Conférence: la vallée de l'Ondaine et le monde ouvrier ...
Université Pour Tous présente à Cinétoile
CONFÉRENCE
La vallée de l'Ondaine et le monde ouvrier d'après-guerre.
Le 05 mars 2024 à 14h30.
https://www.cinetoile-42.fr/saison-culturelle/conference-la-vallee-de-londaine-et-le-monde-ouvrier-dapres-guerre/
Maurice BEDOIN – Historien et membre du Gremmos (Groupe de recherches et d’études sur les mémoires du monde ouvrier stéphanois).
Ce que nous appelons l’après-guerre, correspond à la période 1945-52, période de la reconstruction et du début des Trente Glorieuses. Ces années appelées ainsi, n’ont pourtant guère été glorieuses à leur début, si ce n’est par le frémissement économique que l’on commence à ressentir.
Dans cette vallée, prédomine l’image de l’âge industriel par excellence : des paysages enfumés d’usines et de cheminées, des rues étroites, des espaces urbains qui s’étalent dans tous les sens. Alors que l’activité croissante des usines et de la mine exige une main d’œuvre croissante, il devient difficile de se loger. Dans les familles la vie y est précaire et l’alimentation tout aussi frugale que pendant la guerre.
Pendant cette période, la vallée de l’Ondaine se distingue des autres communes minières du bassin industriel stéphanois par des stratégies politiques et syndicales de gauche. Dans ce contexte, il semble intéressant d’expliquer dans quelle mesure la grève de 1948 qui a duré 7 semaines, s’est singularisée ici, et est devenue un événement que s’approprie l’histoire ouvrière locale.
CONFÉRENCE
La vallée de l'Ondaine et le monde ouvrier d'après-guerre.
Le 05 mars 2024 à 14h30.
https://www.cinetoile-42.fr/saison-culturelle/conference-la-vallee-de-londaine-et-le-monde-ouvrier-dapres-guerre/
Maurice BEDOIN – Historien et membre du Gremmos (Groupe de recherches et d’études sur les mémoires du monde ouvrier stéphanois).
Ce que nous appelons l’après-guerre, correspond à la période 1945-52, période de la reconstruction et du début des Trente Glorieuses. Ces années appelées ainsi, n’ont pourtant guère été glorieuses à leur début, si ce n’est par le frémissement économique que l’on commence à ressentir.
Dans cette vallée, prédomine l’image de l’âge industriel par excellence : des paysages enfumés d’usines et de cheminées, des rues étroites, des espaces urbains qui s’étalent dans tous les sens. Alors que l’activité croissante des usines et de la mine exige une main d’œuvre croissante, il devient difficile de se loger. Dans les familles la vie y est précaire et l’alimentation tout aussi frugale que pendant la guerre.
Pendant cette période, la vallée de l’Ondaine se distingue des autres communes minières du bassin industriel stéphanois par des stratégies politiques et syndicales de gauche. Dans ce contexte, il semble intéressant d’expliquer dans quelle mesure la grève de 1948 qui a duré 7 semaines, s’est singularisée ici, et est devenue un événement que s’approprie l’histoire ouvrière locale.