PLU PETITION CONTRE EMPLACEMENT RÉSERVÉ
PLU, PETITION CONTRE EMPLACEMENT RÉSERVÉ
La municipalité de la Versanne ne comprend pas l’initiative entreprise par l’Association des Amis de St-Didier pour empêcher la création d’une voirie qui doit désenclaver le presbytère. En effet, une DUP a démontré en 2011 (arrêté du Préfet) la pertinence de ce projet, lequel a été confirmé à l’issu d’une enquête publique.
Cette enquête, dont les conclusions du rapport sont en annexe, diligentée à l’époque par les services de La Préfecture a obtenu en conclusion un avis favorable sous réserve de respecter les arbres, le jardin du curé et réserver un espace dans le presbytère pouvant servir de lieu de mémoire.
Cette pétition en ligne mais aussi largement diffusée par des actions de porte à porte dans le village évoque une zone humide à protéger. Non révélée lors de l’enquête publique antérieure, elle est très surprenante car elle n’a pas empêché cette association de vendre un terrain constructible à proximité et d’en mettre un nouveau lot en vente que l’on peut découvrir sur le site Le Bon Coin. Si un espace doit être protégé pour de véritables raisons de biodiversité on n’implante pas de construction. En réalité, de l’eau en provenance de sources se déverse, parfois et en très faible quantité, dans le fossé de l’emprise du chemin à aménager situé en limite de propriété. La présence de botte de foin, cet été 2025, sur le tracé du futur chemin démontre que cette démarche a pour seul objectif de bloquer un projet municipal de plus de 15 ans.
Le projet initial a été arrêté en 2014 par le Maire Guillaume CURMER qui a jugé plus utile de faire l’aménagement du centre-bourg. Décision non pertinente car aujourd’hui l’aménagement du centre-bourg n’a toujours pas été réceptionné en raison d’une multitude de malfaçons et le presbytère est vacant depuis 33 ans car dépourvu d’accès permettant les travaux pour le rendre habitable.
Pour ceux qui connaissent l’histoire du village de La Versanne cette situation est ubuesque. L’ancien curé Antoine Javelle s’est comporté en véritable chef d’entreprise pendant des années pour donner à l’association, qui porte le nom du patron de la paroisse et qu’il a créé en 1956, des moyens pour aménager avec la population locale une salle et des espaces destinés à l’organisation de loisirs pour les jeunes et leurs familles. A présent le gite de groupe créé à la fin des années 90 en lieu et place de l’ancienne école est fermé, la salle d’œuvre de capacité 150 personnes n’est plus accessible au public depuis 2008, le terrain de jeux aménagé avec de l’argent public (Communauté de Communes et Conseil Général) n’est plus utilisé par les jeunes, un appartement et l’ancien dortoir de l’école délaissés……… jusqu’à la collection de photos du curé qui n’est plus librement visible par les familles.
Le presbytère a une dimension patrimoniale, par son histoire mais aussi son architecture, il est conçu comme l’était les demeures spacieuses des siècles précédents. Un vaste coin cheminée, des caves, des accès intérieurs dans les différentes salles et plusieurs chambres à l’étage. Mais aussi un lieu chargé d’histoire pour ceux qui l’on connu habité, les matinées dominicales d’après messes ou les temps de rencontres pour bâtir des projets collectifs avec la paroisse sont autant de souvenirs qui ne permettent plus de laisser ce lieu à l’abandon.
Plusieurs partenaires publics de la commune tel que le département ou le Parc du Pilat, ou autres organismes dont certains privés, ont visité depuis 2020 le site du presbytère, ils sont unanimes, sans un accès conforme aux exigences routières actuelles ce bâtiment est sans intérêt économique. Avec la chute des dotations de l’état et autres, la municipalité doit trouver de nouvelles ressources pour faire fonctionner ses services publics. Comme pour la création d’un gite de groupe dans l’ancienne école des Préaux qui va s’autofinancer pour ensuite apporter des recettes, il doit en être de même avec l’ancienne cure.
