Un nouveau réservoir 🚰 à la Traversette 🏔- explications 💡

MLR - Pourquoi avoir construit un réservoir au captage de la Traversette alors que jusqu’à présent nous n’en avions pas ? Quel était l’objectif ?
Yann MAGNANI – « Il y avait un double objectif. D’une part d’optimiser la distribution en eau potable de la commune dans son entièreté d’un point de vue qualitatif et d’autre part d’accroître notre capacité de distribution en termes quantitatifs sur un stockage supplémentaire de 500m3 en prenant l’évolution des besoins à l’échelle 2040. On réalise ainsi un stockage d’adduction qui permet d’améliorer la réponse du réseau en période simultanée d’étiage et de demande de pointe. »

MLR – Quelle entreprise a réalisé les travaux ? Quel est le coût des travaux ?
Yann MAGNANI – « La maîtrise d’œuvre est assurée par le bureau EPODE. L’entreprise de construction est LOCATELLI. Le coût des travaux s’élève à 630 000 € TTC environ. Il n’y aucune subvention accordée sur cet équipement. »

MLR – Pour la construction de ce réservoir de La Traversette, a-t-on rencontré des difficultés techniques particulières à résoudre ?
Yann MAGNANI – « L’implantation était complexe. Elle a été déterminée de manière à garder en fonction la conduite d’adduction. Il a fallu se positionner entre la conduite d’adduction, la piste de ski et assurer une altimétrie supérieure à celle du réservoir du Lièvre Blanc, ce sans perturber le captage et sa ressource. Cela s’est joué à quelques mètres. Enfin, une étude floristique préalable a permis de vérifier l’absence d’espèces sensibles ou protégées avant de valider la faisabilité de cette implantation.
Par ailleurs, on a choisi de réaliser un réservoir en coupole, c’est-à-dire une toiture arrondie. On a opté pour cette solution afin d’améliorer la durabilité de l’ouvrage, faciliter son entretien. Cela permet d’éviter des stagnations d’eau sur les plafonds plats en limitant ainsi le risque d’infiltration et l’apparition de fissures liées au gel/dégel. Ce type de solution est habituel. En revanche, sur ce projet, ce qui est moins courant, il a été décidé de construire la coupole à partir d’éléments préfabriqués. Cela génère un coût supplémentaire pour le constructeur, mais cela permet de gagner un temps conséquent dans le déroulement du planning du chantier. 
A noter, le chantier s’est réalisé sans transport de terres. Concernant l’aspect paysager, l’ouvrage sera complètement enterré, seule la façade sera visible. Les bétons ont été produits localement dans la vallée à Viclaire.»

MLR – Quand est prévue la réception de l’ouvrage ?
Yann MAGNANI – « La réception est prévue à la fin du mois d’octobre. Le chantier a commencé le 15 mai dernier. Il y a eu une interruption de 3 semaines au mois d’août. »

MLR – Dans la continuité de ces travaux, il est prévu une seconde phase de consolidation du réseau. En quoi consiste—t-elle ?
Yann MAGNANI – « Un réservoir de 1000m3 supplémentaire sera construit sur le site du Lièvre Blanc pour l’alimentation de la station. Avec cet équipement, on sera ainsi au bout de l’accomplissement des prospectives de notre schéma directeur d’eau potable. L’appel d’offres est lancé cette semaine. Le coût estimé de l’ouvrage est estimé à environ 1 000 000 € TTC. »