré. À la fin, tout le monde a eu une médaille, ce qui a encore plus motivé les petits. C’est un vrai plus pour l’événement."
"En résumé, c’était une édition super. Je suis content de cette première expérience, et même si ça demande beaucoup de travail, je suis prêt à recommencer. Je vais continuer à apprendre, à m’améliorer, et à m'entourer de plus de monde pour que ça se passe encore mieux la prochaine fois."
