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La question de la semaine #80

La question de la semaine, votre format d’information hebdomadaire sur le compte Illiwap de la commune de Champagnier. Chaque semaine, retrouvez une brève sur une question qui nous est régulièrement posée.
 
Episode #80 : D'où vient l'eau que nous buvons à Champagnier?
 
 
 
À Champagnier, comme dans le reste de l’agglomération, nous avons la chance de bénéficier d’une eau de très bonne qualité directement au robinet. Mais d’où vient-elle exactement ?
 
Si les captages d’eau pour divers usages sont relativement nombreux dans la métropole grenobloise, notre territoire bénéficie de deux atouts très précieux qui produisent à eux seuls 85 % de l’eau consommée dans l’agglomération : les grands champs captants de Rochefort (situé entre Claix et Varces-Allières-et-Risset) et de Jouchy–PréGrivel (entre Vizille et Saint-Pierre-de-Mésage).
 
C’est précisément de ce deuxième champ captant, Jouchy–PréGrivel, que provient l’eau que nous consommons à Champagnier. Pour l’acheminer depuis le pays de Vizille, une conduite la transporte en gravitaire jusqu’à notre réservoir bas (situé au bord de la route des Combettes – RD64). Elle est ensuite pompée vers deux réservoirs hauts (situés dans la forêt au dessus de la mairie), d’où elle redescend ensuite en gravitaire jusqu’aux habitations et équipements communaux.
 
À noter que les secteurs des Isles de Champagnier et du Pied de la Combe dépendent d'autres réseaux d’adduction.
 
Transférés à Grenoble Alpes Métropole lors de l’intégration de la commune en 2014, ces équipements sont aujourd’hui entièrement gérés et entretenus par la régie des eaux métropolitaine. Plusieurs aménagements ont été réalisés pour sécuriser l’approvisionnement en eau, notamment :
  • la déconnexion partielle de certains usages de Jarrie sur l’un des réservoirs,
  • la mise en place d’un bouclage de secours permettant de basculer vers l’approvisionnement depuis Jarrie en cas de difficulté.
 
Un chantier important est en préparation : l’un des réservoirs hauts présente des défauts d’étanchéité entraînant des pertes d’eau. Des travaux seront engagés prochainement afin de corriger cela et garantir un bon stockage et une distribution efficace de notre eau potable.
 

Et l’eau non contrôlée ?
 
La commune de Champagnier possède également de nombreux puits ou veines d’eau, longtemps seuls moyens d’alimentation du village. On les retrouve principalement dans les zones de construction historique, car sans eau… pas de vie possible !
 
Si la plupart de ces puits se trouvent aujourd’hui chez des particuliers, la place du Laca se distingue avec deux puits communaux, aujourd’hui réservés aux usages agricoles :
  • l’un derrière les points d’apport volontaire (au nord de la place),
  • l’autre dans le bâtiment de la bascule (au sud), principalement utilisé par les agriculteurs pour remplir les cuves destinées à l’abreuvement du bétail.
 
Sur la même place, on trouve aussi la fontaine de la place du Laca, alimentée par une source captée depuis des siècles au niveau du chemin de la Côte. L’eau y arrive par une conduite gravitaire. Cette source coule sans discontinuer depuis des années et ne peut être arrêtée plus de quelques heures, sous peine de provoquer un débordement en amont.
 
Historiquement, la fontaine de la place du Laca alimentait aussi d’autres points d’eau, notamment le long du chemin de la Ferrandière. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter la revue Champagnier, entre histoire et patrimoine, disponible à la bibliothèque 😊
 
 
Et après usage ?
 
Une fois utilisée (ou non), l’eau quitte le village par deux réseaux distincts :
  • Les eaux usées sont collectées et dirigées vers des canalisations situées sous la route des Combettes. Elles sont ensuite envoyées vers Aquapole (au Fontanil-Cornillon), la grande station d’épuration qui traite les eaux de la plupart de l’agglomération. À noter : avant 2018, les eaux usées de Champagnier n’étaient pas traitées et se déversaient directement dans la nature…
  • Les eaux pluviales sont, elles, recueillies par un réseau séparé, qui collecte les eaux tombant sur les voiries, certains équipements et même la surverse de la fontaine de la place du Laca. Ces eaux, non souillées par définition, ne sont pas traitées, mais relâchées directement dans la nature, en contrebas de la route des combettes. D’où l’importance de maintenir une stricte séparation entre eaux usées et eaux pluviales.
 
 
Préserver notre ressource 🌍💧
 
Nous bénéficions d’une ressource exceptionnelle en eau, à la fois abondante et de grande qualité. Mais ce bien commun n’est pas inépuisable, ni à l’abri des pollutions, du gaspillage ou du changement climatique.
 
Préserver cette ressource, c’est préserver notre qualité de vie, notre autonomie et notre environnement. Chaque geste compte : économiser l’eau, éviter les produits polluants, entretenir ses installations… c’est contribuer, à son échelle, à la durabilité de ce bien précieux.
 
 
 
Rendez-vous la semaine prochaine pour la question de la semaine #81 ! 😉