Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)
Au 16 mars, la France recense un total de dix foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage depuis la première détection dans une exploitation agricole le 27 novembre 2023. À titre de comparaison, 315 foyers étaient recensés à la même date l’an passé.
Au niveau européen, le virus a actuellement une faible incidence sanitaire dans les couloirs de migration ascendants traversant la France, tant sur le front nord (mer Baltique, mer du Nord, Manche), que sur le front est/sud-est (Europe centrale, Italie, Suisse).
Ces éléments sanitaires favorables, résultant de la moindre circulation du virus en Europe et surtout de la campagne de vaccination inédite conduite avec succès par la France, conduisent aujourd’hui le ministère à abaisser le niveau de risque IAHP au niveau « modéré » à compter du 18 mars. La France était en niveau de risque « élevé » depuis le 5 décembre 2023.
L’abaissement du niveau de risque rend possible, d’une part, la sortie des canards en parcours extérieur et, d’autre part, la sortie des autres volailles sans restriction.
Cette amélioration de la situation sanitaire ne doit toutefois pas conduire à un relâchement de la prévention. Il est demandé à tous les acteurs de la filière de maintenir leur vigilance et de respecter une application stricte des mesures de biosécurité en vigueur.
Des conditions restent cependant prévues pour les zones humides situées sous des couloirs de migration (dites zones à risque particulier ou ZRP) - liste des communes de l'Isère inchangée en pièce jointe :
Au niveau européen, le virus a actuellement une faible incidence sanitaire dans les couloirs de migration ascendants traversant la France, tant sur le front nord (mer Baltique, mer du Nord, Manche), que sur le front est/sud-est (Europe centrale, Italie, Suisse).
Ces éléments sanitaires favorables, résultant de la moindre circulation du virus en Europe et surtout de la campagne de vaccination inédite conduite avec succès par la France, conduisent aujourd’hui le ministère à abaisser le niveau de risque IAHP au niveau « modéré » à compter du 18 mars. La France était en niveau de risque « élevé » depuis le 5 décembre 2023.
L’abaissement du niveau de risque rend possible, d’une part, la sortie des canards en parcours extérieur et, d’autre part, la sortie des autres volailles sans restriction.
Cette amélioration de la situation sanitaire ne doit toutefois pas conduire à un relâchement de la prévention. Il est demandé à tous les acteurs de la filière de maintenir leur vigilance et de respecter une application stricte des mesures de biosécurité en vigueur.
Des conditions restent cependant prévues pour les zones humides situées sous des couloirs de migration (dites zones à risque particulier ou ZRP) - liste des communes de l'Isère inchangée en pièce jointe :
- claustration : les oiseaux doivent être mis à l’abri en bâtiment ou protégés par des filets afin d’éviter tout contact avec des oiseaux de la faune sauvage (sauf dérogation) ; les dérogations (à demander à la DDPP) sont possibles pour les cas suivants :
- les canards de plus de 42 jours peuvent sortir en parcours extérieur adapté à la réduction de la contamination de la faune sauvage, après l’avis favorable du vétérinaire. Par ailleurs, afin de prévenir le risque de diffusion, tout mouvement d’un élevage vers un autre élevage doit être précédé de tests virologiques pour les canards ayant été en parcours extérieurs;
- les poules pondeuses élevées en plein air, les dindes de plus de 8 semaines et les poulets de chair et les pintades de plus de 6 semaines peuvent sortir en parcours adapté pour des motifs de bien-être animal;
- les oiseaux ne peuvent participer à aucun rassemblement d’oiseaux sur le territoire national (expositions, concours, marchés), sauf dérogation ;
- le transport et le lâcher de gibier à plumes est interdit, sauf dérogation ;
- la surveillance quotidienne reste obligatoire : tout comportement anormal et inexpliqué ou tout signe de maladie (chute de ponte, baisse de consommation d’eau ou d’aliment, mortalité) doit être déclaré au vétérinaire sanitaire sans délai ;
- les éleveurs doivent veiller à l’application scrupuleuse des mesures de biosécurité en élevages de volailles, notamment les aliments doivent être stockés de façon inaccessible aux oiseaux sauvages