De futurs architectes paysagistes à la découverte du littoral ajaccien
La Ville d’Ajaccio accueille jusqu’à ce samedi 20 janvier une quarantaine d’étudiants de Master 1 de l’École de la Nature et du Paysage de Blois, rattachée à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) du Centre-Val de Loire. Pendant 5 jours, ils arpentent la commune dans le but de travailler sur un projet de territoire et ainsi faire émerger des idées novatrices d’aménagement, de préservation et de protection du littoral.
A peine le pied posé en terre ajaccienne, les 40 étudiants de Master 1 de l’École de la Nature et du Paysage de Blois ont été accueillis dans le salon napoléonien de l’Hôtel de Ville.
Caroline Corticchiato, adjointe à l’excellence environnementale et à la transition écologique, ainsi que ses équipes, ont acté officiellement la collaboration entre l’établissement et la Ville d’Ajaccio lors d’une cérémonie organisée ce lundi 15 janvier. « Un partenariat audacieux » avec « une école prestigieuse », a souligné l’élue lors de son discours.
Si les travaux des étudiants devraient aboutir d’ici le mois de mars, l’attente est d’ores et déjà présente du côté de la Ville : « Votre expertise va nous permettre de porter un nouveau regard sur notre territoire aux contours si riches mais encore peu exploités », a relevé Caroline Corticchiato lors de son discours. En toile de fond, une politique de développement durable qui s’affirme et s’inscrit, dans « une dynamique de transversalité de grands projets et surtout de coopération, la plus large possible, avec l’ensemble des acteurs qui contribuent à rendre opérationnelles nos actions en faveur de l’excellence environnementale », a-t-elle encore souligné.
Caroline Corticchiato, adjointe à l’excellence environnementale et à la transition écologique, ainsi que ses équipes, ont acté officiellement la collaboration entre l’établissement et la Ville d’Ajaccio lors d’une cérémonie organisée ce lundi 15 janvier. « Un partenariat audacieux » avec « une école prestigieuse », a souligné l’élue lors de son discours.
Si les travaux des étudiants devraient aboutir d’ici le mois de mars, l’attente est d’ores et déjà présente du côté de la Ville : « Votre expertise va nous permettre de porter un nouveau regard sur notre territoire aux contours si riches mais encore peu exploités », a relevé Caroline Corticchiato lors de son discours. En toile de fond, une politique de développement durable qui s’affirme et s’inscrit, dans « une dynamique de transversalité de grands projets et surtout de coopération, la plus large possible, avec l’ensemble des acteurs qui contribuent à rendre opérationnelles nos actions en faveur de l’excellence environnementale », a-t-elle encore souligné.
Comprendre les enjeux de territoire
Durant toute la semaine, les 40 étudiants effectueront ainsi un travail de terrain le long du littoral ajaccien et dans plusieurs quartiers, des îles Sanguinaires à la pointe de la Parata, du Trottel à la Citadelle, en passant par l’entrée de ville jusqu’au Ricanto.
« Ils vont effectuer des relevés sur site, de topographie, de vues, percevoir des ambiances, prendre des notes sur les essences végétales. Bref, appréhender tout ce qui compose le caractère du territoire, à savoir l’espace bâti, l’environnement, la biodiversité, et récolter la parole des usagers pour obtenir un maximum d’informations », informe Clara Loukkal, enseignante à l’École de la Nature et du Paysage de Blois. « La visite de ces sites permettra de déceler les endroits où il serait stratégique d’intervenir. C’est à partir de là que les étudiants vont s’emparer de sujets qui seront validés ensuite par la collectivité. Ils vont travailler sur leur projet à raison d’une journée et demie par semaine », poursuit-elle.
Des problématiques propres à l’ensemble des communes littorales et touristiques seront au centre des réflexions : comment adapter l’espace public au réchauffement climatique ? Comment protéger certains espaces ? Comment aménager un centre-ville et y créer des îlots de fraîcheurs ? Comment accroître la part des énergie renouvelable ?
Autant de questions auxquelles les étudiants s’emploieront à apporter des réponses.
« Une rencontre a eu lieu entre les services de la ville et les étudiants. Elle a permis de nourrir les échanges sur les thématiques qui touchent le littoral ajaccien. L’enjeu principal de leur réflexion est la nécessaire connexion entre le littoral et la ville », explique Laurent Rivière, directeur de l’Habitat et du renouvellement urbain.
