Chenilles processionnaires du chêne
Les Chenilles processionnaires du chêne arrivent dans notre commune.
Les Processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa D.&S.) et les Processionnaires du chêne (Thaumetopea processionea L.) sont des insectes (papillons) qui, au stade chenille, sont recouverts de poils urticants.
Ces poils, que l’on retrouve sur les chenilles du 3e au 5e stade larvaire, dans les cocons, dans les nids et dans les sites d’enfouissement sont dangereux pour l’Homme et les animaux domestiques.
Ils peuvent être à l’origine de réactions graves (respiratoires, cutanées, des muqueuses ou de l’œil). C’est également une menace pour les exploitations forestières (défoliation des espèces présentes en exploitation forestière ou dans les parcelles urbaines).
Les chenilles processionnaires du chêne sont potentiellement nocives d’avril à juillet lorsque les larves atteignent un stade de développement suffisant. Seuls les poils (soies) urticants que l’on retrouve sur les chenilles à partir du 3e stade larvaire, dans les cocons et dans les nids sont dangereux pour l’Homme et les animaux domestiques.Les poils visibles sur les chenilles ne sont pas ceux qui sont urticants ! Les poils urticants sont microscopiques et contenus dans des ballonnets sur le dos de la chenille, ils sont donc invisibles à l’œil nu.
La nuit, elles quittent en procession leur nid pour se nourrir.
La nymphose a généralement lieu dans le nid vers juin-juillet. Les nids abandonnés, contenant des débris d’exuvies larvaires et de nymphose ainsi qu’un nombre important de soies, peuvent encore garder leur potentiel urticant plusieurs années.
Plusieurs possibilités existent pour lutter contre cet envahisseur, au besoin en faisant intervenir des professionnels:
- L’échenillage, consiste à couper les branches porteuses de pontes ou nids, à l’aide d’un sécateur à long manche ou à perche, puis à les brûler. Action à réaliser sur les nids en hiver après les avoir repérés, avant le départ des chenilles. Mais gare aux poils urticants ! Vêtements couvrants, gants, lunettes et masque sont de rigueur. Les anciens nids restent urticants, mieux vaut les enlever.
- Le piège mécanique, pour intercepter les chenilles lors de leur descente de l’arbre. Sans attractif, sans insecticide, c’est un anneau en plastique qui se fixe autour du tronc et collecte les chenilles dans un sac hermétique contenant de la terre. Attendre ensuite que les chenilles se transforment en chrysalides pour les trier de la terre sans risque urticant et les brûler. Prévoir un piège par arbre portant des nids. Simple, sans risque, non polluant et peu coûteux ! Juste de la patience… On peut aussi placer des bandes de glu autour du tronc comme indicateur.
- Le traitement biologique, à base de Bacillus thurengiensis, bactérie pathogène spécifique des chenilles, non toxique, utilisable en agriculture biologique. Conduit à l’arrêt de l’alimentation des chenilles et à leur mort. Il est à utiliser de septembre à décembre.
- Le piégeage par confusion sexuelle attire les papillons mâles par des phéromones sexuelles de synthèse. Les papillons sont capturés dans le piège ou sur les plaques de glu. À utiliser de juin à septembre pendant le vol des adultes, en quantité suffisante par rapport à la surface à traiter.
- La prévention agroécologique, favorise la régulation naturelle, en installant des nichoirs à mésanges qui mangent les chenilles, la mésange charbonnière en particulier les mange à tous stades et perfore les cocons ! Plus de biodiversité en général est favorable, le coucou gris et la huppe fasciée consomment les chenilles, comme le calosome, redoutable prédateur coléoptère ou la micro guêpe qui parasite les chenilles.
Il n’y a pas de produit chimique de synthèse autorisé actuellement pour la lutte contre cette chenille. Attention à la chenille processionnaire du chêne, de caractéristiques et lutte semblables, sauf pour le piège autour du tronc car elle ne s’enfouit pas au sol mais reste dans le cocon pour la métamorphose.
