Pollution de l’étang : les analyses de la DREAL
Le 12 février, environ 6m3 d’eau boueuse provenant d’une cuve de l’ancienne usine à gaz de la rue de la Méditerranée a été déversée de manière illicite dans le réseau pluvial par une entreprise travaillant sur un chantier privé.
Ces effluents se sont retrouvés dans l’étang de Thau devant la plage du Taurus.
Très vite, les services techniques municipaux, les pompiers, la police de l’eau de l’agglo et la gendarmerie étaient sur place. La canalisation pluviale a été obstruée et nettoyée.
Un premier barrage flottant avait été installé le jour même par le SDIS puis un second le surlendemain pour contenir la zone touchée.
Selon la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), « ces barrages ont permis de contenir l’essentiel du mélange turbide en fond de plage ».
Dans son rapport d’analyses, la DREAL indique que les eaux rejetées dans l’étang via le réseau pluvial étaient très chargées en matières en suspension, en composés organiques, en azote ammoniacal et significativement contaminées en divers métaux lourds, hydrocarbures et en PCB.
Ces contaminants caractérisent bien les résidus de l’ancienne activité de l’usine à gaz.
Le 14 février, les eaux prélevées à l’extérieur des barrages ne montraient plus que des traces de contamination métaux à des concentrations très faibles, proches ou inférieures aux normes de qualité environnementale.
La DREAL est en train de procéder à un dernier contrôle pour vérifier la présence de micro-polluants dans les sédiments de la zone touchée.
Parallèlement, les analyses effectuées sur les coquillages ne montrent aucun signe de pollution.
Compte tenu de ces résultats, les deux barrages flottants ont été enlevés.