Risque élevé en matière d’influenza aviaire
Depuis la détection du virus influenza aviaire hautement pathogène H5N8 sur deux cygnes aux Pays-Bas le 23 octobre, le nombre de cas dans la faune sauvage ne cesse de croître en Europe.
Des foyers domestiques et des cas dans l’avifaune sauvage ont été confirmés non seulement aux Pays-Bas mais également en Allemagne et au Royaume-Uni.
L’accélération de la dynamique d’infection accentue le risque d’introduction du virus en France via les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages.
Face à cette situation, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a décidé de faire passer de « modéré » à « élevé » le niveau de risque d’introduction du virus influenza aviaire par l’avifaune en France métropolitaine ou dans les départements traversés par les couloirs de migration de ces oiseaux sauvages et dans les zones à risque particulier.
Cette décision a été prise après information des professionnels des filières avicoles et de la fédération nationale des chasseurs et consultation de l’Office français de la biodiversité.
Julien Denormandie appelle au strict respect des mesures de biosécurité et à la surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux, et des chasseurs.
A compter du 6 novembre, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires dans l’ensemble des départements classés en niveau « élevé » et dans les zones à risque particulier (ZRP) :
claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ;
Les mesures suivantes sont par ailleurs maintenues obligatoires sur tout le territoire :
surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;
À ce jour, la France est indemne d’influenza aviaire. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.
Des foyers domestiques et des cas dans l’avifaune sauvage ont été confirmés non seulement aux Pays-Bas mais également en Allemagne et au Royaume-Uni.
L’accélération de la dynamique d’infection accentue le risque d’introduction du virus en France via les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages.
Face à cette situation, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a décidé de faire passer de « modéré » à « élevé » le niveau de risque d’introduction du virus influenza aviaire par l’avifaune en France métropolitaine ou dans les départements traversés par les couloirs de migration de ces oiseaux sauvages et dans les zones à risque particulier.
Cette décision a été prise après information des professionnels des filières avicoles et de la fédération nationale des chasseurs et consultation de l’Office français de la biodiversité.
Julien Denormandie appelle au strict respect des mesures de biosécurité et à la surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux, et des chasseurs.
A compter du 6 novembre, les mesures de prévention suivantes sont rendues obligatoires dans l’ensemble des départements classés en niveau « élevé » et dans les zones à risque particulier (ZRP) :
claustration ou protection des élevages de volailles par un filet avec réduction des parcours extérieurs pour les animaux ;
- interdiction de rassemblement d’oiseaux (exemples : concours, foires ou expositions) ;
- interdiction de faire participer des oiseaux originaires de ces départements à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
- interdiction des transports et lâchers de gibiers à plumes ;
- interdiction d’utilisation d’appelant.
Les mesures suivantes sont par ailleurs maintenues obligatoires sur tout le territoire :
surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux ;
- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée d’un département cité ;
- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
À ce jour, la France est indemne d’influenza aviaire. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.