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Fausses rumeurs et bonnes pratiques sur les réseaux sociaux

Nous vous relayons l’information de la gendarmerie des Yvelines concernant une fausse rumeur sur l’enlèvement d’enfant avec comme suspect un homme roulant en Tesla grise.
Nous profitons de ce message pour vous rappeler 5 règles à observer pour identifier les fake news en particulier via les réseaux sociaux.

1 – Vérifier et revérifier les sources
Généralement les informations que vous trouvez sur les réseaux sociaux n’émanent pas du réseau social lui-même et émane rarement de la personne qui l’a partagée. Bien sûr, il arrive qu’un internaute ou un site puisse avoir une information exclusive ou un scoop à côté desquels passent les médias, mais cela reste assez rare.
Dans l’écrasante majorité des cas, vous retrouverez les informations sous forme de liens externes qui renvoient vers un autre site.


Idéalement, pour vérifier cette information publiée sur les réseaux sociaux, il faudrait que vous la retrouviez sur un ou plusieurs autres sites officiels que vous connaissez.

Bien sûr, si vous avez confiance en votre réseau, et bien que l’information partagée par une des personnes de celui-ci puisse être vraie, il se pourrait que cette information ne soit pas complète et ne soit qu’une version de l’information.


C’est pourquoi, il faudrait également parfois faire preuve de mesure et attendre d’avoir différents échos avant de partager une information d’un réseau social.

2 – C’est faux par défaut
Un des moyens les plus simples pour ne pas publier de Fake News :


c’est de se dire que par défaut l’information est fausse tant qu’elle n’a pas été publiée par une source claire et bien définie.

Par source claire et bien définie, il faut entendre les médias exerçant depuis plusieurs années et jouissant d’une reconnaissance pour la qualité de leurs informations, les Agences de presses officielles, les sites institutionnels, un officiel impliqué par rapport au sujet en question, la présence d’un document authentique…

3 – Bien être sûr de l’origine d’une image
Vous vous êtes surement laissé avoir une ou deux fois en publiant certaines images. Or il s’est avéré par la suite qu’elles ne proviennent pas de votre pays ou qu’elles émanent d’un contexte différent.
Pour être sûr de partager la bonne image sur vos réseaux sociaux :


Google vous offre la possibilité de faire une recherche d’image inversée. En cliquant sur le petit appareil photo dans Google Images, vous pourrez insérer le lien de l’image sur laquelle vous avez un doute ou la télécharger directement, et Google vous montrera toutes les images qui y ressemblent dont il dispose dans sa base de données.
Ainsi, vous pourrez vous assurer que cette image n’est pas une ancienne photo tirée d’un autre pays et d’un autre contexte totalement différent.

Le même procédé peut être utilisé pour les vidéos avec le site InVid.


Ce site permet de déceler si une vidéo est truquée ou non, et si une image trouvée sur les réseaux sociaux est tirée ou non d’une vidéo.

4 – Vérifier sur des sites de Fact-Checking
Avec la prolifération de Fake News et pour éviter aux médias de perdre leurs crédibilités en reprenant de fausses informations des réseaux sociaux, de plus en plus de sites de Fact-Checking ont vu le jour.
Le Fact-checking consiste en la vérification des faits qui se propagent à grande ampleur sur les réseaux sociaux.


Plusieurs grands médias ont aujourd’hui une partie de leur rédaction dédiée au Fact-Checking, comme l’AFP par exemple.

5 – Faire preuve de bon sens
Le bon sens c’est justement de ne pas partager quelque chose sur laquelle vous avez le moindre doute, car en la publiant et si elle s’avère fausse, vous contribuerez à renforcer ce phénomène de propagation de Fake News et continuerez à faire le lit de ceux qui les propagent. Car oui, derrière ces Fake News se cachent des intérêts, qui peuvent être économiques, politiques ou sociaux, et génèrent aussi toute une économie, le plus souvent informelle.
Par ailleurs, les réseaux sociaux jouent sur nos émotions. Or en partageant en laissant parler ses émotions, cela nous pousse à éviter la réflexion.


Quoi de mieux que de réfléchir un moment avant de partager quelque chose qui pourrait être faux?