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Christophe Mondoloni : « Tino incarnait la rigueur et le travail incessant »

A l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de Tino Rossi, Christophe Mondoloni, adjoint aux festivités et interprète de l’artiste, revient sur l’œuvre musicale « forçant le respect » de ce dernier.
Christophe Mondoloni : « Tino incarnait la rigueur et le travail incessant »
40 ans après la mort de Tino Rossi, son œuvre musicale trouve-t-elle encore un ancrage dans notre époque, selon vous ?
Durant plus d’un demi-siècle, Tino Rossi a fait rêver la France entière. Il fut le premier chanteur de charme en France, l’un des meilleurs interprètes de tango avec Luis Mariano, il a joué dans plus de 30 films, il est et restera, grâce à ses tubes immortels, dans le cœur des enfants, petits et arrière-petits-enfants de ceux qui ont connu cette vedette... Notre vedette ajaccienne !

À quand remonte votre premier souvenir musical de l’artiste ?
Je pense que pour ceux de ma génération, nous gardons en tête les images de ce monsieur qui nous chantait avec beaucoup de solennité musicale l’arrivée prochaine du «Petit Papa Noël» à la télévision. Mais je me souviens aussi d’une grande scène parisienne et du titre Méditerranée, avec pour décor un grand bateau sur scène, dans une émission présentée par Michel Drucker.
 
Comment a-t-il influencé votre travail ?
Tino incarnait la rigueur et le travail incessant ! J’en veux pour preuve les 1 200 titres enregistrés en studio tout au long de sa carrière. C’est assez hallucinant quand on y pense ! Tout en forçant le respect, cela nous montre le chemin.

En 2015, vous avez réalisé un album consacré à Tino Rossi : « Tino Rossi, chanté par Christophe Mondoloni », enregistré et filmé en public au Théâtre des Mathurins, à Paris. Racontez-nous les coulisses de ce projet...
Michel Galabru, avec lequel je jouais dans La femme du boulanger au théâtre à l’époque, était totalement fan de Tino ! Il me parlait tout le temps de lui. Une fois rentré de tournée, je me suis plongé dans son univers et j’ai constaté que la maxime «nul n’est prophète en son pays» était valable pour tous, mais surtout pour lui ! J’ai donc voulu reprendre des chansons, certaines connues d’autres non, avec l’aide de son fils Laurent Rossi, car je pense que si l’on arrête de chanter des chansons, elles finissent par se faner. C’est la dernière chose que je voulais pour un homme qui détient des trésors de mélodies et de textes ! France 3 Corse Via Stella m’a suivi jusqu’au Théâtre des Mathurins pour capter ce moment. Michel Galabru en a été symboliquement le parrain et un album CD puis un DVD ont naturellement suivi.

Programmation hommage
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