PULP | Faut-il surveiller la météo spatiale | 07 décembre
PULP | Faut-il surveiller la météo spatiale ?
7 décembre 2024 | 15h | Ciné Tence | Gratuit
Le Soleil est une étoile variable, qui connaît des saisons ou « cycles d’activité ». Il éjecte plus ou moins d’électricité dans l’espace – le « vent solaire » -, et plus ou moins de rayonnement. Or, nos sociétés utilisent elles aussi frénétiquement électricité et rayonnement. Il n’est donc pas étonnant que l’activité solaire influe de plus en plus sur nos technologies et nos vies quotidiennes. Pour comprendre l’activité solaire, pour prévoir les aléas, nous avons inventé la Météorologie de l’espace. Je commencerai par montrer la beauté du Soleil, ses éruptions, ses colères, et nous explorerons son aspect en temps réel. J’expliquerai comment ces variations se propagent dans l’espace, et de quelles façons elles impactent la Terre. Je ne manquerai pas de montrer l’effet le plus merveilleux : les aurores polaires.
Puis, nous ouvrirons une discussion avec les participants pour répondre ensemble à la question posée : faut-il surveiller la météorologie de l’espace ?
Jean Lilensten est astronome et planétologue
« Mon travail peut s’identifier sous le titre général de recherches sur les environnements spatiaux planétaires. J’ai calculé l’impact de l’activité solaire essentiellement sur Terre, Mars, Vénus, Jupiter, Saturne, Titan.
Mes plus récentes découvertes sont l’existence d’aurores bleues sur Mars, et comment littéralement « voir » le champ magnétique autour d’une planète à travers son rayonnement nocturne (dont bien sûr les aurores polaires).
J’ai créé un simulateur d’aurores polaires, la Planeterrella, dont il existe plusieurs dizaines de copies dans le monde.
J’ai publié 15 livres en lien avec les sciences.
Je participe chaque année à des campagnes expérimentales au nord de l’Europe et en Arctique.
Enfin, j’ai considérablement contribué à structurer la météorologie de l’espace en Europe : j’ai créé un journal scientifique, le meeting européen annuel, des récompenses internationales et en 2022, une association européenne de météorologie et climatologie de l’espace, E-SWAN. »
7 décembre 2024 | 15h | Ciné Tence | Gratuit
Le Soleil est une étoile variable, qui connaît des saisons ou « cycles d’activité ». Il éjecte plus ou moins d’électricité dans l’espace – le « vent solaire » -, et plus ou moins de rayonnement. Or, nos sociétés utilisent elles aussi frénétiquement électricité et rayonnement. Il n’est donc pas étonnant que l’activité solaire influe de plus en plus sur nos technologies et nos vies quotidiennes. Pour comprendre l’activité solaire, pour prévoir les aléas, nous avons inventé la Météorologie de l’espace. Je commencerai par montrer la beauté du Soleil, ses éruptions, ses colères, et nous explorerons son aspect en temps réel. J’expliquerai comment ces variations se propagent dans l’espace, et de quelles façons elles impactent la Terre. Je ne manquerai pas de montrer l’effet le plus merveilleux : les aurores polaires.
Puis, nous ouvrirons une discussion avec les participants pour répondre ensemble à la question posée : faut-il surveiller la météorologie de l’espace ?
Jean Lilensten est astronome et planétologue
« Mon travail peut s’identifier sous le titre général de recherches sur les environnements spatiaux planétaires. J’ai calculé l’impact de l’activité solaire essentiellement sur Terre, Mars, Vénus, Jupiter, Saturne, Titan.
Mes plus récentes découvertes sont l’existence d’aurores bleues sur Mars, et comment littéralement « voir » le champ magnétique autour d’une planète à travers son rayonnement nocturne (dont bien sûr les aurores polaires).
J’ai créé un simulateur d’aurores polaires, la Planeterrella, dont il existe plusieurs dizaines de copies dans le monde.
J’ai publié 15 livres en lien avec les sciences.
Je participe chaque année à des campagnes expérimentales au nord de l’Europe et en Arctique.
Enfin, j’ai considérablement contribué à structurer la météorologie de l’espace en Europe : j’ai créé un journal scientifique, le meeting européen annuel, des récompenses internationales et en 2022, une association européenne de météorologie et climatologie de l’espace, E-SWAN. »