Les Processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa D.&S.) et les Processionnaires du chêne (Thaumetopea processionea L.) sont des insectes (papillons) qui, au stade chenille, sont recouverts de poils urticants.
Ces poils, que l’on retrouve sur les chenilles du 3e au 5e stade larvaire, dans les cocons, dans les nids et dans les sites d’enfouissement sont dangereux pour l’Homme et les animaux domestiques.
Ils peuvent être à l’origine de réactions graves (respiratoires, cutanées, des muqueuses ou de l’œil). C’est également une menace pour les exploitations forestières (défoliation des espèces présentes en exploitation forestière ou dans les parcelles urbaines).
Les chenilles processionnaires du chêne sont potentiellement nocives d’avril à juillet lorsque les larves atteignent un stade de développement suffisant. Seuls les poils (soies) urticants que l’on retrouve sur les chenilles à partir du 3e stade larvaire, dans les cocons et dans les nids sont dangereux pour l’Homme et les animaux domestiques.Les poils visibles sur les chenilles ne sont pas ceux qui sont urticants ! Les poils urticants sont microscopiques et contenus dans des ballonnets sur le dos de la chenille, ils sont donc invisibles à l’œil nu.
La nuit, elles quittent en procession leur nid pour se nourrir.
La nymphose a généralement lieu dans le nid vers juin-juillet. Les nids abandonnés, contenant des débris d’exuvies larvaires et de nymphose ainsi qu’un nombre important de soies, peuvent encore garder leur potentiel urticant plusieurs années.
Plusieurs possibilités existent pour lutter contre cet envahisseur, au besoin en faisant intervenir des professionnels:
- L’échenillage, consiste à couper les branches porteuses de pontes ou nids, à l’aide d’un sécateur à long manche ou à perche, puis à les brûler. Action à réaliser sur les nids en hiver après les avoir repérés, avant le départ des chenilles. Mais gare aux poils urticants ! Vêtements couvrants, gants, lunettes et masque sont de rigueur. Les anciens nids restent urticants, mieux vaut les enlever.
- Le piège mécanique, pour intercepter les chenilles lors de leur descente de l’arbre. Sans attractif, sans insecticide, c’est un anneau en plastique qui se fixe autour du tronc et collecte les chenilles dans un sac hermétique contenant de la terre. Attendre ensuite que les chenilles se transforment en chrysalides pour les trier de la terre sans risque urticant et les brûler. Prévoir un piège par arbre portant des nids. Simple, sans risque, non polluant et peu coûteux ! Juste de la patience… On peut aussi placer des bandes de glu autour du tronc comme indicateur.
- Le traitement biologique, à base de Bacillus thurengiensis, bactérie pathogène spécifique des chenilles, non toxique, utilisable en agriculture biologique. Conduit à l’arrêt de l’alimentation des chenilles et à leur mort. Il est à utiliser de septembre à décembre.
- Le piégeage par confusion sexuelle attire les papillons mâles par des phéromones sexuelles de synthèse. Les papillons sont capturés dans le piège ou sur les plaques de glu. À utiliser de juin à septembre pendant le vol des adultes, en quantité suffisante par rapport à la surface à traiter.
- La prévention agroécologique, favorise la régulation naturelle, en installant des nichoirs à mésanges qui mangent les chenilles, la mésange charbonnière en particulier les mange à tous stades et perfore les cocons ! Plus de biodiversité en général est favorable, le coucou gris et la huppe fasciée consomment les chenilles, comme le calosome, redoutable prédateur coléoptère ou la micro guêpe qui parasite les chenilles.
Il n’y a pas de produit chimique de synthèse autorisé actuellement pour la lutte contre cette chenille. Attention à la chenille processionnaire du chêne, de caractéristiques et lutte semblables, sauf pour le piège autour du tronc car elle ne s’enfouit pas au sol mais reste dans le cocon pour la métamorphose.