COVID – NOTRE VILLAGE AUSSI EST CONCERNE.
Un dunois, touché comme d’autres habitants de notre village, témoigne…
« Dix-huit jours de galère !!
Dix-huit jours après mes premiers symptômes voici quelques mots, sur l’évolution de la maladie telle que je l’ai subie : plus de seize jours de fièvre, des courbatures comme des coups, l’hospitalisation tant redoutée.
Se retrouver face à soi.
18 jours, cela correspond juste aux dates du début de ma maladie.
18 jours, soient 432 heures. Des heures que je craignais bien être les dernières.
18 jours dont 16 avec de la fièvre durant lesquels les courbatures ressemblent à des coups de poignard, suivies de la toux qui me font prendre conscience que ce virus est vraiment dangereux.
Un ouragan a touché mon corps
C’est alors l’hospitalisation, à la suite de la visite du Docteur PAILLE que je remercie sincèrement pour sa prise de risque car quand vous avez la Covid vous ressemblez plus à un pestiféré qu’à un humain.Après qu’il se soit entretenu par téléphone avec mon Médecin, le docteur Nahon, la décision a été prise d’aller faire des examens à l’hôpital.
Une ambulance vient me chercher à mon domicile et c’est là que mes « yeux » prennent la conscience du danger.Je me retrouve comme d’autres aux urgences de l’hôpital d’Annecy, où j’entends les gémissements de malade qui n’auront peut-être pas la même chance que moi de sortir rapidement de cet enfer !
Cette maladie n’a pas de visage, elle n’a pas de sens, de cible, de logique non plus…
Je me dis que je suis dans la force de l’âge et que mon corps va se battre, que l’oxygène que je prends va me raccrocher à la vie ! Comme beaucoup peut-être, je ne me sentais pas particulièrement inquiété par cette Covid-19. Ne disait-on pas que c’était « un peu comme la grippe » ?
Je souhaite témoigner pour aider les médecins, les infirmiers et tout le personnel médical qui se battent jour et nuit pour nous sortir de ce Virus ; mais je souhaite aussi remercier ma compagne qui m’a supporté et m’a aidé à surmonter ces jours difficiles et qui elle aussi a été contaminée.
J’entends nos médecins, ils sont dépités de constater nos comportements d’enfants gâtés, qui n’ont aucun respect des consignes de sécurité ni des gestes barrières !
Chacun n’en fait qu’à sa tête, puisque la Covid n’arrive qu’aux autres et n’est qu’une grippette !!
Pour l’heure, ces dix-huit jours de lutte contre la maladie me confirment que nul n’est à l’abri d’une contamination.
Ces moments que je viens de vivre m’ont fait toucher du doigt en ces temps difficiles que l’humanité qui nous lie est indispensable à la vie.
Mon docteur me surveille de loin, et cela apaise mes angoisses !
Le dévouement du corps médical, de mon médecin qui m’a téléphoné régulièrement jusqu’à ma guérison, libératrice ! et pour qui je n’aurai assez de remerciements pour son dévouement m’a vraiment soutenu.. Merci Docteur !
Derrière ces sourires, ces appels téléphoniques, ces visites à domicile, les infirmières, la kinésithérapeute il y a bien-sûr le professionnalisme des équipes de santé !
Mais aussi une forme d’impuissance pour ces hommes et ces femmes.
Pourquoi certains s’en sortent et d’autres non, malgré la même énergie à vouloir les sauver ?
Je peux regarder plus loin maintenant que je vais mieux. De ces mots je veux me nourrir etsourire à la vie avec de nouveaux yeux qui me montrent toutes ces petites choses qui nous lient à cette belle vie.
Je souhaite un bon rétablissement à tous les malades et beaucoup de courage aux personnels soignants pour les semaines, les mois à venir.
Merci la vie ! »
Ce qui se passe n’est pas bénin du tout.
N’oubliez pas que le virus se propage par nous parce qu’on néglige d’appliquer correctement les gestes barrières, ou bien que certains pensent que ces règles qui nous sont imposées ne servent à rien.
Nous sommes une partie de la solution pour endiguer au plus vite la progression du virus, alors appliquons au jour le jour les simples règles sanitaires qui nous sont demandées pour que tous profitent de leur vie.
