Honorer les disparus "80 ans de la libération"
Le bourg se prépare pour le 80ème anniversaire de la libération
Depuis quelques jours des fanions tricolores envahissent les vitrines des boutiques et les rues se parent de gerbes de blés et autres drapeaux tricolores ? Les commerçants s’associent au Musée pour célébrer le 80e anniversaire des Combats d’Estivareilles et de la Libération de la Loire. C’est dans notre petit village du Haut-Forez que le repli d’une colonne allemande, lourdement armée, venant du Puy-en-Velay a été stoppé par une poignée de résistants, débouchant sur la reddition de l’occupant dans la nuit du 21 au 22 août 1944. Le 21 août 1944, deux jours après que les allemands est évacués la ville de Saint-Étienne, les résistants acculent plus de 800 soldats nazis (la colonne est constituée de soldats de la Wehrmacht, de soldats Tatars et de miliciens) remontant du Puy-en-Velay vers Lyon dans la cuvette au niveau du bourg, les empêchant de redescendre dans la plaine et de reprendre Saint-Étienne. Les combats furent durs, des exactions ont été commises….
Pour commémorer les 80 ans de ces combats et les neuf combattants de l’Armée Secrète morts dans les affrontements, le village se prépare. La cérémonie commémorative des combats d’Estivareilles et de la Libération du département aura lieu le dimanche 1er septembre 2024, l’après-midi, à 15h50.
A noter : Un parcours mémoriel sur les lieux des combats (entre le Puy > Estivareilles) est organisé par l’Office national des combattants et victimes de guerre de la Haute-Loire. Un bus partira de Saint-Etienne à 7h50, renseignement/réservation : ONaCVG 42 au 04 77 91 14 18.
Le parcours se terminera par la Cérémonie commémorative d’Estivareilles à 15h50.
En se promenant avec sa mamie Aaron était curieux de savoir pourquoi un bouquet de fleurs était installé sur une stèle aux abords du hameau du Sapet.
Les Allemands sont là. Les fusils-mitrailleurs de l’AS entrent en action. La colonne stoppe. Le GMO “Bir Hakeim” reçoit le renfort du groupe “Sanvoisin”. Ensemble, ils sont une soixantaine, en face, plusieurs centaines… Les Allemands tentent de prendre les résistants en tenaille. Les positions des FFIdeviennent de plus en plus difficiles à tenir. En début de soirée, Marey ordonne le repli. La colonne est stoppée, pour la nuit, aux portes d’Usson-en-Forez. À 1 h du matin, le 21 août, le commandant Marey réunit les officiers au PC du GMO “18 juin”, à La Chapelle-en-Lafaye. L’itinéraire de la colonne ennemie reste inconnu : vont-ils emprunter la D104 par Apinac ou la D498 par Saint-Bonnet-le-Château (Estivareilles) ? L’ordre est donné de bloquer toutes possibilités de fuite. Le sous-lieutenant “Robert” (Régis Perrin du GMO"15 août") est chargé du dynamitage du pont sur l’Andrable. L’opération est prévue à 2 h du matin. Le sous-lieutenant “Jacques” (Albert
Jamet) du GMO "Bir Hakeim, aura la charge de détruire "à vue" les ponts de la Plagne et desVerroux, si les Allemands s’engagent sur ce tracé. La cuvette d’Estivareilles est ainsi contrôlée. Les différents GMO (“Bir Hakeim”, “18 juin”,"15 août" et les autres… sont en position. La colonne poursuit son avancée, harcelée de tous côtés par les maquis omniprésents. Au Sapet, Jean Fayard tombe en affrontant, avec “Bir Hakeim” un ennemi bien supérieur en nombre. Les attaques, avec les différents groupes de l’AS, sont violentes. Le GMO “18 juin”, débordé sous le nombre et l’armement de l’ennemi, décroche. Henri Mathieu, tireur au fusil-mitrailleur, reste à son poste pour ralentir jusqu’à la dernière minute la progression de l’adversaire. Il meurt frappé d’une balle en plein front. Le long convoi allemand est stoppé par la coupure du pont à l’entrée du village. L’ennemi tente, en vain, une attaque en direction de Pommiers. Sur la route de la Chapelle, ce sont les maquisards Rist, Maguetti, Thévenon et Gros qui tombent sous les balles ennemies… Les Allemands pénètrent dans le village… mais ils sont pris au piège. La délégation du Souvenir Français de St Bonnet dépose chaque année un bouquet de fleurs à la stèle du Sapet mais également à la stèle du Commandant Marey (croisement d’Apinac-Usson-Estivareilles) et à la stèle qui se trouve route de La Chapelle en Lafaye.
