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Compte rendu de la réunion publique de la zone d'aménagement MAS D’ARRENQUE (Nord) & BARBIERE (Sud) du 17 février

Compte rendu de la réunion publique de la zone d'aménagement MAS D’ARRENQUE (Nord) & BARBIERE (Sud) du 17 février





eweisrock
lun 06/03/2023 - 14:58



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Présentation des enjeux d'aménagement

GAU rappelle que les objectifs de cette première réunion de concertation sont de présenter les périmètres en projet, la programmation urbaine et les enjeux du projet. Le plan local d'urbanisme de la commune a identifié les deux périmètres, depuis 2017, comme étant les prochains secteurs d'extension de la ville pour faire face à l'augmentation de la population. M. le Maire précise que ce sont les derniers terrains constructibles sur la commune et que la zone d'aménagement concertée (ZAC) permettra d'en maîtriser les constructions et le paysage.

GAU indique que le périmètre du futur quartier Mas d'Arrenque (15,93 ha) se situe à l'entrée Nord de la ville et le quartier Barbière (5,16 ha) sur la frange Sud, entre la zone d'activités industrielles et les lotissements d'habitation existants, et à proximité du ruisseau de Barbière.

Une voie interquartier passe à travers les deux quartiers et une partie des rues existantes pour constituer un moyen secondaire de traverser la ville et donc d'améliorer la circulation aujourd'hui concentrée sur la RD613, en coeur de ville.

Le positionnement de ces périmètres aux franges de la ville induit un enjeu important de reconstitution d'un paysage qualitatif, au contact des grands paysages existants (massif de la Gardiole, par exemple). GAU relève également les enjeux de réduction des vis-à-vis et la gestion des dénivelés avec les habitations existantes, qui devront faire l'objet d'une attention particulière.


Les deux quartiers accueilleront en tout environ 320 logements, construits progressivement sur une dizaine d'années, ainsi qu'un équipement public, des commerces et services de proximité ainsi que des logements touristiques de type petits chalets ("éco-lodge").

Un dossier plus détaillé du diagnostic de l'atelier GAU a été mis à disposition, en mairie, accompagné par un registre pour les questions, à l'attention des habitants.  Une deuxième réunion de concertation est prévue pour permettre de poursuivre les échanges et d'intégrer celles et ceux qui n'auraient pas pu assister à cette première réunion.



Questions/Réponses :

Sur l'aménagement du lien interquartiers

Ne craignez vous pas que la rocade deviennent trop passante et insupportable pour les habitants ?

Le bruit de la rocade ne va t-il pas être une gêne pour les habitants à proximité ?



Le terme de rocade peut renvoyer à une image de circulation rapide et polluante. Hors, l'objectif est que ce nouvel "itinéraire bis" de traversée de la commune serve également à la desserte locale des futurs logements. Les intersections avec les entrées des hameaux d'habitations, ainsi que les dispositifs de ralentissement complémentaires, pourront réguler les vitesses, apaiser la circulation et éviter les nuisances sonores.


 



Sur l'intégration des contraintes environnementales

Les opérations intègrent-elles des mesures de protection du massif de la Gardiole ?

Comment urbaniser ces espaces permet-il de répondre aux enjeux écologiques de préservation de la nature et de la ressource en eau ?



Maîtriser l'urbanisation de la commune signifie organiser harmonieusement les futures implantations des logements et activités de la commune, en veillant à limiter la consommation de terrains agricoles et naturels et à éviter l'étalement des nouvelles construction vers les sites naturels protégés. Le processus du projet est effectué en plusieurs temps, dont le premier est un diagnostic approndi des enjeux du territoire. La commune est accompagnée par plusieurs bureaux d'études indépendants ayant les compétences en architecture, urbanisme, paysage, gestion hydraulique, voirie et réseaux divers et environnement. Le projet sera donc suivi sous plusieurs angles, permettant de vérifier les ressources disponibles, l'intégration des enjeux faunistiques et floristiques, et l'optimisation de l'écoulement des eaux pluviales.



Sur la programmation urbaine

Faire des logements sociaux est une bonne chose mais ne craignez-vous pas de reproduire l'urbanisme passé en entassant les logements collectifs à l'entrée de la commune ?

Comment éviter de faire un quartier dortoir ?

Dans quelles mesures plus ambitieuses peut-on intégrer l'éco-habitat et les locaux à usages sociaux ?



Depuis longtemps, l'atelier GAU travaille sur des projets de logements sociaux et de quartiers durables. L'atelier est vigilant, en concertation avec la commune, à favoriser la mixité des fonctions (services, commerces de proximité, maison de quartier) et à une répartition de la mixité sociale et typologique dans l'ensemble des quartier. Ainsi, les logements collectifs seront intégrés à d'autres formes de logements (intermédiaires, groupés ou individuels).




En quoi l'extension de la ville permet-elle de conserver un esprit de "petit village", qui est celui qui nous a poussé à habiter Gigean ?

La construction des logements se répartira sur plusieurs années. De plus, les orientations souhaitées par la commune de Gigean concernant la typologie principale d'habitation sur ces opérations est le logements individuel. Ces logements pourront être organisés en plusieurs petits hameaux, construits en mitoyenneté ou encore ponctuellement superposés sur un étage avec des entrées séparées (logements intermédiaires).



Les déplacements depuis les nouveaux quartiers s'effectueront toujours sur des courtes distances, à l'échelle du village, les secteurs en développement étant situés à environ 1km du centre-ville. Aussi, la voie interquartier apaisera la circulation automobile du centre ville et incitera à l'usage du vélo et les déplacements piétons dans la commune. L'intégration d'un équipement communal, de services et activités de proximité favorisera également la convivialité dans le quartier.



Sur le processus de projet

- Les plans des logements sont-ils disponibles ?

Il faudra encore plusieurs années pour aboutir à la construction des logements. Les prochaines étapes sont la désignation d'un opérateur pour aménager les espaces publics et viabiliser les terrains, et la définition d'un plan d'aménagement garantissant la qualité des déplacements, du paysage et des logements.