L'ambroisie : risque d'allergie
L’ambroisie à feuilles d’armoise est une plante exotique envahissante, originaire d’Amérique du Nord qui s’est propagée via les activités humaines (dispersion de ses graines) pour gagner l’Europe. La région Auvergne-Rhône Alpes est la région française la plus envahie par l’ambroisie. La Savoie est un département en front de colonisation, d’Ouest en Est.
Lutte contre l'ambroisie
La destruction des plants par arrachage se réalise avant fin Juillet
Sur de petites surfaces, le meilleur moyen est l’arrachage manuel des plantes d’ambroisie. A faire de préférence avant fin juillet, époque de début de pollinisation, et avec des gants. Eventuellement à renouveler plus tard (donc en cours de floraison) pour éviter que les graines ne se forment et ne réensemencent le sol. Dans ce cas, porter un masque et des lunettes.
S’il s’agit d’une pelouse nouvellement installée, la tonte régulière devrait suffire à empêcher l’ambroisie de fleurir. Veiller à ce que des graines ne se forment pas. Les graminées de la pelouse envahissant toute la surface empêcheront les années suivantes les graines d’ambroisie déjà en stock dans le sol de germer.
Reconnaitre l'ambroisie
Avant de l'arracher il est important de pouvoir l'identifier !
Le plant d'ambroisie en fleurs peut mesurer entre 10 et 180 cm. Il est peu dense et a des feuilles larges, minces et très découpées qui sont du même vert sur chaque face. Les fleurs sont petites et vertes alors que la tige est poilue et solide.
C'est le moment de recenser la présence d'Ophraella communa
Les ambroisies sont de retour sur tout le territoire, avec des stades de développement hétérogènes (de la jeune plantule jusqu'au stade végétatif avancé).
A noter : les conditions particulières de ce printemps peuvent localement avoir retardé les levées d'ambroisie. Ce retard risque toutefois d'être rapidement compensé suite aux fauches de bords de route et coupes de sécurité.
Il est important de rester vigilant pour identifier les sites infestés (prospection) et profiter de ces stades précoces pour engager, dès à présent, des mesures de destruction adaptées.
En parallèle, depuis 2023, Ophraella communa a été identifiée à plusieurs reprises dans le Rhône et en Isère (présence confirmée sur 15 sites, de Anse à Givors). Si son implantation se maintient, ce prédateur naturel de l'ambroisie pourrait possiblement impacter la quantité de pollens et de semences émis sur le territoire.
Du 15 au 31 juillet 2024, une grande campagne de prospection est organisée sur toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, afin de clarifier l'aire de répartition d'Ophraella communa. Tout le monde peut participer, il suffit de noter la présence de l'insecte, via la plateforme Signalement‑Ambroisie :
1- Faîtes un signalement d’ambroisie ;
2- Si l’ambroisie a été mangée, répondez "Oui" à la question "Est-ce que l'ambroisie est grignotée ?" et ajoutez si possible des photos des feuilles mangées (avec ou sans insecte).
Nous comptons sur votre participation active pour cette grande campagne collaborative !
Ophraella communa
La présence de l’insecte en France peut représenter un véritable tournant dans la lutte contre ces plantes au pollen allergisant. En effet, dans son rapport d’expertise collective publié en 2019, l’Anses évaluait l’efficacité du coléoptère en tant qu’agent de lutte biologique. Leurs conclusions sont prometteuses.
Lutte contre l'ambroisie
La destruction des plants par arrachage se réalise avant fin Juillet
Sur de petites surfaces, le meilleur moyen est l’arrachage manuel des plantes d’ambroisie. A faire de préférence avant fin juillet, époque de début de pollinisation, et avec des gants. Eventuellement à renouveler plus tard (donc en cours de floraison) pour éviter que les graines ne se forment et ne réensemencent le sol. Dans ce cas, porter un masque et des lunettes.
S’il s’agit d’une pelouse nouvellement installée, la tonte régulière devrait suffire à empêcher l’ambroisie de fleurir. Veiller à ce que des graines ne se forment pas. Les graminées de la pelouse envahissant toute la surface empêcheront les années suivantes les graines d’ambroisie déjà en stock dans le sol de germer.
Reconnaitre l'ambroisie
Avant de l'arracher il est important de pouvoir l'identifier !
Le plant d'ambroisie en fleurs peut mesurer entre 10 et 180 cm. Il est peu dense et a des feuilles larges, minces et très découpées qui sont du même vert sur chaque face. Les fleurs sont petites et vertes alors que la tige est poilue et solide.
C'est le moment de recenser la présence d'Ophraella communa
Les ambroisies sont de retour sur tout le territoire, avec des stades de développement hétérogènes (de la jeune plantule jusqu'au stade végétatif avancé).
A noter : les conditions particulières de ce printemps peuvent localement avoir retardé les levées d'ambroisie. Ce retard risque toutefois d'être rapidement compensé suite aux fauches de bords de route et coupes de sécurité.
Il est important de rester vigilant pour identifier les sites infestés (prospection) et profiter de ces stades précoces pour engager, dès à présent, des mesures de destruction adaptées.
En parallèle, depuis 2023, Ophraella communa a été identifiée à plusieurs reprises dans le Rhône et en Isère (présence confirmée sur 15 sites, de Anse à Givors). Si son implantation se maintient, ce prédateur naturel de l'ambroisie pourrait possiblement impacter la quantité de pollens et de semences émis sur le territoire.
Du 15 au 31 juillet 2024, une grande campagne de prospection est organisée sur toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, afin de clarifier l'aire de répartition d'Ophraella communa. Tout le monde peut participer, il suffit de noter la présence de l'insecte, via la plateforme Signalement‑Ambroisie :
1- Faîtes un signalement d’ambroisie ;
2- Si l’ambroisie a été mangée, répondez "Oui" à la question "Est-ce que l'ambroisie est grignotée ?" et ajoutez si possible des photos des feuilles mangées (avec ou sans insecte).
Nous comptons sur votre participation active pour cette grande campagne collaborative !
Ophraella communa
La présence de l’insecte en France peut représenter un véritable tournant dans la lutte contre ces plantes au pollen allergisant. En effet, dans son rapport d’expertise collective publié en 2019, l’Anses évaluait l’efficacité du coléoptère en tant qu’agent de lutte biologique. Leurs conclusions sont prometteuses.