« Dix-huit jours de galère !!
Dix-huit jours après mes premiers symptômes voici quelques mots, sur l’évolution de la maladie telle que je l’ai subie : plus de seize jours de fièvre, des courbatures comme des coups, l’hospitalisation tant redoutée.
Se retrouver face à soi.
18 jours, cela correspond juste aux dates du début de ma maladie.
18 jours, soient 432 heures. Des heures que je craignais bien être les dernières.
18 jours dont 16 avec de la fièvre durant lesquels les courbatures ressemblent à des coups de poignard, suivies de la toux qui me font prendre conscience que ce virus est vraiment dangereux.
Un ouragan a touché mon corps
C’est alors l’hospitalisation, à la suite de la visite du Docteur PAILLE que je remercie sincèrement pour sa prise de risque car quand vous avez la Covid vous ressemblez plus à un pestiféré qu’à un humain.Après qu’il se soit entretenu par téléphone avec mon Médecin, le docteur Nahon, la décision a été prise d’aller faire des examens à l’hôpital.
Une ambulance vient me chercher à mon domicile et c’est là que mes « yeux » prennent la conscience du danger.Je me retrouve comme d’autres aux urgences de l’hôpital d’Annecy, où j’entends les gémissements de malade qui n’auront peut-être pas la même chance que moi de sortir rapidement de cet enfer !
Cette maladie n’a pas de visage, elle n’a pas de sens, de cible, de logique non plus…
Je me dis que je suis dans la force de l’âge et que mon corps va se battre, que l’oxygène que je prends va me raccrocher à la vie ! Comme beaucoup peut-être, je ne me sentais pas particulièrement inquiété par cette Covid-19. Ne disait-on pas que c’était « un peu comme la grippe » ?
Je souhaite témoigner pour aider les médecins, les infirmiers et tout le personnel médical qui se battent jour et nuit pour nous sortir de ce Virus ; mais je souhaite aussi remercier ma compagne qui m’a supporté et m’a aidé à surmonter ces jours difficiles et qui elle aussi a été contaminée.
J’entends nos médecins, ils sont dépités de constater nos comportements d’enfants gâtés, qui n’ont aucun respect des consignes de sécurité ni des gestes barrières !
Chacun n’en fait qu’à sa tête, puisque la Covid n’arrive qu’aux autres et n’est qu’une grippette !!
Pour l’heure, ces dix-huit jours de lutte contre la maladie me confirment que nul n’est à l’abri d’une contamination.
Ces moments que je viens de vivre m’ont fait toucher du doigt en ces temps difficiles que l’humanité qui nous lie est indispensable à la vie.
Mon docteur me surveille de loin, et cela apaise mes angoisses !
Le dévouement du corps médical, de mon médecin qui m’a téléphoné régulièrement jusqu’à ma guérison, libératrice ! et pour qui je n’aurai assez de remerciements pour son dévouement m’a vraiment soutenu.. Merci Docteur !
Derrière ces sourires, ces appels téléphoniques, ces visites à domicile, les infirmières, la kinésithérapeute il y a bien-sûr le professionnalisme des équipes de santé !
Mais aussi une forme d’impuissance pour ces hommes et ces femmes.
Pourquoi certains s’en sortent et d’autres non, malgré la même énergie à vouloir les sauver ?
Je peux regarder plus loin maintenant que je vais mieux. De ces mots je veux me nourrir etsourire à la vie avec de nouveaux yeux qui me montrent toutes ces petites choses qui nous lient à cette belle vie.
Je souhaite un bon rétablissement à tous les malades et beaucoup de courage aux personnels soignants pour les semaines, les mois à venir.
Merci la vie ! »
Ce qui se passe n’est pas bénin du tout.
N’oubliez pas que le virus se propage par nous parce qu’on néglige d’appliquer correctement les gestes barrières, ou bien que certains pensent que ces règles qui nous sont imposées ne servent à rien.
Nous sommes une partie de la solution pour endiguer au plus vite la progression du virus, alors appliquons au jour le jour les simples règles sanitaires qui nous sont demandées pour que tous profitent de leur vie.