« Chez nous, le carnaval c’est culturel »
À l’approche du carnaval d’Ajaccio, qui se déroule le samedi 15 avril prochain, Christophe Mondoloni, adjoint délégué aux festivités et à l’identité ajaccienne, livre quelques éléments de son organisation, ainsi que la philosophie qui préside à cet événement populaire.
C'est le retour du carnaval d’Ajaccio après 4 ans d’absence... Une évidence, pour vous, de relancer ce grand événement populaire ?
Absolument. Le carnaval c’est la fête populaire par excellence, un moment de cohésion au cours duquel tout le monde se retrouve. C’est un jour attendu par les enfants comme par les adultes, qui permet toutes les fantaisies. Ne nous privons pas !
Ajaccio connaitra une journée colorée, joviale, au cours de laquelle on retrouvera le défilé des chars carnavalesques, des grosses têtes, des porte-drapeaux, des troupes d’artistes, ainsi que l’ensemble des services de la ville mobilisés et plus d’une cinquantaine de bénévoles.
Les enfants et les familles seront bien entendu de la partie, tout comme les écoles de danse, les associations et une fanfare débridée... Bref, toute la population sera en fête. Il y aura également les chars des communes membres du Pays ajaccien, mais aussi ceux de Bastelicaccia et de Sartène, qui seront représentées. De même que la compagnie aérienne Air Corsica qui, grâce au dynamisme de son comité d’entreprise, s’associe aux festivités.
La figure emblématique de Napi, la mascotte du carnaval d’Ajaccio imaginée par Laurent Silvani est déclinée sur des chars autour du thème « Napoléon et le cinéma ». Un partenariat artistique auquel vous êtes attaché ?
Lorsque, en 2016, Laurent Marcangeli m’a demandé d’organiser le retour du carnaval d’Ajaccio, je suis parti d’une feuille blanche. Je souhaitais une manifestation de qualité. Chez nous, le carnaval c’est culturel et Ajaccio méritait de voir revenir des chars sur le cours Napoléon, autrement dit par la grande porte !
Nous avons des artistes de grand talent et Laurent Silvani s’est révélé la bonne personne pour réaliser la fameuse mascotte Napi.
Il nous a créé un empereur bien en chair, vêtu de sa fameuse redingote grise, son bicorne caractéristique vissé sur la tête. Cette figurine en résine représentant Napoléon ne mesurait qu'une quinzaine de centimètres à sa conception. Mais, le Jour J, elle mesurait six mètres. C’est aussi cela la magie du carnaval.
Depuis, d’autres personnages sont apparus dans l’univers artistique de Laurent Silvani. En 2022, il a d’ailleurs lancé sa marque « Napo ». Une double fierté donc…
Il est et restera un partenaire historique de notre carnaval.
Le carnaval est l’une des principales manifestations de l’année dédiées aux enfants. Comment sont-ils associés à ce grand-rendez-vous ?
Nous travaillons de manière étroite avec l’Éducation nationale et les centres aérés de la ville. L’idée étant d’expliquer l’histoire et l’origine du carnaval, mais aussi, et peut-être surtout, de présenter les métiers qui se cachent derrière la fête. Autrement dit, qui sont les professionnels et artistes qui travaillent dans l’ombre, durant des mois ?
Pour notre part, nous avons fait appel au carnavalier niçois Cédric Pignataro, dont la famille travaille la technique du carton-pâte depuis 150 ans et cinq générations. Il est donc le digne héritier d’une belle tradition.
Dès l’an prochain, nous comptons faire fabriquer des moules afin que chaque école de la ville et du Pays ajaccien puisse connaitre les secrets du Roi Carnaval, grâce à la venue des carnavaliers niçois.
À travers cette manifestation, nous travaillons donc aussi pour l’Ajaccio de demain. La transmission qui s’opère en direction des enfants, de façon ludique, s’avère très importante à nos yeux. C’est l’une des clés pour pérenniser, chez nous, la plus grande fête populaire du monde.
Absolument. Le carnaval c’est la fête populaire par excellence, un moment de cohésion au cours duquel tout le monde se retrouve. C’est un jour attendu par les enfants comme par les adultes, qui permet toutes les fantaisies. Ne nous privons pas !
Ajaccio connaitra une journée colorée, joviale, au cours de laquelle on retrouvera le défilé des chars carnavalesques, des grosses têtes, des porte-drapeaux, des troupes d’artistes, ainsi que l’ensemble des services de la ville mobilisés et plus d’une cinquantaine de bénévoles.
Les enfants et les familles seront bien entendu de la partie, tout comme les écoles de danse, les associations et une fanfare débridée... Bref, toute la population sera en fête. Il y aura également les chars des communes membres du Pays ajaccien, mais aussi ceux de Bastelicaccia et de Sartène, qui seront représentées. De même que la compagnie aérienne Air Corsica qui, grâce au dynamisme de son comité d’entreprise, s’associe aux festivités.
La figure emblématique de Napi, la mascotte du carnaval d’Ajaccio imaginée par Laurent Silvani est déclinée sur des chars autour du thème « Napoléon et le cinéma ». Un partenariat artistique auquel vous êtes attaché ?
Lorsque, en 2016, Laurent Marcangeli m’a demandé d’organiser le retour du carnaval d’Ajaccio, je suis parti d’une feuille blanche. Je souhaitais une manifestation de qualité. Chez nous, le carnaval c’est culturel et Ajaccio méritait de voir revenir des chars sur le cours Napoléon, autrement dit par la grande porte !
Nous avons des artistes de grand talent et Laurent Silvani s’est révélé la bonne personne pour réaliser la fameuse mascotte Napi.
Il nous a créé un empereur bien en chair, vêtu de sa fameuse redingote grise, son bicorne caractéristique vissé sur la tête. Cette figurine en résine représentant Napoléon ne mesurait qu'une quinzaine de centimètres à sa conception. Mais, le Jour J, elle mesurait six mètres. C’est aussi cela la magie du carnaval.
Depuis, d’autres personnages sont apparus dans l’univers artistique de Laurent Silvani. En 2022, il a d’ailleurs lancé sa marque « Napo ». Une double fierté donc…
Il est et restera un partenaire historique de notre carnaval.
Le carnaval est l’une des principales manifestations de l’année dédiées aux enfants. Comment sont-ils associés à ce grand-rendez-vous ?
Nous travaillons de manière étroite avec l’Éducation nationale et les centres aérés de la ville. L’idée étant d’expliquer l’histoire et l’origine du carnaval, mais aussi, et peut-être surtout, de présenter les métiers qui se cachent derrière la fête. Autrement dit, qui sont les professionnels et artistes qui travaillent dans l’ombre, durant des mois ?
Pour notre part, nous avons fait appel au carnavalier niçois Cédric Pignataro, dont la famille travaille la technique du carton-pâte depuis 150 ans et cinq générations. Il est donc le digne héritier d’une belle tradition.
Dès l’an prochain, nous comptons faire fabriquer des moules afin que chaque école de la ville et du Pays ajaccien puisse connaitre les secrets du Roi Carnaval, grâce à la venue des carnavaliers niçois.
À travers cette manifestation, nous travaillons donc aussi pour l’Ajaccio de demain. La transmission qui s’opère en direction des enfants, de façon ludique, s’avère très importante à nos yeux. C’est l’une des clés pour pérenniser, chez nous, la plus grande fête populaire du monde.