qualité de l'eau et article de l'Union
Suite aux inquiétudes légitimes dues à l'article paru ce jour dans le journal " L'Union" sur la présence de perchlorates dans l'eau de notre robinet, voici quelques précisions pour rassurer celles et ceux qui se posent des questions :
D'où est-ce que ça vient ?
On trouve des traces de perchlorate dans l'environnement à la suite de rejets industriels, mais l'hypothèse la plus probable sur l'origine des perchlorates dans le sol est qu'il s'agit d'un résidu des explosifs utilisés il y a un siècle pendant la Première Guerre mondiale. Une théorie renforcée par le fait que les zones les plus touchées par cette pollution correspondent à l'ancienne ligne de front.
Et effectivement Val-de-Vesle était au cœur d’une de conflits importante
Quatre microgrammes de perchlorate par litre d'eau, suffisant pour justifier le principe de précaution mais pas assez pour représenter un réel danger. Il faudrait que ce taux atteigne 15 microgrammes par litre pour que la consommation d'eau soit déconseillée pour les femmes enceintes et allaitantes, indique l'ARS (agence régionale de la santé). En revanche, l'eau du robinet ne doit pas être utilisée pour préparer les biberons. Il n’y a pas de risques pour les autres personnes donc pas pour les enfants de l’école.
Les taux pour Val-de-Vesle dépassent de 1à 3 microgrammes par litre la valeur limite de 15. La dernière analyse est de 16.
Les perchlorates "ne sont classés cancérogènes ou mutagènes par aucun organisme international" précise l'ARS. En revanche, ils "interfèrent avec le processus d’incorporation de l’iode par la thyroïde". Ainsi, le risque serait que le perchlorate ingéré en trop grande quantité provoque des problèmes d'hypothyroïdie chez les nourrissons, et donc des problèmes de croissance ou de développement neurologique.
Non, on en parle depuis les années 2010,
Ici à Val-de-Vesle, le problème a déjà été signalé et en dernière date un message Illiwap a été fait le vendredi 5 septembre 2025. On peut consulter les résultats des analyses faites par l‘agence régionale de santé (ARS), téléphone : 03 26 66 49 08
Le problème peut-il être réglé ?Alors que peut-on faire ? Si l'eau distribuée dans les robinets provient d'un forage où du perchlorate a été détecté, c'est en partie à cause du niveau critique des nappes phréatiques.
D'autres solutions existent, pour les collectivités. L'ARS rappelle que "le traitement des perchlorates par des résines échangeuses d’ions ou des procédés membranaires peut être envisagé, afin de réduire leur teneur au robinet".
Le Grand Reims a choisi de ne pas traiter mais de réfléchir à une connexion avec Beaumont, semble-t-il.
Sachez que je suis très sensible à la qualité de l’eau et que je n’hésite pas à interpeler le Grand Reims sur ce sujet.
Sachez aussi que l’article de L’Union laisse sous entendre qu’il y a aussi des taux de nitrates trop élevés : c’est faux pour Val-de-Vesle , notre dernier taux est de 26,8 g par litre alors que la valeur limite est de 50.
Voilà ce que je voulais préciser par rapport à cet article.
Je suis bien sûr à votre écoute pour toutes autres questions sur l’eau potable et n’hésitez à venir me voir.
Bien à vous.
Serge Hiet
Maire
