Diagnostic des tilleuls : un atelier très instructif !
Samedi après-midi, nous avons relancé le sujet du réaménagement de la place du village. Pour rappel, l’objectif du Conseil Municipal est de construire un projet participatif en recueillant à chaque étape l’avis des habitants.
Une étape préalable a débuté en ce 1er juin : le diagnostic des arbres. Tristan Kraft, expert en arboriculture, est venu nous expliquer ce qu’est un arbre en bonne santé et comment détecter les signes évocateurs de différentes pathologies.
L’objectif était de faire un diagnostic des 39 tilleuls de la place. Le nombre a étonné plusieurs participants « on a beau passer devant chaque jour, je ne pensais pas qu’ils étaient si nombreux » !
Tristan Kraft a expliqué que ces arbres ne présentent pas de signe de dépérissement, leur feuillage s’épanouit de façon normale, mais plusieurs ont de nombreux problèmes mécaniques. Différentes mesures et analyses ont été faites. L’utilisation d’un résistographe permet de détecter l’état intérieur des arbres en mesurant la résistance des forages contrôlée électroniquement. Ainsi certains tilleuls sont creux : un exemple montre un arbre de 66cm de diamètre qui n’a plus que 12 cm de bois résiduel, soit un creux d’un diamètre de 42cm ! D’autres sont attaqués par les champignons…Taper l’arbre avec un maillet permet à l’oreille de détecter plusieurs altérations, provoquées par des pathologies, et c’est très net : les habitants présents ont pu écouter la différence entre les parties saines et les zones malades. Ces analyses permettent de déduire un seuil de risque acceptable en prenant en compte également la hauteur de l’arbre, sa prise au vent, la présence de cibles (bâtiment, personnes…).
Finalement, 5 à 6 arbres sont détectés comme dangereux et devront être rapidement abattus. D’autres pourront peut-être être sauvés si des mesures efficaces sont prises : taille modérée, suppression des revêtements imperméables, amélioration du sol…
Les explications se sont terminées par l’abattage d’un arbre dangereux dans la cour de récréation, infecté par un champignon lignivore au collet. C’est l’adjoint au Maire, David Didelot, qui s’en ait chargé. Le tronc, découpé en rondelles, a permis de bien visualiser l’évolution des dégradations du bois. Colette Schlegel, adjointe au Maire, se chargera d’aller expliquer aux écoliers les raisons de l’abattage de cet arbre, en leur montrant ces rondelles et les dommages causés par les tailles inappropriés pendant des décennies.
L’objectif de la municipalité est de conserver le plus de tilleuls possibles, tout en renouvelant les espèces lorsque des coupes s’imposent. « Il vaut mieux choisir une essence d’arbre qui aura la taille souhaitée à l’âge adulte. Aujourd’hui, planter des tilleuls en voulant les maintenir à moins de 6 mètres n’a pas de sens car cela impose de les tailler sévèrement ce qui nuit à leur longévité » explique Tristan Kraft. « Il faut aussi ne pas vouloir qu’un projet intégrant du végétal ressemble immédiatement au rendu final espéré ; la nature a besoin de temps pour s’épanouir » conclut Fanny Cassani, paysagiste -concepteur retenue par la municipalité pour mener à bien les études sur ce projet ambitieux.
Pour la prochaine étape, rendez-vous est donné sous le préau le jeudi 11 juillet à 18h30 pour mettre à jour collectivement les attentes des habitants, associations et commerçants pour cette place. Fin septembre, il sera l’heure de faire des choix, l’enveloppe budgétaire étant contrainte. Comme évoqué précédemment, ce sont les habitants présents qui décideront des aménagements prioritaires !
Une étape préalable a débuté en ce 1er juin : le diagnostic des arbres. Tristan Kraft, expert en arboriculture, est venu nous expliquer ce qu’est un arbre en bonne santé et comment détecter les signes évocateurs de différentes pathologies.
L’objectif était de faire un diagnostic des 39 tilleuls de la place. Le nombre a étonné plusieurs participants « on a beau passer devant chaque jour, je ne pensais pas qu’ils étaient si nombreux » !
Tristan Kraft a expliqué que ces arbres ne présentent pas de signe de dépérissement, leur feuillage s’épanouit de façon normale, mais plusieurs ont de nombreux problèmes mécaniques. Différentes mesures et analyses ont été faites. L’utilisation d’un résistographe permet de détecter l’état intérieur des arbres en mesurant la résistance des forages contrôlée électroniquement. Ainsi certains tilleuls sont creux : un exemple montre un arbre de 66cm de diamètre qui n’a plus que 12 cm de bois résiduel, soit un creux d’un diamètre de 42cm ! D’autres sont attaqués par les champignons…Taper l’arbre avec un maillet permet à l’oreille de détecter plusieurs altérations, provoquées par des pathologies, et c’est très net : les habitants présents ont pu écouter la différence entre les parties saines et les zones malades. Ces analyses permettent de déduire un seuil de risque acceptable en prenant en compte également la hauteur de l’arbre, sa prise au vent, la présence de cibles (bâtiment, personnes…).
Finalement, 5 à 6 arbres sont détectés comme dangereux et devront être rapidement abattus. D’autres pourront peut-être être sauvés si des mesures efficaces sont prises : taille modérée, suppression des revêtements imperméables, amélioration du sol…
Les explications se sont terminées par l’abattage d’un arbre dangereux dans la cour de récréation, infecté par un champignon lignivore au collet. C’est l’adjoint au Maire, David Didelot, qui s’en ait chargé. Le tronc, découpé en rondelles, a permis de bien visualiser l’évolution des dégradations du bois. Colette Schlegel, adjointe au Maire, se chargera d’aller expliquer aux écoliers les raisons de l’abattage de cet arbre, en leur montrant ces rondelles et les dommages causés par les tailles inappropriés pendant des décennies.
L’objectif de la municipalité est de conserver le plus de tilleuls possibles, tout en renouvelant les espèces lorsque des coupes s’imposent. « Il vaut mieux choisir une essence d’arbre qui aura la taille souhaitée à l’âge adulte. Aujourd’hui, planter des tilleuls en voulant les maintenir à moins de 6 mètres n’a pas de sens car cela impose de les tailler sévèrement ce qui nuit à leur longévité » explique Tristan Kraft. « Il faut aussi ne pas vouloir qu’un projet intégrant du végétal ressemble immédiatement au rendu final espéré ; la nature a besoin de temps pour s’épanouir » conclut Fanny Cassani, paysagiste -concepteur retenue par la municipalité pour mener à bien les études sur ce projet ambitieux.
Pour la prochaine étape, rendez-vous est donné sous le préau le jeudi 11 juillet à 18h30 pour mettre à jour collectivement les attentes des habitants, associations et commerçants pour cette place. Fin septembre, il sera l’heure de faire des choix, l’enveloppe budgétaire étant contrainte. Comme évoqué précédemment, ce sont les habitants présents qui décideront des aménagements prioritaires !