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La question de la semaine #11

La question de la semaine, votre format d’information hebdomadaire sur le compte Illiwap de la commune de Champagnier. Chaque semaine, retrouvez une brève sur une question qui nous est régulièrement posée.
 
Episode #11 : A quoi sert le câble installé en haut de la combe de Champagnier?
 
 
Depuis une douzaine d'années la commune de Champagnier et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) vivent un partenariat des plus fructueux.
 
Dans le cadre d'une convention pluri-annuelle, la LPO réalise ainsi entre autres choses :
  • le suivi écologique du refuge LPO situé dans la parc Gabriel Velten autour de la mairie ;
  • l'installation et le suivi d'1 nichoir pour chouette effraie installé dans le clocher de l'église ;
  • l'installation et le suivi de 5 nichoirs à chouette chevêche installés en divers points de la commune ;
  • la création d'une marre et la plantation d'arbres tétards sur l'ancien terrain de foot ;
  • de nombreuses animations de découverte et de sensibilisation à la nature à destination des enfants de l'école, du centre de loisirs et des habitants du village.  
 
Dans ce contexte, la LPO a sollicitée la municipalité en 2022 dans le but de pouvoir installer deux écuroducs, l'un rue de Chamrousse entre Pont-de-Claix et Champagnier, l'autre en haut de la combe de Champagnier.
 
Alors qu'est-ce qu'un écuroduc?
 
C'est un système de cordage qui permet de pallier à l'absence de jointure naturelle des branches d'arbres au-dessus d'une route et qui permet aux écureuils de traverser cette route en sécurité. L'écuroduc restaure une rupture de continuité de la trame verte.
 
Par délibération du conseil municipal du 12 décembre 2022, le conseil municipal a validé la convention multipartite qui a permis la réalisation de ces deux passages à écureuil roux - plus communément appelés écuroducs - financés entièrement par Grenoble Alpes Métropole, la région Auvergne Rhône Alpes et le département de l'Isère. 
 
Les emplacements ont été choisi en fonction de plusieurs caractéristiques :
  • la présence d'observations de mortalité ;
  • la possibilité technique d'installer les ouvrages (présence de grands arbres solides et sains de part et d'autre de la route)
  • l'accord des propriétaires des parcelles, de la commune concernée et du gestionnaire de la route.
 
Souhaitons que ces installations légères mais importantes permettent à nos amis à quatre pattes et à poils roux de traverser la route en toute sécurité !
 
 
Rendez-vous la semaine prochaine pour la question de la semaine #12! 😉