Aujourd’hui, le Centre de Secours des Sapeurs Pompiers, Hier, la gare internationale de Petit-Croix...
C’est le 15 février 1858 que le Compagnie des Chemins de Fer de l’Est met en service le tronçon Belfort - Dannemarie de la ligne allant de Paris à Bâle. A cette époque trois gares seulement jalonnent ce parcours : Chèvremont, Montreux-Vieux et Dannemarie ; les trains ne s’arrêtent pas à Montreux-Château.
Le traité de Francfort qui met fin à la guerre franco-prussienne de 1870-1871 et qui aboutit à la cession à l’ennemi de l’Alsace-Lorraine va bouleverser la vie de notre région en faisant passer la nouvelle frontière franco-allemande entre Montreux-Vieux et Montreux-Château.
Très vite, la petite gare de Montreux-Vieux accède au rang de gare douanière internationale et connaît un développement fulgurant. En 1873, les autorités françaises décident la construction d’une gare à Montreux-Château pour faire pendant aux installations frontalières allemandes. Une nouvelle gare est inaugurée le 15 janvier 1875 sous le nom de Petit-Croix pour éviter la confusion avec Montreux-Vieux. Rapidement se développent les installations douanières avec un bâtiment administratif, une salle de contrôle des bagages, une caserne pour loger les cheminots, les douaniers et leurs familles, et plusieurs déclarants en douane s’implantent dans le nouveau quartier de la gare (Helminger, Capit, Danzas…). On construit également des bâtiments pour le traitement des petits colis, une gare de marchandise dite de Petite Vitesse avec un faisceau de voies de triage et de stationnement, une halle d’entretien du matériel roulant, un poste central d’aiguillage, un centre de tri pour les trains postaux, un poste télégraphique et une lampisterie.
Tous les trains s’arrêtent à la gare de Petit-Croix, du plus modeste omnibus aux grands rapides Paris-Vienne pour procéder au contrôle douanier et au relais de traction (les locomotives du réseau Est ne circulent pas sur le réseau Elsass-Lothringen). On en profite pour changer d’heure et pour se restaurer au buffet de la Gare
Ainsi, de petite commune rurale, Montreux-Château est passé de 278 habitants avant la guerre de 1870 à plus de 1100 en 1900 ! Un nouveau village s’est créé au-delà de la ligne de chemin de fer.
Aujourd’hui le nouveau SDIS est installé entre l’ancienne gare et la halle qui traitait les colis postaux. A l’arrière, sur environ 125 mètres de large et jusqu’à l’actuelle rue du Chemin de Fer se développaient il y a une centaine d’années, plus de 20 voies de circulation, de manœuvre et de garage où s’affairaient plus de 100 cheminots et douaniers.
C’est le 15 février 1858 que le Compagnie des Chemins de Fer de l’Est met en service le tronçon Belfort - Dannemarie de la ligne allant de Paris à Bâle. A cette époque trois gares seulement jalonnent ce parcours : Chèvremont, Montreux-Vieux et Dannemarie ; les trains ne s’arrêtent pas à Montreux-Château.
Le traité de Francfort qui met fin à la guerre franco-prussienne de 1870-1871 et qui aboutit à la cession à l’ennemi de l’Alsace-Lorraine va bouleverser la vie de notre région en faisant passer la nouvelle frontière franco-allemande entre Montreux-Vieux et Montreux-Château.
Très vite, la petite gare de Montreux-Vieux accède au rang de gare douanière internationale et connaît un développement fulgurant. En 1873, les autorités françaises décident la construction d’une gare à Montreux-Château pour faire pendant aux installations frontalières allemandes. Une nouvelle gare est inaugurée le 15 janvier 1875 sous le nom de Petit-Croix pour éviter la confusion avec Montreux-Vieux. Rapidement se développent les installations douanières avec un bâtiment administratif, une salle de contrôle des bagages, une caserne pour loger les cheminots, les douaniers et leurs familles, et plusieurs déclarants en douane s’implantent dans le nouveau quartier de la gare (Helminger, Capit, Danzas…). On construit également des bâtiments pour le traitement des petits colis, une gare de marchandise dite de Petite Vitesse avec un faisceau de voies de triage et de stationnement, une halle d’entretien du matériel roulant, un poste central d’aiguillage, un centre de tri pour les trains postaux, un poste télégraphique et une lampisterie.
Tous les trains s’arrêtent à la gare de Petit-Croix, du plus modeste omnibus aux grands rapides Paris-Vienne pour procéder au contrôle douanier et au relais de traction (les locomotives du réseau Est ne circulent pas sur le réseau Elsass-Lothringen). On en profite pour changer d’heure et pour se restaurer au buffet de la Gare
Ainsi, de petite commune rurale, Montreux-Château est passé de 278 habitants avant la guerre de 1870 à plus de 1100 en 1900 ! Un nouveau village s’est créé au-delà de la ligne de chemin de fer.
Aujourd’hui le nouveau SDIS est installé entre l’ancienne gare et la halle qui traitait les colis postaux. A l’arrière, sur environ 125 mètres de large et jusqu’à l’actuelle rue du Chemin de Fer se développaient il y a une centaine d’années, plus de 20 voies de circulation, de manœuvre et de garage où s’affairaient plus de 100 cheminots et douaniers.