Ciné Vanosc propose le cinéma en plein air
Ciné Vanosc vous propose
du cinéma en plein air
dans la cour de l'école R Aubrac
vendredi 9 Aout
à la nuit vers 21 h 15
vous pouvez apporter votre transat;
5,5 euros adulte
" le procès Goldman"
du cinéma en plein air
dans la cour de l'école R Aubrac
vendredi 9 Aout
à la nuit vers 21 h 15
vous pouvez apporter votre transat;
5,5 euros adulte
" le procès Goldman"
AVIS /Pour Le procès Goldman, Cédric Kahn a décidé de ne jamais quitter la salle de tribunal et ses débats, à deux ou trois scènes près. Pas de musique, pas de journaux de l'époque (1975) et encore moins de flashbacks : seulement le déroulement du procès, avec ses passes d'armes, les réactions d'une salle chauffée à blanc et une assez égale répartition entre les interventions de l'accusation et de la défense. Tout est fait, y compris la mise en scène, précise et sans fioritures, pour que le spectateur se retrouve in situ, au cœur des années 70, attentif à chaque prise de parole et puisse ainsi se faire sa propre religion. Le dispositif pourrait paraître austère et théâtral, il se révèle au contraire passionnant car la puissance du verbe y est magnifiée, à commencer par celle de Goldman, arrogant et provocateur, et celle de son avocat (Kiejman), matois et roublard. Si rien ne transpire de la façon dont est vécu le procès à l'extérieur, le film réussit pourtant le prodige de nous faire comprendre comment le France des années 70 se porte, entre les indignations de la gauche intellectuelle, le racisme et l'antisémitisme larvés, les méthodes de la police, etc. Et au bout du compte, les fragilités du fonctionnement de l'appareil judiciaire et du jugement humain apparaissent au grand jour. spoiler:
Ce n'est que (la) justice, qui est rendue, avec des doutes et des interrogations sur la validité de son verdict.