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Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Ain

Voici les prochaines animations au MRDA :

NOUVEAU
CULTURE EN SHORT
Samedi 11, samedi 18 & samedi 25 mai, à 10h30
Tous les samedis de mai, le musée vous invite à vous mettre au sport tout en apprenant.
Comment ça se passe ? Venez découvrir l’exposition temporaire sur les Jeux Olympique et poursuivez votre matinée avec une initiation à la boxe.
Rendez-vous au musée à 10h30 en short ou en jogging et soyez en forme, de corps et d’esprit !

A partir de 10 ans
Sur réservation au 04 74 75 07 50 ou par mail musee.resistance@ain.fr (pour valider votre inscription, vous devez recevoir un mail de confirmation de notre part)
Durée : 1h30
Tarif : 9€/2€


NUIT EUROPEENNE DES MUSEES
Samedi 18 mai, de 18h30 à 22h
Samedi 18 mai, à l’occasion de la Nuit Européenne des Musées, le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain accueille Philippe Bertin et la violoncelliste Juliette Serrad de la compagnie Grand Angle pour une lecture-concert « Souvenirs et solitude – Hommage à Jean Zay ».
A partir de 13 ans
Spectacle à 20h, sur réservation : au 04 74 75 07 50 ou par mail musee.resistance@ain.fr (pour valider votre inscription, vous devez recevoir un mail de confirmation de notre part)
Tarif : gratuit

Profitez également de l’événement pour déambuler dans le musée en vous éclairant à la lampe de poche. Musée ouvert de 18h30 à 22h.


Infos sur le spectacle
« Souvenirs et solitude – Hommage à Jean Zay ».
Conception et voix : Philippe Bertin
Violoncelle : Juliette Serrad

En septembre 1939, Jean Zay se porte volontaire pour le front et entre dans la résistance. Consigné à bord du Massilia, parvenu à Casablanca, Jean Zay est arrêté le 15 août 1940 pour désertion devant l’ennemi. Renvoyé en métropole, il est interné le 20 août 1940 à la prison militaire de Clermont-Ferrand. Pendant des mois, Jean Zay devient la cible notoire de la campagne de presse antisémite orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l’Information du gouvernement de Vichy qui réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay » comme juif, protestant, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire.

« Ecrire était une manière de survivre » rappelle Hélène, la fille de Jean Zay. Beaucoup de ses écrits consacrés notamment à ses impressions carcérales ont d’ailleurs été dissimulés dans son berceau durant les visites à la prison de Riom où il fut incarcéré avant son exécution par la Milice française le 20 juin 1944.