Su ayuntamiento / Noticias / Commémoration du 8 mai 1945

Commémoration du 8 mai 1945

Ce matin, nous étions rassemblés pour commémorer ensemble 
les 80 ans de la victoire du 8 mai 1945.

En présence : 
de Michel Bernad, ancien combattant UNC et maitre de cérémonie
des porte-drapeau Franck Imbert (Policier municipal) et Stéphane Villeneuve (Anciens Combattants)
de Stéphane Allié, gendarme de la réserve opérationnelle,
de Thierry Blanc, Chef de corps des Pompiers de Servian accompagné de 5 pompiers
des présidents et membres d'association,
des membres du CCAS,
des élus
de Jean-Marie Popovic, Adjoint au Maire.

Une gerbe a été déposée au Monument aux Morts.

Merci à tous les Espondeilhanais venus honorer ce devoir de mémoire.

Discours de M. Popovic :
" Nous voici réunis en ce jour solennel du 8 mai, un jour gravé à jamais dans la mémoire de notre nation et du monde. Un jour où le fracas des armes a enfin cédé la place au silence de la paix retrouvée, un jour où l'Europe, meurtrie et divisée, a entrevu la lueur d'un avenir enfin libre.

En ce moment de recueillement et de gratitude envers ceux qui ont combattu et souffert pour notre liberté, il est essentiel de nous souvenir non seulement de la victoire acquise, mais aussi de la vision qui a guidé la France à travers les heures les plus sombres. Cette vision, c’est celle du Général de Gaulle.

Dans la tourmente de l’Occupation, alors que la France était humiliée et amputée de sa souveraineté, une voix s’est élevée, claire et inébranlable. La voix de celui qui refusa la défaite, qui incarna l’esprit de résistance et qui rappela au monde que la flamme de la France n’était pas éteinte. Le Général de Gaulle, avec une foi inébranlable en le destin de notre nation, a su maintenir vivante l’idée d’une France libre et indépendante, jouant un rôle essentiel dans la victoire finale.

Sa vision pour l’après-guerre était tout aussi puissante et ambitieuse. Il ne s’agissait pas seulement de reconstruire un pays dévasté mais de réaffirmer la grandeur de la France sur la scène internationale. Il aspirait à une Europe des nations, une Europe où la coopération et le respect de la souveraineté de chacun permettraient d’éviter les conflits fratricides qui avaient ensanglanté le continent. Il pressentait l’importance d’une France forte, capable de peser sur le cours du monde, de promouvoir la paix et le progrès.

Aujourd’hui, alors que nous commémorons cette victoire décisive, nous devons nous interroger sur la pertinence de cette vision gaullienne pour notre temps. Les défis auxquels nous sommes confrontés ont certes évolué, mais l’esprit d’indépendance, la volonté de jouer un rôle actif dans le monde, la nécessité d’une Europe unie mais respectueuse des identités nationales, restent des boussoles essentielles.

Le 8 mai n’est pas seulement le souvenir d’une guerre terminée. C’est aussi un appel à l’action pour les générations présentes et futures. C’est un rappel que la liberté et la paix sont des biens précieux, fragiles, qui exigent une vigilance constante et un engagement sans faille. C’est un encouragement à porter haut les valeurs de notre République, les idéaux de justice, de solidarité et de fraternité qui ont animé les combattants de la liberté.

En nous souvenant du courage de nos ainés, en méditant sur la vision du Général de Gaulle, puisons l’inspiration nécessaire pour affronter les défis de notre époque et pour construire un avenir où la paix et la prospérité règnent en Europe et dans le monde.

Vive la République, vive la France ! ".