Message de la Patou du commerce d Épeugney

Bonjour à toutes et à tous.

Comme vous devez déjà le savoir, après plus de 10 mois d'ouverture et 3 mois intensifs de préparation, l'épicerie-café "Chez La Patou" à Epeugney va devoir fermer ses portes au plus tard le 31 Décembre 2024.
 La charge de travail est trop lourde pour une seule personne et le bénéfice ne suffit pas pour se dégager un salaire.
Deux solutions sont possibles afin de faire perdurer ce commerce :


- Une ou 2 personnes reprennent l'activité...il n'y a pas de fond de commerce, pas de loyer juste le stock restant et le mobilier à racheter.
- Plusieurs personnes motivées, disponibles et impliquées montent une association et les bénévoles se relaient à tour de rôle pour les jours d'ouverture et les courses.
Le nombre de jours d'ouverture hebdomadaire peut être diminué ainsi que les horaires. Ce concept existe dans beaucoup de villages et villes et cela fonctionne à merveille.

Ce serait vraiment dommage de devoir fermer définitivement alors que ce joli petit commerce est déjà en place, dépanne énormément de personnes et crée un lien social précieux.
Tout le monde est d'accord pour dire que c'est essentiel à la vie de notre village , de notre canton.

J'ai mis tout mon temps, mon énergie, mon argent à votre service...j'en suis très heureuse mais maintenant il est temps que chacun prenne conscience que c'est ensemble que nous pouvons réaliser de plus grandes choses. J'invite tous les habitants d'Epeugney, Rurey, Lizine, Chenecey, Cademène, Cléron et autres, à réfléchir à toutes les possibilités et à venir me partager vos idées et suggestions.  
Nous pourrons ensuite organiser une réunion où chacun(e) exprimera ses idées et propositions afin d'avancer dans la concrétisation de cette reprise d'activité.
Mobilisons nous dès maintenant...si personne ne se sent concerné et n'a envie de donner quelques heures de son temps, alors dès le 01 décembre je liquiderai le stock et vendrai tout le mobilier et hélas cette belle aventure se terminera le 31 décembre.

Je vous remercie.

Patricia Aymonin