Tout savoir sur les chenilles processionnaires
Vous l’avez sans doute remarqué, les premières chenilles processionnaires commencent à descendre des arbres. Voici les bons gestes à appliquer face à ces individus redoutés mais essentiels pour la biodiversité.
La processionnaire du pin : un maillon important
Les chenilles processionnaires du pin ont un réel intérêt pour la nature, de nombreuses espèces se développent uniquement dans leurs nids. Certains oiseaux ou insectes se nourrissent de ces petites bêtes à poil.
Leur conservation est indispensable au maintien de la biodiversité et des équilibres écologiques.
La chenille n’est pas nocive mais attention aux chiens et aux personnes fragiles
Lorsqu’elle se développe, la chenille processionnaire du pin se pare de poils légers et fragiles qui se détachent et se fragmentent rapidement si elle est inquiétée ou excitée. Avec l’air, ils peuvent se déposer sur la peau. En se brisant, une protéine urticante et allergène s’en dégage.
Les chiens et les chats sont les premières victimes de la contamination car au contact des chenilles, qu’elles soient vivantes ou mortes, les conséquences peuvent aller de l’inflammation jusqu’aux nécroses buccales.
Sur l’homme, les conséquences sont plus bégnines avec des démangeaisons et des boutons. Pour les personnes allergiques, les symptômes peuvent être plus graves.
Les gestes à adopter
Les premiers gestes émanent du bon sens :
Retrouvez plus d'informations sur le site du Parc National des Calanques
La processionnaire du pin : un maillon important
Les chenilles processionnaires du pin ont un réel intérêt pour la nature, de nombreuses espèces se développent uniquement dans leurs nids. Certains oiseaux ou insectes se nourrissent de ces petites bêtes à poil.
Leur conservation est indispensable au maintien de la biodiversité et des équilibres écologiques.
La chenille n’est pas nocive mais attention aux chiens et aux personnes fragiles
Lorsqu’elle se développe, la chenille processionnaire du pin se pare de poils légers et fragiles qui se détachent et se fragmentent rapidement si elle est inquiétée ou excitée. Avec l’air, ils peuvent se déposer sur la peau. En se brisant, une protéine urticante et allergène s’en dégage.
Les chiens et les chats sont les premières victimes de la contamination car au contact des chenilles, qu’elles soient vivantes ou mortes, les conséquences peuvent aller de l’inflammation jusqu’aux nécroses buccales.
Sur l’homme, les conséquences sont plus bégnines avec des démangeaisons et des boutons. Pour les personnes allergiques, les symptômes peuvent être plus graves.
Les gestes à adopter
Les premiers gestes émanent du bon sens :
- Ne pas rester à proximité des nids,
- Ne pas toucher, ni écraser les chenilles, même mortes,
- Ne pas détruire soi-même les nids ou manipuler les branches porteuses,
- Être vigilant sur le comportement des enfants, autant que celui des animaux de compagnie. Leur curiosité est souvent grande !
- Rincer abondamment la peau,
- Ne pas boire pour éviter l’ingestion de poils,
- Si un enfant a été exposé, ne pas hésiter à consulter un pédiatre afin qu’il prescrive de quoi soulager les démangeaisons,
- Si un individu contracte d’autres symptômes que des démangeaisons et/ou des boutons, consulter un médecin immédiatement.
- Lors des balades, tenir son chien en laisse est le meilleur moyen de le protéger des chenilles,
- En cas d’inflammation au niveau de la bouche, rendez-vous au plus vite chez le vétérinaire. Ne pas hésiter à rincer les zones concernées en cas de brûlure mais surtout ne pas le faire boire pour éviter l’ingestion des poils.
Retrouvez plus d'informations sur le site du Parc National des Calanques
