Et si on écrivait !....
Nous vous avons proposé d’écrire quelques lignes de votre ressenti sur cette crise du covid à Ste Sigolène, Que ce soit de façon humoristique, poétique, philosophique.. n’hésitez pas, à nous faire passer vos textes à l’adresse suivante : contact@ville-sainte-sigolène.fr
Nous attendons votre texte !
Nous le publierons de façon anonyme.
Voici pour ce quatrième envoi : une fable de Jean de la Fontaine … sauce Covid
…
Les hommes malades du Covid
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
Le Covid (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux hommes la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais beaucoup étaient frappés :
On n'en voyait plus dehors, ils étaient confinés
A se poser la question de la valeur de leur vie,
Nul mets n'excitait leur envie.
Beaucoup regrettaient
Leurs agissements d’autrefois :
Le pétrole et l’énergie partis en fumée,
En déplacement, en avion, pour quelques jours parfois,
La chimie dans les aliments, plutôt qu’un jardin sigolénois
Des produits cultivés ou fabriqués bien loin de leur propre toit.
Pour nos erreurs, cette infortune,
Rappela à chacun d’entre nous
Qu’il faudrait, peut-être, arrêter d’être fou
Et chercher plus souvent intérêts à la cause commune.
L'on s’aperçut alors de l’importance des soignants.
Qui firent preuve des plus grands dévouements.
Pendant des années ils n’étaient gérés que par contingentement
Budget, dépenses, économies et peu de remerciements
A la Croix des Rameaux ils se battirent avec acharnement
Pour que le fléau ne s’abattit sans discernement
Sur nos aîeux, qui, sans défense, eurent péri inévitablement.
On se rendit compte de l’intérêt des « sans-grade »
Ambulanciers, pompiers, caissières ou éboueurs
Petits commerçants, maraîchers et agriculteurs ;
Et même les élus locaux devenaient des camarades.
Notre plastique local, si souvent décrié,
Montrait en ces jours difficiles tout son intérêt :
Blouses, masques, protections des aliments
Il n’était plus ce vilain garnement
Correctement géré, il avait toute son utilité
Et montrait qu’en toutes choses il faut raison gardée
Selon que vous réfléchirez et prendrez parti,
Cette épidémie sera aubaine ou infamie
Nous attendons votre texte !
Nous le publierons de façon anonyme.
Voici pour ce quatrième envoi : une fable de Jean de la Fontaine … sauce Covid
…
Les hommes malades du Covid
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
Le Covid (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux hommes la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais beaucoup étaient frappés :
On n'en voyait plus dehors, ils étaient confinés
A se poser la question de la valeur de leur vie,
Nul mets n'excitait leur envie.
Beaucoup regrettaient
Leurs agissements d’autrefois :
Le pétrole et l’énergie partis en fumée,
En déplacement, en avion, pour quelques jours parfois,
La chimie dans les aliments, plutôt qu’un jardin sigolénois
Des produits cultivés ou fabriqués bien loin de leur propre toit.
Pour nos erreurs, cette infortune,
Rappela à chacun d’entre nous
Qu’il faudrait, peut-être, arrêter d’être fou
Et chercher plus souvent intérêts à la cause commune.
L'on s’aperçut alors de l’importance des soignants.
Qui firent preuve des plus grands dévouements.
Pendant des années ils n’étaient gérés que par contingentement
Budget, dépenses, économies et peu de remerciements
A la Croix des Rameaux ils se battirent avec acharnement
Pour que le fléau ne s’abattit sans discernement
Sur nos aîeux, qui, sans défense, eurent péri inévitablement.
On se rendit compte de l’intérêt des « sans-grade »
Ambulanciers, pompiers, caissières ou éboueurs
Petits commerçants, maraîchers et agriculteurs ;
Et même les élus locaux devenaient des camarades.
Notre plastique local, si souvent décrié,
Montrait en ces jours difficiles tout son intérêt :
Blouses, masques, protections des aliments
Il n’était plus ce vilain garnement
Correctement géré, il avait toute son utilité
Et montrait qu’en toutes choses il faut raison gardée
Selon que vous réfléchirez et prendrez parti,
Cette épidémie sera aubaine ou infamie