Depuis quelques jours des fanions tricolores envahissent les vitrines des boutiques et les rues se parent de gerbes de blés et autres drapeaux tricolores ? Les commerçants s’associent au Musée pour célébrer le 80e anniversaire des Combats d’Estivareilles et de la Libération de la Loire. C’est dans notre petit village du Haut-Forez que le repli d’une colonne allemande, lourdement armée, venant du Puy-en-Velay a été stoppé par une poignée de résistants, débouchant sur la reddition de l’occupant dans la nuit du 21 au 22 août 1944. Le 21 août 1944, deux jours après que les allemands est évacués la ville de Saint-Étienne, les résistants acculent plus de 800 soldats nazis (la colonne est constituée de soldats de la Wehrmacht, de soldats Tatars et de miliciens) remontant du Puy-en-Velay vers Lyon dans la cuvette au niveau du bourg, les empêchant de redescendre dans la plaine et de reprendre Saint-Étienne. Les combats furent durs, des exactions ont été commises….
Pour commémorer les 80 ans de ces combats et les neuf combattants de l’Armée Secrète morts dans les affrontements, le village se prépare. La cérémonie commémorative des combats d’Estivareilles et de la Libération du département aura lieu le dimanche 1er septembre 2024, l’après-midi, à 15h50.
A noter : Un parcours mémoriel sur les lieux des combats (entre le Puy > Estivareilles) est organisé par l’Office national des combattants et victimes de guerre de la Haute-Loire. Un bus partira de Saint-Etienne à 7h50, renseignement/réservation : ONaCVG 42 au 04 77 91 14 18.
Le parcours se terminera par la Cérémonie commémorative d’Estivareilles à 15h50.
En se promenant avec sa mamie Aaron était curieux de savoir pourquoi un bouquet de fleurs était installé sur une stèle aux abords du hameau du Sapet.
Les Allemands sont là. Les fusils-mitrailleurs de l’AS entrent en action. La colonne stoppe. Le GMO “Bir Hakeim” reçoit le renfort du groupe “Sanvoisin”. Ensemble, ils sont une soixantaine, en face, plusieurs centaines… Les Allemands tentent de prendre les résistants en tenaille. Les positions des FFIdeviennent de plus en plus difficiles à tenir. En début de soirée, Marey ordonne le repli. La colonne est stoppée, pour la nuit, aux portes d’Usson-en-Forez. À 1 h du matin, le 21 août, le commandant Marey réunit les officiers au PC du GMO “18 juin”, à La Chapelle-en-Lafaye. L’itinéraire de la colonne ennemie reste inconnu : vont-ils emprunter la D104 par Apinac ou la D498 par Saint-Bonnet-le-Château (Estivareilles) ? L’ordre est donné de bloquer toutes possibilités de fuite. Le sous-lieutenant “Robert” (Régis Perrin du GMO"15 août") est chargé du dynamitage du pont sur l’Andrable. L’opération est prévue à 2 h du matin. Le sous-lieutenant “Jacques” (Albert
Jamet) du GMO "Bir Hakeim, aura la charge de détruire "à vue" les ponts de la Plagne et desVerroux, si les Allemands s’engagent sur ce tracé. La cuvette d’Estivareilles est ainsi contrôlée. Les différents GMO (“Bir Hakeim”, “18 juin”,"15 août" et les autres… sont en position. La colonne poursuit son avancée, harcelée de tous côtés par les maquis omniprésents. Au Sapet, Jean Fayard tombe en affrontant, avec “Bir Hakeim” un ennemi bien supérieur en nombre. Les attaques, avec les différents groupes de l’AS, sont violentes. Le GMO “18 juin”, débordé sous le nombre et l’armement de l’ennemi, décroche. Henri Mathieu, tireur au fusil-mitrailleur, reste à son poste pour ralentir jusqu’à la dernière minute la progression de l’adversaire. Il meurt frappé d’une balle en plein front. Le long convoi allemand est stoppé par la coupure du pont à l’entrée du village. L’ennemi tente, en vain, une attaque en direction de Pommiers. Sur la route de la Chapelle, ce sont les maquisards Rist, Maguetti, Thévenon et Gros qui tombent sous les balles ennemies… Les Allemands pénètrent dans le village… mais ils sont pris au piège. La délégation du Souvenir Français de St Bonnet dépose chaque année un bouquet de fleurs à la stèle du Sapet mais également à la stèle du Commandant Marey (croisement d’Apinac-Usson-Estivareilles) et à la stèle qui se trouve route de La Chapelle en Lafaye.
