mercredi 21 février, 18h : hommage à Missak Manouchian
Missak Manouchian
entrera au Panthéon le 21 février 2024,
A cette occasion,
Edouard Chaulet, Maire de Barjac,
Le Conseil Municipal,
Ont l’honneur de vous inviter à l’hommage qui lui sera rendu,
mercredi 21 février 2024 à 18h
au monument aux morts
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entrera au Panthéon le 21 février 2024,
A cette occasion,
Edouard Chaulet, Maire de Barjac,
Le Conseil Municipal,
Ont l’honneur de vous inviter à l’hommage qui lui sera rendu,
mercredi 21 février 2024 à 18h
au monument aux morts
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Missak Manouchian sera inhumé au Panthéon aux côtés de sa femme Mélinée lors d’un hommage solennel à l'occasion des 80 ans de son exécution
Né le 1er septembre 1906, il fut rescapé du génocide arménien. Réfugié avec son frère dans un orphelinat au sein de l’actuel Liban (à l’époque sous mandat français), il apprend le métier de menuisier et se consacre à la lecture et à l’écriture poétique.
Arrivé en France en 1924, Missak Manouchian exerce son métier de menuisier à Marseille, puis est embauché comme tourneur aux usines Citroën à Paris. Mais la crise provoque son licenciement. Passionné par la littérature arménienne et française, il suit des cours en auditeur libre à la Sorbonne et fonde une revue littéraire.
Il adhère au Parti communiste au lendemain de la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934 menées par les ligues d’extrême-droite. Il rejoint également la section française du Comité de secours de l’Arménie.
À la déclaration de guerre en 1939, Missak Manouchian est arrêté et emprisonné.
Pour obtenir sa libération, il déclare cesser toute activité militante et s’engage volontairement dans l’armée française. Il est alors affecté dans une unité stationnée dans le Morbihan.
Fin juin 1941, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne par les Allemands qui procèdent alors à des arrestations préventives dans les milieux communistes dans le contexte de l’opération Barbarossa.
Libéré faute de charges, il reprend son activité militante et intègre la Main d’œuvre immigrée (MOI).
En février 1943, il est versé dans l’organisation clandestine Francs-tireurs et partisans-Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI - branche militaire de la MOI), seul groupe résistant à mener des actions de lutte armée contre l’occupant à Paris. Nommé commissaire militaire de la région parisienne en août 1943, il a sous ses ordres une cinquantaine de militants. Les groupes de Manouchian mènent une trentaine d’opérations armées du mois d’août à la mi-novembre 1943, dont l’attentat contre le général allemand Julius Ritter, responsable en France de la réquisition de la main d’œuvre dans le cadre du Service du travail obligatoire.
Missak Manouchian est arrêté en région parisienne le 16 novembre 1943 par les brigades spéciales de la police française après une longue filature. Les autorités d’occupation allemande organisent en février 1944 un procès très médiatisé, notamment par «l’Affiche rouge», affiche xénophobe et antisémite qui vise à décrédibiliser l’action de ces résistants étrangers. Mais le placardage de plusieurs milliers d’exemplaires de cette affiche dans Paris occupé et la distribution de milliers de tracts qui les qualifient d’« armée du crime » a produit l'effet contraire. Loin de provoquer peurs et condamnations, elle éveille des manifestations de sympathie.
Cette affiche devient l'emblème de l’héroïsme et du courage des hommes et des femmes qui ont sacrifié leur vie pour libérer la France.
Missak Manouchian est condamné à mort le 19 février 1944 avec vingt-deux de ses camarades. Les hommes sont fusillés, Olga Bancic est quant à elle déportée et guillotinée en Allemagne.
Il fut fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien et déclaré « mort pour la France ».
Source : éduscol
Né le 1er septembre 1906, il fut rescapé du génocide arménien. Réfugié avec son frère dans un orphelinat au sein de l’actuel Liban (à l’époque sous mandat français), il apprend le métier de menuisier et se consacre à la lecture et à l’écriture poétique.
Arrivé en France en 1924, Missak Manouchian exerce son métier de menuisier à Marseille, puis est embauché comme tourneur aux usines Citroën à Paris. Mais la crise provoque son licenciement. Passionné par la littérature arménienne et française, il suit des cours en auditeur libre à la Sorbonne et fonde une revue littéraire.
Il adhère au Parti communiste au lendemain de la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934 menées par les ligues d’extrême-droite. Il rejoint également la section française du Comité de secours de l’Arménie.
À la déclaration de guerre en 1939, Missak Manouchian est arrêté et emprisonné.
Pour obtenir sa libération, il déclare cesser toute activité militante et s’engage volontairement dans l’armée française. Il est alors affecté dans une unité stationnée dans le Morbihan.
Fin juin 1941, il est interné au camp de Royallieu à Compiègne par les Allemands qui procèdent alors à des arrestations préventives dans les milieux communistes dans le contexte de l’opération Barbarossa.
Libéré faute de charges, il reprend son activité militante et intègre la Main d’œuvre immigrée (MOI).
En février 1943, il est versé dans l’organisation clandestine Francs-tireurs et partisans-Main d’œuvre immigrée (FTP-MOI - branche militaire de la MOI), seul groupe résistant à mener des actions de lutte armée contre l’occupant à Paris. Nommé commissaire militaire de la région parisienne en août 1943, il a sous ses ordres une cinquantaine de militants. Les groupes de Manouchian mènent une trentaine d’opérations armées du mois d’août à la mi-novembre 1943, dont l’attentat contre le général allemand Julius Ritter, responsable en France de la réquisition de la main d’œuvre dans le cadre du Service du travail obligatoire.
Missak Manouchian est arrêté en région parisienne le 16 novembre 1943 par les brigades spéciales de la police française après une longue filature. Les autorités d’occupation allemande organisent en février 1944 un procès très médiatisé, notamment par «l’Affiche rouge», affiche xénophobe et antisémite qui vise à décrédibiliser l’action de ces résistants étrangers. Mais le placardage de plusieurs milliers d’exemplaires de cette affiche dans Paris occupé et la distribution de milliers de tracts qui les qualifient d’« armée du crime » a produit l'effet contraire. Loin de provoquer peurs et condamnations, elle éveille des manifestations de sympathie.
Cette affiche devient l'emblème de l’héroïsme et du courage des hommes et des femmes qui ont sacrifié leur vie pour libérer la France.
Missak Manouchian est condamné à mort le 19 février 1944 avec vingt-deux de ses camarades. Les hommes sont fusillés, Olga Bancic est quant à elle déportée et guillotinée en Allemagne.
Il fut fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien et déclaré « mort pour la France ».
Source : éduscol