« Ils vont effectuer des relevés sur site, de topographie, de vues, percevoir des ambiances, prendre des notes sur les essences végétales. Bref, appréhender tout ce qui compose le caractère du territoire, à savoir l’espace bâti, l’environnement, la biodiversité, et récolter la parole des usagers pour obtenir un maximum d’informations », informe Clara Loukkal, enseignante à l’École de la Nature et du Paysage de Blois. « La visite de ces sites permettra de déceler les endroits où il serait stratégique d’intervenir. C’est à partir de là que les étudiants vont s’emparer de sujets qui seront validés ensuite par la collectivité. Ils vont travailler sur leur projet à raison d’une journée et demie par semaine », poursuit-elle.
Des problématiques propres à l’ensemble des communes littorales et touristiques seront au centre des réflexions : comment adapter l’espace public au réchauffement climatique ? Comment protéger certains espaces ? Comment aménager un centre-ville et y créer des îlots de fraîcheurs ? Comment accroître la part des énergie renouvelable ?
Autant de questions auxquelles les étudiants s’emploieront à apporter des réponses.
« Une rencontre a eu lieu entre les services de la ville et les étudiants. Elle a permis de nourrir les échanges sur les thématiques qui touchent le littoral ajaccien. L’enjeu principal de leur réflexion est la nécessaire connexion entre le littoral et la ville », explique Laurent Rivière, directeur de l’Habitat et du renouvellement urbain.
Adapter la ville au changement climatique
Parmi les sites qui mobilisent l’intérêt des étudiants : l'entrée de ville, dont le projet d’aménagement a récemment fait l’objet un protocole d’accord entre la Ville d’Ajaccio, la Communauté d’agglomération du pays ajaccien, la Collectivité de Corse, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Corse et l’État.
Ce secteur, entre Saint-Joseph et la place Abbatucci, concentre des problématiques pluridisciplinaires auxquelles seront confrontés ces futurs architectes paysagistes dans le cadre de leur profession : accès, mobilité, ouverture des quartiers vers la mer, risque inondation, conflits d’usage, aménagements paysagers, valorisation des espaces naturels...
« L’important pour la Ville est aussi que leur travail corresponde à nos projets d’aménagement. Quarante étudiants qui viennent questionner notre territoire et ses problématiques, ce sont autant d’expertises et de nouveaux regards qui servent notre politique en matière de végétalisation, et interrogent nos problématiques en termes d’habitat, de connexions entre quartiers, de politique de la ville et de mobilité », se félicite Laurent Rivière.
A la clé, un terrain de réflexion totalement nouveau pour ces étudiants : « C’est intéressant de travailler dans une ville située entre mer et montagne ; on étudie ici des nouvelles formes paysagères, où l’on constate l’impact prégnant du tourisme et un usage de la voiture très présent », fait remarquer Kumari Daniel, 22 ans.
Issus d’une génération biberonnée à la cause écologique, ces étudiants ont choisi une discipline qui compte parmi les métiers d’avenir, en lien direct avec le traitement de l’espace public et la reconnexion avec la nature dans les milieux urbains.
Ce secteur, entre Saint-Joseph et la place Abbatucci, concentre des problématiques pluridisciplinaires auxquelles seront confrontés ces futurs architectes paysagistes dans le cadre de leur profession : accès, mobilité, ouverture des quartiers vers la mer, risque inondation, conflits d’usage, aménagements paysagers, valorisation des espaces naturels...
« L’important pour la Ville est aussi que leur travail corresponde à nos projets d’aménagement. Quarante étudiants qui viennent questionner notre territoire et ses problématiques, ce sont autant d’expertises et de nouveaux regards qui servent notre politique en matière de végétalisation, et interrogent nos problématiques en termes d’habitat, de connexions entre quartiers, de politique de la ville et de mobilité », se félicite Laurent Rivière.
A la clé, un terrain de réflexion totalement nouveau pour ces étudiants : « C’est intéressant de travailler dans une ville située entre mer et montagne ; on étudie ici des nouvelles formes paysagères, où l’on constate l’impact prégnant du tourisme et un usage de la voiture très présent », fait remarquer Kumari Daniel, 22 ans.
Issus d’une génération biberonnée à la cause écologique, ces étudiants ont choisi une discipline qui compte parmi les métiers d’avenir, en lien direct avec le traitement de l’espace public et la reconnexion avec la nature dans les milieux urbains.
« On se rend compte qu’à Ajaccio, il y a un fort contraste entre la côte sauvage d’un côté et une urbanisation très marquée de l’autre. Alors que l’urbaniste va s’intéresser aux mobilités, à la question urbaine et humaine, que l’écologue va étudier le végétal et la biodiversité, grâce à sa formation pluridisciplinaire, l’architecte paysagiste a les compétences pour faire le lien entre ces métiers, les enjeux qui en découlent et ainsi proposer un projet qui s’équilibre. » Kumari Daniel, étudiante en 4e année.