Photo : 1986, tournoi intercommunal, terrain de foot ASD.
La municipalité de la Versanne ne comprend pas l’initiative entreprise par l’Association des Amis de St-Didier pour empêcher la création d’une voirie qui doit désenclaver le presbytère. En effet, une DUP a démontré en 2011 (arrêté du Préfet) la pertinence de ce projet, lequel a été confirmé à l’issu d’une enquête publique.
Cette enquête, dont les conclusions du rapport sont en annexe, diligentée à l’époque par les services de La Préfecture a obtenu en conclusion un avis favorable sous réserve de respecter les arbres, le jardin du curé et réserver un espace dans le presbytère pouvant servir de lieu de mémoire.
Cette pétition en ligne mais aussi largement diffusée par des actions de porte à porte dans le village évoque une zone humide à protéger. Non révélée lors de l’enquête publique antérieure, elle est très surprenante car elle n’a pas empêché cette association de vendre un terrain constructible à proximité et d’en mettre un nouveau lot en vente que l’on peut découvrir sur le site Le Bon Coin. Si un espace doit être protégé pour de véritables raisons de biodiversité on n’implante pas de construction. En réalité, de l’eau en provenance de sources se déverse, parfois et en très faible quantité, dans le fossé de l’emprise du chemin à aménager situé en limite de propriété. La présence de botte de foin, cet été 2025, sur le tracé du futur chemin démontre que cette démarche a pour seul objectif de bloquer un projet municipal de plus de 15 ans.
Le projet initial a été arrêté en 2014 par le Maire Guillaume CURMER qui a jugé plus utile de faire l’aménagement du centre-bourg. Décision non pertinente car aujourd’hui l’aménagement du centre-bourg n’a toujours pas été réceptionné en raison d’une multitude de malfaçons et le presbytère est vacant depuis 33 ans car dépourvu d’accès permettant les travaux pour le rendre habitable.
Pour ceux qui connaissent l’histoire du village de La Versanne cette situation est ubuesque. L’ancien curé Antoine Javelle s’est comporté en véritable chef d’entreprise pendant des années pour donner à l’association, qui porte le nom du patron de la paroisse et qu’il a créé en 1956, des moyens pour aménager avec la population locale une salle et des espaces destinés à l’organisation de loisirs pour les jeunes et leurs familles. A présent le gite de groupe créé à la fin des années 90 en lieu et place de l’ancienne école est fermé, la salle d’œuvre de capacité 150 personnes n’est plus accessible au public depuis 2008, le terrain de jeux aménagé avec de l’argent public (Communauté de Communes et Conseil Général) n’est plus utilisé par les jeunes, un appartement et l’ancien dortoir de l’école délaissés……… jusqu’à la collection de photos du curé qui n’est plus librement visible par les familles.
Le presbytère a une dimension patrimoniale, par son histoire mais aussi son architecture, il est conçu comme l’était les demeures spacieuses des siècles précédents. Un vaste coin cheminée, des caves, des accès intérieurs dans les différentes salles et plusieurs chambres à l’étage. Mais aussi un lieu chargé d’histoire pour ceux qui l’on connu habité, les matinées dominicales d’après messes ou les temps de rencontres pour bâtir des projets collectifs avec la paroisse sont autant de souvenirs qui ne permettent plus de laisser ce lieu à l’abandon.
Plusieurs partenaires publics de la commune tel que le département ou le Parc du Pilat, ou autres organismes dont certains privés, ont visité depuis 2020 le site du presbytère, ils sont unanimes, sans un accès conforme aux exigences routières actuelles ce bâtiment est sans intérêt économique. Avec la chute des dotations de l’état et autres, la municipalité doit trouver de nouvelles ressources pour faire fonctionner ses services publics. Comme pour la création d’un gite de groupe dans l’ancienne école des Préaux qui va s’autofinancer pour ensuite apporter des recettes, il doit en être de même avec l’ancienne cure.
Photo : 1986, tournoi intercommunal, terrain de foot ASD.
