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La question de la semaine #2

La question de la semaine, votre nouveau format d’information hebdomadaire sur le compte Illiwap de la commune de Champagnier. Chaque semaine, retrouvez une brève sur une question qui nous est régulièrement posée.
 
Episode #2 : Comment fonctionne le service minimum? 
 
Lorsque qu'un mouvement social est annoncé, il appartient à chaque professeur·e des écoles de déclarer, à l'éducation nationale, son intention de se mettre en grève 48h, avec au moins un jour ouvré, avant le début de celui-ci. Ces intentions sont communiquées aux communes en amont du mouvement, seulement à titre indicatif, car elles n'imposent pas aux enseignant.e.s de faire grève de manière effective.
 
Si le pourcentage de gréviste au sein d'un même établissement est inférieur à 25%, soit une enseignante à l'école de Champagnier, alors les élèves sont répartis dans les quatre autres classes. 
 
Pour autant considérant la contrainte que représente la prise en charge d'enfants supplémentaires dans une classe, il est régulièrement proposé aux parents qui auraient une solution de repli, comme en cas d'enseignants malades, de ne pas scolariser leurs enfants ce jour-là. 
 
Si le pourcentage de gréviste au sein de l'établissement est supérieur ou égal à 25%, soit deux enseignantes ou plus à Champagnier, alors l'éducation nationale propose aux communes qui en auraient les moyens de mettre en place un service minimum avec leurs propres agents. 
 
La mise en place d'un service minimum n'est pour les communes ni obligatoire ni systématique, ainsi de nombreuses communes ne souhaitent pas ou ne sont pas en capacité de mettre en place ce type de service lors des mouvements sociaux. 
 
A Champagnier, la mise en place d'un service minimum est étudiée au cas par cas en fonction du nombre de professeure des écoles gréviste mais aussi en fonction, potentiellement, du nombre d'agent communal gréviste. Si les conditions d'accueils sont jugées satisfaisantes alors, le service minimum est proposé par le service enfance-jeunesse dans les locaux des 4 vents. 
 
La mise en place d'un service minimum nécessitant une importante réorganisation, un appel à la solidarité est là aussi lancé aux parents qui auraient la possibilité de garder leur enfant afin de permettre un accueil dans les meilleurs conditions, des élèves des classes en grève comme des autres élèves qui bénéficient comme les autres jours des services périscolaires et de la restauration scolaire. 
 
Rappelons enfin que sans solidarité et compréhension entre parents, collectivité et enseignantes, ces accueils ne seraient pas possibles et qu'au travers de ces mouvements sociaux, les personnels de l'éducation nationale ont à cœur la défense de l'école publique.
 
 
Rendez-vous la semaine prochaine pour la question de la semaine #3! 😉👍