Una scola in u Cruzinu
Una scola chi s'apre, sò i paesi di u Cruzinu chi campanu !
"La réouverture d'une école dans le rural, c'est un miracle ! Pas une journée ne se passe sans un drame, mais il y a aussi des choses extraordinaires ", se réjouit Laurent Marcangeli.
Un miracle ? En tout cas un fait extrêmement rare, de l'aveu de Rémi François Paolini, recteur de l'académie de Corse, qui affirme un choix délibéré de soutenir le rural : "Je refuse la fatalité du “paese spentu”, et ne prévois aucune fermeture d'école ou de classe à venir. Cette école conforte la présence du service public, la volonté du rectorat de s'adapter au territoire. Mais aussi de soutenir les familles et les enfants. "L'école du Cruzzini, qui accueillera une classe unique de primaire, sera bilingue et prendra le nom du chanteur Antoine Ciosi.
Paul François Pomponi, le maire de Rezza qui compte 70 habitants, a mis une grande et belle salle de la mairie à disposition de la future école. "L'école ouvrira quoi qu’il en coûte ! Et l'argent, on va le trouver !"
Pour partager les frais de fonctionnement, un SIVU est envisagé, regroupant les six communes concernées et qui composaient la Pieve di u Cruzinu : Azzana, Lopigna, Pastricciola, Rezza, Rosazia et Salice.
La classe unique regroupera une douzaine d'enfants de ces six villages. Les petits bénéficieront également d'une cantine et d'une garderie le matin et le soir ainsi que d'un ramassage scolaire.
Pour la centaine d'invités qui avaient fait le déplacement jusqu'à Rezza ce samedi, c'est la prise de conscience du danger d'un trajet qui passe par les calanques de Muna, à la limite de la piste, danger accentué en période hivernale.
Dans le Cruzinu, la dernière école avait fermé ses portes il y a plus de 40 ans.
Samedi matin, le sourire était donc sur toutes les lèvres.
(propos recueillis dans le Corse Matin)
"La réouverture d'une école dans le rural, c'est un miracle ! Pas une journée ne se passe sans un drame, mais il y a aussi des choses extraordinaires ", se réjouit Laurent Marcangeli.
Un miracle ? En tout cas un fait extrêmement rare, de l'aveu de Rémi François Paolini, recteur de l'académie de Corse, qui affirme un choix délibéré de soutenir le rural : "Je refuse la fatalité du “paese spentu”, et ne prévois aucune fermeture d'école ou de classe à venir. Cette école conforte la présence du service public, la volonté du rectorat de s'adapter au territoire. Mais aussi de soutenir les familles et les enfants. "L'école du Cruzzini, qui accueillera une classe unique de primaire, sera bilingue et prendra le nom du chanteur Antoine Ciosi.
Paul François Pomponi, le maire de Rezza qui compte 70 habitants, a mis une grande et belle salle de la mairie à disposition de la future école. "L'école ouvrira quoi qu’il en coûte ! Et l'argent, on va le trouver !"
Pour partager les frais de fonctionnement, un SIVU est envisagé, regroupant les six communes concernées et qui composaient la Pieve di u Cruzinu : Azzana, Lopigna, Pastricciola, Rezza, Rosazia et Salice.
La classe unique regroupera une douzaine d'enfants de ces six villages. Les petits bénéficieront également d'une cantine et d'une garderie le matin et le soir ainsi que d'un ramassage scolaire.
Pour la centaine d'invités qui avaient fait le déplacement jusqu'à Rezza ce samedi, c'est la prise de conscience du danger d'un trajet qui passe par les calanques de Muna, à la limite de la piste, danger accentué en période hivernale.
Dans le Cruzinu, la dernière école avait fermé ses portes il y a plus de 40 ans.
Samedi matin, le sourire était donc sur toutes les lèvres.
(propos recueillis dans le Corse Matin)