AUJOURD'HUI "Où en est-on de l'agonie des abeilles ?
Bonjour,
le centre socioculturel de Saint-Agrève "l'Odyssée" vous propose :
Les conférences de l’École Buissonnière 2024
Une conférence par semaine, les mercredis, du 10 juillet au 28 août
20h30 / Salle polyvalente de Saint-Agrève (entrée par la Mairie) / Entrée gratuite
4ème conférence
AUJOURD'HUI Mercredi 31 juillet
Où en est-on de l'agonie des abeilles ?
Dans les années 1980, un acarien, Varroa destructor, qui parasitait une espèce d’abeilles sociales, Apis cerana, passe de cette Apis tropicale, laquelle le supportait bon-an mal-an, à l’espèce cosmopolite et championne de la production de miel, Apis mellifera qui le supporte beaucoup moins bien. On ne peut pas se débarrasser de ce parasite qui se disperse dans les ruches de l’apiculture à très grande vitesse. C’est le début des effondrements chroniques des colonies de l’apiculture productive, et donc des difficultés à produire du miel. Dix ans plus tard, les difficultés de l’apiculture augmentent du fait de l’emploi d’une nouvelle famille d’insecticides, les néonicotinoïdes, qui sont très toxiques et se dégradent naturellement beaucoup moins que les précédents produits. Et aujourd’hui ce sont des virus qui s’ajoutent à la litanie des empêchements à l’élevage des abeilles mellifères. Et puis, on a pensé que ce qui arrivait aux abeilles de l’apiculture devait forcément atteindre les autres espèces d’abeilles, sauvages elles, généralement solitaires, où chaque abeille construit sa propre descendance. Pendant ces années l’unité de recherche d’INRAE spécialiste des abeilles a été encouragée à comprendre ce qui se passe et à y remédier.
Guy Rodet - Docteur en entomologie générale et appliquée, de l'Université Paris XI
le centre socioculturel de Saint-Agrève "l'Odyssée" vous propose :
Les conférences de l’École Buissonnière 2024
Une conférence par semaine, les mercredis, du 10 juillet au 28 août
20h30 / Salle polyvalente de Saint-Agrève (entrée par la Mairie) / Entrée gratuite
4ème conférence
AUJOURD'HUI Mercredi 31 juillet
Où en est-on de l'agonie des abeilles ?
Dans les années 1980, un acarien, Varroa destructor, qui parasitait une espèce d’abeilles sociales, Apis cerana, passe de cette Apis tropicale, laquelle le supportait bon-an mal-an, à l’espèce cosmopolite et championne de la production de miel, Apis mellifera qui le supporte beaucoup moins bien. On ne peut pas se débarrasser de ce parasite qui se disperse dans les ruches de l’apiculture à très grande vitesse. C’est le début des effondrements chroniques des colonies de l’apiculture productive, et donc des difficultés à produire du miel. Dix ans plus tard, les difficultés de l’apiculture augmentent du fait de l’emploi d’une nouvelle famille d’insecticides, les néonicotinoïdes, qui sont très toxiques et se dégradent naturellement beaucoup moins que les précédents produits. Et aujourd’hui ce sont des virus qui s’ajoutent à la litanie des empêchements à l’élevage des abeilles mellifères. Et puis, on a pensé que ce qui arrivait aux abeilles de l’apiculture devait forcément atteindre les autres espèces d’abeilles, sauvages elles, généralement solitaires, où chaque abeille construit sa propre descendance. Pendant ces années l’unité de recherche d’INRAE spécialiste des abeilles a été encouragée à comprendre ce qui se passe et à y remédier.
Guy Rodet - Docteur en entomologie générale et appliquée, de l'Université Paris XI
