Christine Capdeville : "Je ne rouvrirai pas les écoles"
Mesdames, messieurs, Mes chers concitoyens,
Dans un communiqué que je vous avais adressé le 21 avril dernier, j’avais clairement indiqué que je prendrais toutes mes responsabilités concernant une éventuelle réouverture des écoles à compter du 11 mai.
Les arguments déployés par Edouard Philippe hier après-midi, ne m’ont pas convaincue, loin s’en faut. Comment, peut-on envisager une reprise des cours dans des classes pouvant accueillir 15 élèves, et sur la base du volontariat des parents ? Comment dès lors, ainsi reconnaître que le risque sanitaire est toujours présent, et envisager une réouverture des écoles ?
Comment ce gouvernement, accepte-t-il sciemment de faire endurer aux familles cet insupportable dilemme : “Que dois-je faire ? Dois-je renvoyer mon enfant à l’école car je ne peux plus me passer d’exercer mon travail ? Et quel risque suis-je susceptible de lui faire courir ?”
Ce n’est pas admissible. Depuis deux mois, nous sommes toutes et tous plongés dans un flot d’incertitudes quant à la propagation ou au contraire, la récession du virus. Je n’ajouterai pas sur les épaules de mes concitoyens une incertitude supplémentaire, une angoisse légitime pour la santé de nos enfants, des enseignants, du personnel communal affecté aux écoles.
Ma responsabilité de maire m’a par conséquent amenée à décider de ne pas rouvrir les écoles le 11 mai prochain.
Ma décision s’appuie en outre sur les recommandations du Conseil scientifique, préconisant pour sa part d’attendre le mois de septembre : préconisations par ailleurs confortées par l’avis des médecins attachés au Pôle Médical et Paramédical Avancé qui a ouvert ses portes au public dans les locaux de la Farandole, depuis le 6 avril.
C’est une décision difficile à prendre, car elle ne pourra satisfaire tout le monde, j’en suis consciente. Je ne veux ici, culpabiliser aucun parent. Ces huit semaines de confinement auront parfois entraîné des difficultés familiales bien compréhensibles, mais également renforcé la pression économique sur les familles les plus vulnérables. Je pense à ces familles, et je ne saurais en aucun cas leur infliger de difficultés supplémentaires.
C’est pourquoi, avec les élus de la Majorité municipale, nous avons commencé à réfléchir à des modes de garderie alternatifs pour les parents en situation de détresse. Je soumettrai demain matin ces pistes de réflexion aux directeurs de nos écoles, ainsi qu’aux représentants des association de parents d’élèves, afin que tous ensemble, nous puissions travailler de concert pour qu’aucun parent ne se retrouve sur le bord du chemin.
Votre maire,
Christine Capdeville.
Dans un communiqué que je vous avais adressé le 21 avril dernier, j’avais clairement indiqué que je prendrais toutes mes responsabilités concernant une éventuelle réouverture des écoles à compter du 11 mai.
Les arguments déployés par Edouard Philippe hier après-midi, ne m’ont pas convaincue, loin s’en faut. Comment, peut-on envisager une reprise des cours dans des classes pouvant accueillir 15 élèves, et sur la base du volontariat des parents ? Comment dès lors, ainsi reconnaître que le risque sanitaire est toujours présent, et envisager une réouverture des écoles ?
Comment ce gouvernement, accepte-t-il sciemment de faire endurer aux familles cet insupportable dilemme : “Que dois-je faire ? Dois-je renvoyer mon enfant à l’école car je ne peux plus me passer d’exercer mon travail ? Et quel risque suis-je susceptible de lui faire courir ?”
Ce n’est pas admissible. Depuis deux mois, nous sommes toutes et tous plongés dans un flot d’incertitudes quant à la propagation ou au contraire, la récession du virus. Je n’ajouterai pas sur les épaules de mes concitoyens une incertitude supplémentaire, une angoisse légitime pour la santé de nos enfants, des enseignants, du personnel communal affecté aux écoles.
Ma responsabilité de maire m’a par conséquent amenée à décider de ne pas rouvrir les écoles le 11 mai prochain.
Ma décision s’appuie en outre sur les recommandations du Conseil scientifique, préconisant pour sa part d’attendre le mois de septembre : préconisations par ailleurs confortées par l’avis des médecins attachés au Pôle Médical et Paramédical Avancé qui a ouvert ses portes au public dans les locaux de la Farandole, depuis le 6 avril.
C’est une décision difficile à prendre, car elle ne pourra satisfaire tout le monde, j’en suis consciente. Je ne veux ici, culpabiliser aucun parent. Ces huit semaines de confinement auront parfois entraîné des difficultés familiales bien compréhensibles, mais également renforcé la pression économique sur les familles les plus vulnérables. Je pense à ces familles, et je ne saurais en aucun cas leur infliger de difficultés supplémentaires.
C’est pourquoi, avec les élus de la Majorité municipale, nous avons commencé à réfléchir à des modes de garderie alternatifs pour les parents en situation de détresse. Je soumettrai demain matin ces pistes de réflexion aux directeurs de nos écoles, ainsi qu’aux représentants des association de parents d’élèves, afin que tous ensemble, nous puissions travailler de concert pour qu’aucun parent ne se retrouve sur le bord du chemin.
Votre maire,
Christine Capdeville.