LE MOUSTIQUE TIGRE ENJEUX D’UNE MOBILISATION PRÉCOCE
LE MOUSTIQUE TIGRE ENJEUX D’UNE MOBILISATION PRÉCOCE ET RENFORCÉE LOCALEMENT EN NORMANDIE
Nous attirons votre attention sur les précautions à prendre pour limiter sa prolifération.
Une implantation inexorable mais retardable
L’une des particularités de ce moustique est de très bien se développer dans les zones habitées car :
il n’a besoin que de très peu d’eau pour pondre ses œufs (une coupelle de fleurs, un bouchon d’eau etc.) ;
il vole assez mal et peu (rayon de 100 / 150m environ) et apprécie donc les secteurs où il peut tout faire à proximité de son lieu de naissance (se nourrir, se reposer, se reproduire) ;
contrairement aux autres moustiques, il pond ses œufs non pas à la surface de l’eau mais sur une surface solide (artificielle la plupart du temps) proche de la surface de l’eau.
Les femelles pondent plusieurs centaines d’œufs par semaine.
Les œufs ne poursuivent leur cycle de croissance qu’une fois entièrement recouverts d’eau (après des précipitations par exemple). La phase aquatique du cycle transformation de l’œuf en larve puis nymphe) dure environ 7 jours.
A noter
En l’absence d’eau, le moustique tigre ne peut donc pas terminer son cycle de reproduction. Le priver d’eau est le meilleur moyen de freiner son installation sur un territoire et ce, en limitant l’utilisation de produits larvicides et insecticides lorsque les bons gestes sont appliqués dès le départ. En l’absence de mesures de lutte préventive, et au vu de toutes les caractéristiques citées précédemment, le développement du moustique tigre est exponentiel.
L’étude des données nationales semble indiquer une cinétique assez rapide de colonisation d’une région. Il suffit en effet de quelques années seulement à une région pour multiplier par 10 le nombre de communes colonisées dès lors que le moustique y est implanté une première fois (5 à 6 ans en moyenne dans les différentes régions de France).
Les différents retours d’expérience montrent également que si le moustique est détecté précocement, il peut être possible de retarder son implantation en luttant rapidement.
Nous attirons votre attention sur les précautions à prendre pour limiter sa prolifération.
Une implantation inexorable mais retardable
L’une des particularités de ce moustique est de très bien se développer dans les zones habitées car :
il n’a besoin que de très peu d’eau pour pondre ses œufs (une coupelle de fleurs, un bouchon d’eau etc.) ;
il vole assez mal et peu (rayon de 100 / 150m environ) et apprécie donc les secteurs où il peut tout faire à proximité de son lieu de naissance (se nourrir, se reposer, se reproduire) ;
contrairement aux autres moustiques, il pond ses œufs non pas à la surface de l’eau mais sur une surface solide (artificielle la plupart du temps) proche de la surface de l’eau.
Les femelles pondent plusieurs centaines d’œufs par semaine.
Les œufs ne poursuivent leur cycle de croissance qu’une fois entièrement recouverts d’eau (après des précipitations par exemple). La phase aquatique du cycle transformation de l’œuf en larve puis nymphe) dure environ 7 jours.
A noter
En l’absence d’eau, le moustique tigre ne peut donc pas terminer son cycle de reproduction. Le priver d’eau est le meilleur moyen de freiner son installation sur un territoire et ce, en limitant l’utilisation de produits larvicides et insecticides lorsque les bons gestes sont appliqués dès le départ. En l’absence de mesures de lutte préventive, et au vu de toutes les caractéristiques citées précédemment, le développement du moustique tigre est exponentiel.
L’étude des données nationales semble indiquer une cinétique assez rapide de colonisation d’une région. Il suffit en effet de quelques années seulement à une région pour multiplier par 10 le nombre de communes colonisées dès lors que le moustique y est implanté une première fois (5 à 6 ans en moyenne dans les différentes régions de France).
Les différents retours d’expérience montrent également que si le moustique est détecté précocement, il peut être possible de retarder son implantation en luttant rapidement.
