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DUO ERATO « Napoléon, l’Empire et la musique » Samedi 7 décembre à 18h30 au Palais Fesch


<br /> En cette année anniversaire des 250 ans de la naissance de Napoléon, le Duo ERATO propose un récital autour de l’Empereur et la musique. Pour aller à l’encontre de nombre d’idées reçues concernant la création artistique et la vie culturelle sous l’Empire, ce spectacle veut présenter sous un jour nouveau l’amour de l’Empereur pour la musique en général et l’opéra en particulier. Quatre représentations sont prévues entre le printemps et l’hiver 2019. <div style="position:relative; text-align : center; padding-bottom: 1em;"><br /> <img src="https://www.ajaccio.fr/photo/art/default/40401353-34344659.jpg?v=1575456009" alt="DUO ERATO « Napoléon, l’Empire et la musique » Samedi 7 décembre à 18h30 au Palais Fesch" title="DUO ERATO « Napoléon, l’Empire et la musique » Samedi 7 décembre à 18h30 au Palais Fesch" /><br /> </div><br /> <div><br /> <div style="text-align: justify;">À l’époque du Consulat et de l’Empire, « tout le monde savait jouer ou chanter », et dans la haute société les grandes dames rivalisaient parfois avec les virtuoses, comme la femme du général Moreau, pianiste renommée, la famille et l’entourage des Bonaparte, notamment l’Impératrice Joséphine, harpiste passionnée, et sa fille Hortense soliste et compositrice chevronnée. <br />   <br /> À cette période, on compte relativement peu de concerts publics et c’est essentiellement dans les salons qu’est intensivement jouée la musique, qui prend une part active à une sociabilité mondaine (salons de l’Impératrice, de la reine Hortense, des princesses Elisa, Caroline et Pauline…). <br />   <br /> L’Empereur quant à lui, de part sa corsitude et la proximité culturelle toscane, était très sensible aux mélodies italiennes. Il fera d’ailleurs venir à lui la plupart des compositeurs italiens de l’époque (Spontini, De Paer, Chérubini …). Il encouragea aussi beaucoup les compositeurs français tels que Méhul, Boieldieu et Grétry. <br />   <br /> Napoléon va par ailleurs installer à paris une troupe de chanteurs italiens pour enfin pouvoir faire jouer dans la capitale, réticente à l’époque, des « opéras serie » italiens (dont les œuvres de Paisiello que l’Empereur adorait). <br />   <br /> Cette « mini » révolution culturelle va permettre aussi de faire connaître aux publics français les opéras Mozartiens et ouvrir la voie à l’avènement du romantisme (Haydn, Beethoven...). <br />   <br />   <br /> <strong>Le programme :</strong> <br />   <br /> Le programme à proprement parlé est en cours d’élaboration et en phase de travail sur les arrangements piano. <br />   <br /> Mais la plupart des pièces des compositeurs importants seront abordées : œuvres de Paisiello, Cherubini, Spontini, Mercadante, Haydn, Beethoven, Grétry …etc… <br />   <br /> Le programme verra se succéder des mélodies, des romances, des airs d’opéra et des morceaux instrumentaux, émaillé d’éléments historiques et d’anecdotes sur les divers compositeurs, les goûts musicaux de l’Empereur et de sa famille, le rôle des salons dans la noblesse d’Empire. <br />   <br /> « Du moment qu’on aime » - Grétry (Zémire et Azor) <br />   <br /> « Tandis que tout sommeille » - Grétry (L’amant jaloux) <br />   <br /> « Un’aura amorosa » - Mozart (Cosi fan Tutte) <br />   <br /> « Nel’cor piu non mi sento » - Paisiello <br />   <br /> « Che faro senza Euridice » - Gluck (Orphée et Eurydice) <br />   <br /> « Vainement Pharaon, dans sa reconnaissance… » - Méhul (Joseph) <br />   <br /> « Suspendez à ces murs… » - Cherubini (Les Abencérages) <br />   <br /> « Saper Bramate » - Paisiello <br />   <br /> « En partant pour la Syrie » - Hortense de Beauharnais <br />   <br /> « Romances » - Dalayrac, Paer … <br />   <br /> « Le songe d’Ossian » - Lesueur (Ossian, ou les bardes) <br />   <br /> « Ecco l’ora savvicina » - Paisiello (il Barbiere di Siviglia) <br /> …etc…. , <br />   <br /> <strong>Les interprètes :</strong> <br />   <br />   <br /> <strong><em>Jean-Jacques Ottaviani :</em></strong> <br /> Ce ténor corse au parcours atypique, possède une voix ensoleillée et un geste musical qui lui permettent d’aborder avec brio et subtilité un répertoire très varié. <br /> Après avoir fait ses premières armes dans le chant polyphonique, il se tourne vers le théâtre, puis la comédie musicale. Autant d’expériences qui ont attisé sa passion du chant, l’amenant tout naturellement à se diriger vers le répertoire lyrique. <br /> Aux côtés d’Anne-Marie Grisoni, au sein du Conservatoire de Corse, et du baryton Jean-Paul Grisoni, il assoit sa technique vocale et s’épanouit dans les grandes œuvres du répertoire classique. Il reste fidèle au bel canto romantique (Donizetti, Bellini…) mais sa voix de ténor Di Grazia lui permet d’aborder avec un égal bonheur les œuvres de Mozart et Verdi. <br />   <br />   <br /> <strong><em>Laura Sibella :</em></strong> <br /> Née en 1983, Laura Sibella commence son éducation musicale à l'âge de cinq ans et entre au Conservatoire National de Région de Paris à dix ans. Elle y décroche un premier prix de piano à l'unanimité dans la classe d'Olivier Gardon avant d'intégrer le cycle de soliste du CNR de Paris dans la classe d'Emmanuel Mercier. À dix-neuf ans, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Brigitte Engerer et d'Emmanuel Mercier. Elle obtient en juin 2007 un premier prix mention très bien de piano et un premier prix de musique de chambre en formation deux pianos en juin 2009. <br /> Lauréate de nombreux concours nationaux et internationaux, elle remporte un premier prix aux concours de St Nom la Bretèche, Steinway, Concours des jeunes pianistes de Meknès au Maroc, prix du public au Concours Alain Marinaro et prix du public au 16e Concours International de Piano Premi Principat d'Andorra. <br />  </div> <br /> </div><br /> <br style="clear:both;"/><br />