Quand la route du vin passait à Saint-Pal-de-Mons 🍷
« La route du vin » était la onzième conférence de Daniel Durand, depuis 2012, à la Médiathèque de Saint-Pal-de-Mons, comme l’a rappelé Isabelle Bruyère, bibliothécaire.
L’historien local a expliqué le trajet que suivaient dès le haut-moyen-âge des convois de mulets, transportant notamment du vin depuis le port de Saint-Pierre-de-Boeuf sur le Rhône jusqu’à la Loire au port de Bas d’abord, puis au port-Chambon à Monistrol-sur-Loire.
Les mulets arrivaient au col du Tracol, depuis le Rhône, Bourg-Argental et Saint-Sauveur-en-Rue. Là, ils gardaient la crête au-dessus de Riotord par la route de Malfour, puis continuaient sur Saint-Romain-Lachalm par le hameau de La Revicole pour rejoindre Lichemiaille, d’où ils se dirigeaient vers Tirvolet, la Croix d’Orcines, Fontarabie, puis les Granges au-dessus de la Séauve avant de redescendre sur la Loire. Chaque mulet transportait deux outres en peau de bœuf de 82 litres de vin chacune et faisait partie d’un équipage de six bêtes (un « couble »). Ces convois transportaient dans les deux sens d’autres marchandises, du sel, du blé, des lentilles, du bois, du tissu, etc.… Les mulets ne seront remplacés par des voitures à cheval qu’à partir du 18e et début du 19e siècle, puis par le train (gare de Lichemiaille inaugurée en 1885) avec des transformations importantes dans le réseau routier. Mais, rappela le conférencier aux quarante personnes présentes aux deux séances, jusqu’à ces transformations du 19e siècle, cette « route du vin » était appelée sur les anciennes cartes du cadastre la « route de Monistrol à Saint-Sauveur » elle était, donc, l’axe principal traversant la région d’est en ouest.
L’historien local a expliqué le trajet que suivaient dès le haut-moyen-âge des convois de mulets, transportant notamment du vin depuis le port de Saint-Pierre-de-Boeuf sur le Rhône jusqu’à la Loire au port de Bas d’abord, puis au port-Chambon à Monistrol-sur-Loire.
Les mulets arrivaient au col du Tracol, depuis le Rhône, Bourg-Argental et Saint-Sauveur-en-Rue. Là, ils gardaient la crête au-dessus de Riotord par la route de Malfour, puis continuaient sur Saint-Romain-Lachalm par le hameau de La Revicole pour rejoindre Lichemiaille, d’où ils se dirigeaient vers Tirvolet, la Croix d’Orcines, Fontarabie, puis les Granges au-dessus de la Séauve avant de redescendre sur la Loire. Chaque mulet transportait deux outres en peau de bœuf de 82 litres de vin chacune et faisait partie d’un équipage de six bêtes (un « couble »). Ces convois transportaient dans les deux sens d’autres marchandises, du sel, du blé, des lentilles, du bois, du tissu, etc.… Les mulets ne seront remplacés par des voitures à cheval qu’à partir du 18e et début du 19e siècle, puis par le train (gare de Lichemiaille inaugurée en 1885) avec des transformations importantes dans le réseau routier. Mais, rappela le conférencier aux quarante personnes présentes aux deux séances, jusqu’à ces transformations du 19e siècle, cette « route du vin » était appelée sur les anciennes cartes du cadastre la « route de Monistrol à Saint-Sauveur » elle était, donc, l’axe principal traversant la région d’est en ouest.
