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Samedi 26 juillet: Cinéma en plein air chez Hervé.

Cinéma en plein air chez Hervé.
Samedi 26 juillet en soirée, projection chez Hervé, du film "Neruda" de Pablo LARRAIN .
Formule "Auberge Espagnole" pour ceux qui le souhaitent.
Projection du film dès la nuit tombée vers 22h

Le réalisateur Pablo Larraín et son scénariste Guillermo Calderón se sont plongés dans les poèmes et les écrits de Pablo Neruda, leur objectif étant de faire ressortir du film l'univers du poète et non pas une simple biographie. Les deux hommes ont dès lors jeté la première mouture du scénario, trop linéaire à leur goût, afin d'y injecter des éléments plus complexes qui demandent une plus grande gymnastique au spectateur[1].
Pour Cécile Mury de Télérama, Neruda est un « antibiopic éblouissant (où) le cinéaste détricote tout, et d'abord la figure du grand homme. Il s'agit moins de montrer les faits que l'effet : l'imaginaire de Neruda, son impact sur tout un peuple, des enfants perdus aux femmes pâmées, sa puissance créative, s'échappent et débordent dans le film, truquent le réel, dévient les trajectoires et la narration. »[4].
Pour Jean-Baptiste Morain des Inrockuptibles, Neruda est « un biopic fantasmé et foutraque. […] Nous sommes dans un faux conte à la Borges : Peluchonneau est autant une invention de Neruda (la figure, le fantôme du mal qui le poursuit), que Neruda débauché décrit par Peluchonneau n'est que le fantasme d’un flic idiot et réactionnaire, imbu de sa personne et rêvant d'être celui qui arrêtera l'artiste le plus emblématique de son pays. […] (Le film est) iconoclaste, sardonique, vachard, et témoigne d'une réelle originalité dans la forme en miroir de son récit »[5].
Évoquant une « approche quasi farcesque », Joaquim Lepastier note dans les Cahiers du cinéma que « la figure mythique du poète sénateur communiste chilien est ainsi saisie dans un moment de disgrâce politique qui l'amène à prendre la fuite, tout cela raconté non sur un ton édifiant, mais sur un mode ludique et feuilletonesque »[6].