Retour sur la soirée "PARLONS DENEIGEMENT" ❄🚜

Un public nombreux s’est déplacé pour la seconde édition de la rencontre « Parlons déneigement ». Thierry GAIDE, Adjoint à l’Environnement Eau Travaux Agriculture, en charge des activités des services techniques, est à l’origine de ce temps d’échange autour de la gestion de la neige. Dans son introduction, Thierry GAIDE indique : « Je me réjouis de constater une belle participation ce soir, des propriétaires historiques, gardiens de bâtiments, riverains, prestataires ainsi que nos services techniques. Cette soirée a pour objectif de partager nos problématiques respectives autour du déneigement, d’améliorer la compréhension des contraintes rencontrées par chacun et faire en sorte que nous puissions mieux collaborer. »
Yann MAGNANI, directeur des Services Techniques présente l’organisation mise en œuvre pour assurer le déneigement de la commune, le secteur station et le secteur villages. « A date, cet hiver, le cumul de neige au niveau de la station se situe autour de 4,50m. Au terme de l’hiver, une saison de déneigement que nous considérons comme normale comptabilise environ 7 m de neige cumulée. L’ordre de grandeur du coût global du déneigement supporté par la collectivité se situe autour de 500 000€ pour un hiver type. La commune mobilise non seulement ses propres moyens humains, permanents et saisonniers, matériels propres et en location, mais fait aussi intervenir en appuie, des prestataires de service. Le déneigement de la station dans sa globalité nécessite une collaboration étroite entre les moyens déployés par la collectivité pour le domaine public principalement et les entreprises qui interviennent sur le domaine privé. Il y a forcément des interfaces à coordonner. C’est une machine-bien huilée qui est réglée précisément par le responsable du centre technique municipal et son adjoint. Outre les conditions météo quelques fois particulièrement sévères, les principales difficultés que nous rencontrons sont souvent liées à des véhicules qui ne respectent pas les règles de stationnement qui sont fixées et viennent entraver la bonne évolution de nos engins. Par ailleurs, la coordination des interventions publiques et privées sont essentielles, le déneigement des terrasses et trottoirs doit se faire avant que les services communaux aient terminés d’œuvrer afin d’éviter à nos services de réintervenir… »
Succède un temps d’échanges. Des riverains s’interrogent sur les conditions et calendrier de mise en œuvre du jalonnement. La discussion permet de clarifier les rôles. Le jalonnement n’est pas une obligation réglementaire, c’est une aide visuelle pour les chauffeurs. Les riverains peuvent participer à cet effort en identifiant leurs entrées d’escaliers notamment. Le débat permet d’ailleurs d’imaginer la mise en place d’une action participative au jalonnement sur le quartier du Gollet.
Des questions autour de la gestion des fosses à neige (identifiées ou non au PLU) est abordée, de même que l’organisation de stockages provisoires. Thierry GAIDE en profite d’ailleurs pour préciser « Cette année, nous avons l’intention de consacrer davantage de temps au nettoyage des fosses à neige que nous utilisons sur les terrains privés ».
Enfin et avant de poursuivre les discussions autour d’un verre de l’amitié, une riveraine souligne l’excellente qualité d’intervention et le bon relationnel présenté par les agents des services techniques qui interviennent sur son secteur.

Les réactions des participants :

Mme et M LACHENY – propriétaires et habitants permanents, Le Gollet.
Mme LACHENY – « Nous ne sommes pas des ennemis, nous voulons juste une bonne collaboration pour améliorer ce qui peut être bon pour La Rosière… ».
M LACHENY – « Je suis content que nous puissions enfin discuter sans que vous vous braquiez (la mairie). On sent que vous avez l’impression qu’on vous attaque. Pas du tout. Au contraire, nous venons vers vous pour faire avancer les choses, gommer les petits détails. Régler les choses pour que cela aille mieux. Faut être collaboratif. La présentation de ce soir est conforme à ce que nous avions comme photographie de la problématique du déneigement. Apparemment, et enfin, nous avons déclenché une relation entre les riverains et les services techniques. N’hésitez pas à pousser notre porte de temps en temps…comment ça va ?... Nous avons communiqué avec les chauffeurs et nous avons optimisé le positionnement de la lame juste au niveau du seuil de l’escalier et cela fonctionne très bien…de l’importance de bien communiquer ».

Mme DECLERCQ et M DECLERCQ, propriétaires, résidence Les Bouquetins
Mme DECLERCQ – « C’est instructif. Cela permet aux gens de se rendre compte de la qualité du travail et surtout de la difficulté du travail. Je pense que cette rencontre est à reproduire pour que les gens soient au courant et que cela les responsabilise ».
M DECLERCQ – « Je ne suis pas vraiment surpris de ce que nous avons appris ce soir. Je fréquente la montagne depuis une cinquantaine d’années. Je m’interroge toutefois sur comment faire pour que les gens comprennent qu’il faut dégager les voitures afin que vous puissiez nettoyer les parkings. Je ne sais pas comment il faut faire. Quelques-uns le feront seulement. Je pense qu’il y a un manque d’information sur les endroits où il est possible de déplacer sa voiture. Où on la met ? C’est ça le problème je crois ».

M CHAUDESSOLLE ; Gardien du Valaisan et M DEBLAIZE, propriétaire et Conseil Syndical du Valaisan
M DEBLAIZE – « Je trouve le principe de cette rencontre intéressant. Cela donne les explications sur comment cela ça se passe. En revanche, concernant certaines réponses données, je ne suis pas convaincu. Je regrette les décisions prises par la mairie sur le déneigement des surfaces privatives du Valaisan 1 (dénonciation de la convention de déneigement). Cela fait 37 ans que je viens sur La Rosière, j’ai vu les évolutions même si elles ne sont pas toujours dans le bon sens. Toutefois, oui, il faut refaire ce type de réunion pour être tenu au courant. Chaque fois qu’il y a ce type de réunion, je viens. »
M CHAUDESSOLLE – « C’est toujours intéressant de voir ça. On sait à qui on a à faire. On ne se connaissait pas, on ne s’est jamais vu. Je vois uniquement les gars qui viennent avec les engins de déneigement. C’est comme ça qu’on se rencontre et qu’on discute. Toutes ces explications on les a aussi sur la revue municipale. Celui qui s’y intéresse peut la feuilleter et la lire. Il y a aussi les informations, le coût que cela a. C’est intéressant. Mais avoir ces informations par une rencontre comme celle-ci, c’est physique et c’est quand même mieux que sur un bouquin. Cela permet d’échanger. On peut savoir pourquoi il n’y a pas ça ou ceci ou cela Quand les propriétaires viennent cela permet de mieux leur répondre…Avec les équipes de terrain, les gardiens, on a toujours de bons rapports avec les gars des services techniques. Il y a toujours des contacts et des échanges positifs. »