Georges Divenah assassiné par les Allemands le 3 août 1944.
Georges Divenah avait 22 ans, il était agent de liaison dans la résistance. Ce jour-là il devait prévenir le groupe de résistants de prendre les armes contre les troupes allemandes qui cherchaient à se mettre en sécurité dans la base navale qu’elles occupaient à Lorient. Il fut trouvé en possession d’un revolver. Arrêté, martyrisé puis assassiné à 20 heures par les Allemands dans la propriété de Monsieur André Le Deuff.
Le témoignage de Marcel Glon, du moulin de Belle-Isle en Hémonstoir est édifiant :
Avec Georges, (…), on est allés prévenir le groupe de prendre les armes. Pendant que Georges allait prévenir Louis Le Duc, qui était de l’autre côté de la rivière, j’allais sur le lieu où nous distribuions les armes. Arrive Eugène Lamour tout essoufflé qui s’écrie : « Il y a plein d’Allemands arrivés à Belle-Isle, il y en a plein dans la cour avec des camions, ils vont faire tout sauter, la minoterie puis les ponts. » (…). J’arrive derrière la minoterie et je tombe nez à nez avec un Allemand « Come, come » je lève les bras et il me fouille. Je n’avais rien sur moi, il m’emmène dans la cour de la minoterie. En effet la cour est remplie, je ne sais pas combien, cent ou deux cents ou plus, des camions, des jeeps, c’était la débâcle, les Allemands se repliaient sur Lorient et les Américains arrivaient le soir même. (…) Je vois Georges sur le pont (…). Ils l’ont fouillé et trouvé le revolver. Ils l’ont giflé et un Allemand a sorti un cordage de parachute de ses poches pour lui attacher les mains derrière son dos. Ils l’ont fait monter dans une jeep. Ils nous ont éloignés de la minoterie si bien qu’on n’était pas très loin de lui, il est passé sur la route, on s’est regardé, mais impossible de faire quoi que ce soit, on ne pouvait pas ! (...) Il a été emmené dans la maison Le Deuff, dans le bourg de Saint-Caradec, qui avait été réquisitionnée, pour installer la « kommandantur ». Il a été jugé sommairement et condamné. Ils lui ont fait creuser sa tombe et l’ont fusillé à 20h. (…)
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien internet.
Le témoignage de Marcel Glon, du moulin de Belle-Isle en Hémonstoir est édifiant :
Avec Georges, (…), on est allés prévenir le groupe de prendre les armes. Pendant que Georges allait prévenir Louis Le Duc, qui était de l’autre côté de la rivière, j’allais sur le lieu où nous distribuions les armes. Arrive Eugène Lamour tout essoufflé qui s’écrie : « Il y a plein d’Allemands arrivés à Belle-Isle, il y en a plein dans la cour avec des camions, ils vont faire tout sauter, la minoterie puis les ponts. » (…). J’arrive derrière la minoterie et je tombe nez à nez avec un Allemand « Come, come » je lève les bras et il me fouille. Je n’avais rien sur moi, il m’emmène dans la cour de la minoterie. En effet la cour est remplie, je ne sais pas combien, cent ou deux cents ou plus, des camions, des jeeps, c’était la débâcle, les Allemands se repliaient sur Lorient et les Américains arrivaient le soir même. (…) Je vois Georges sur le pont (…). Ils l’ont fouillé et trouvé le revolver. Ils l’ont giflé et un Allemand a sorti un cordage de parachute de ses poches pour lui attacher les mains derrière son dos. Ils l’ont fait monter dans une jeep. Ils nous ont éloignés de la minoterie si bien qu’on n’était pas très loin de lui, il est passé sur la route, on s’est regardé, mais impossible de faire quoi que ce soit, on ne pouvait pas ! (...) Il a été emmené dans la maison Le Deuff, dans le bourg de Saint-Caradec, qui avait été réquisitionnée, pour installer la « kommandantur ». Il a été jugé sommairement et condamné. Ils lui ont fait creuser sa tombe et l’ont fusillé à 20h. (…)
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