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Cérémonie - Hommage aux combattants morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunis

Cérémonie - Hommage aux combattants morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie.


eweisrock
jeu 05/12/2024 - 15:09






Aujourd'hui, nous avons rendu hommage aux combattants morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie.




Alain Bertes, adjoint au maire, a lu le discours officiel de Jean-Louis Thiériot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens Combattants.




Marcel Stoecklin, maire de Gigean, a partagé un extrait du livre Gigean au vingtième siècle (1900-1962) d'Alain Boularand et Corinne Siol. Il a relaté les faits d'armes de nos trois Gigeannais, morts au champ d'honneur lors de ces guerres de décolonisation.




Ce conflit oppose l'armée française au peuple algérien depuis 1954. Les Français se prononcent à 99,72 % pour l'indépendance de l'Algérie par référendum le 8 avril 1962. Les résultats de notre commune donnent 595 OUI et 81 NON.




Malheureusement, à la fin du conflit, le nom des trois Gigeannais morts pendant cette guerre s'ajoutent sur le marbre du monument aux morts.




𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐆𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐝 𝐃𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨𝐥𝐢𝐧𝐢, fils de militaire, naît à Gigean en 1934. Blessé en opérations lors d'une embuscade, il décède en janvier 1962 à l'âge de 27 ans.


Il est décoré à titre posthume : de la Légion d'Honneur le 18 juillet 1962, de la Croix Valeur Militaire avec deux étoiles d'argent et palme et de la médaille commémorative des opérations de sécurié et maintien de l'ordre en Afrique du Nord avec agrafe Algérie.




𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐚𝐧 𝐌𝐞𝐬𝐦𝐢𝐧, fils d'une famille de Gigean. En 1939, il fait campagne contre l'Allemagne et reçoit plusieurs citations. Après l'armistice, il est envoyé en Algérie où il est promu lieutenant en 1943. Il part ensuite combattre en Indochine où il est blessé et promu capitaine en 1951. Il est envoyé en Algérie avec le 2ᵉ régiment d'Infanterie de la Marine.


Il est tué par les rebelles le 6 juillet 1960 à Béjaïa, à l'âge de 45 ans.


Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1945, décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre 1939-1945 avec palmes.




𝐀𝐢𝐦𝐞́ 𝐀𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭 nait à Gigean en 1939. Dans l'année de ses vingt ans, il fait son service militaire en Algérie. Entre 1954 et 1962, la France mobilise 1,5 million de jeunes appelés du contingent comme lui, nés entre 1932 et 1943. Aimé est d'abord blessé au genou et après une convalescence au bord de la Méditerranée, il retourne au front. Muni d'un fusil mitrailleur, il tente de protéger une section militaire sur une colline, le Djebel Kasseroun. C'est là qu'il est tué le 11 juillet 1960.


Il sera décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire avec palme.




La cérémonie s'est achevée par un dépôt de gerbe en hommage aux disparus, suivi d’un vin d’honneur convivial.