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Retour en image - Journée patrimoine COPAM

Samedi 20 septembre, lors des journées du patrimoine, le Conservatoire du Patrimoine Automobile et Militaire (COPAM) avait ouvert ses portes au public.
À cette occasion, une commémoration avec dépôt de gerbes a eu lieu au pied de la stèle qui rend hommage à la fois aux milliers de prisonniers qui y furent internés pendant la Deuxième Guerre mondiale, et aux Garchizois et Fourchambaultais qui les ont aidés.

À cette occasion, deux collégiens du Conseil Municipal Jeunes de Garchizy : Lya PESSON et Mattéo NOURISSIER ont lu une allocution et déposé une gerbe. Ils ont impressionné notre sénatrice Nadia SOLLOGOUB qui a accepté de poser avec eux pour un souvenir qu’ils ont bien mérité.

Allocution du CMJ Garchizy :

"Aujourd’hui, nous sommes rassemblés dans ce lieu chargé d’histoire, devant cette stèle de mémoire, pour honorer les hommes qui ont connu ici l’épreuve de la captivité, de la séparation, du silence… Les prisonniers. Nous rendons aussi hommage à ces femmes et à ces hommes de Garchizy et de Fourchambault qui ont aidé ces prisonniers à améliorer leur quotidien, voire à s’évader dans un contexte dangereux pour eux-mêmes.

En tant que jeunes élèves, nous avons appris en classe ce que furent les guerres, les conflits, les privations. Mais venir sur un site, le stalag 154 ou des milliers de prisonniers : plus de 10 000 dit-on, c’est autre chose. C’est ressentir encore le poids du passé, entendre les murmures du souvenir dans les murs, sur la terre.
Les prisonniers qui ont vécu ici n’étaient pas des criminels. Ils étaient des soldats, des résistants, peut-être des civils, pris dans la tempête de l’Histoire. Leur quotidien était fait d’attente, de peur, d’espoir aussi. Ils ont souffert, mais ils ont tenu bon. Ils ont gardé leur dignité.

Nous ne sommes pas là seulement pour nous souvenir. Nous sommes là pour transmettre. Car la mémoire ne vit que si elle est partagée. Nous devons, à notre tour, porter ces histoires. Les raconter, les écrire, les faire vivre, pour que jamais l’oubli ne remplace la vérité, pour que la paix reste un choix, jamais une chance.
Aujourd’hui, au nom des prisonniers du Stalag 154, de tous ceux qui les ont aidés, parfois au péril de leur vie, nous disons : nous n’oublierons pas
."