Ad astra! Les latinistes du collège la tête dans les étoiles
Quand ils choisissent l’option Langues et Culture de l’Antiquité, les latinistes s’imaginent-ils lever la tête vers le ciel et ses astres ?
C’est pourtant dans la cour du collège public des Gorges de la Loire que leur professeur de lettres classiques leur avait donné rendez-vous ce vendredi 24 mars 2023 pour observer le ciel crépusculaire. Une invitation au voyage… dans le cosmos.
La mythologie gréco-romaine et le ciel
Des planètes aux appellations issues du monde romain, des programmes et vaisseaux spatiaux puisant dans les mythes de Zeus, Apollo, dieu de la lumière, et Ariane, petite-fille du dieu du soleil, la sortie d’Avatar 2 vantant Pandora… Pas de doute, la première à avoir colonisé l’espace est bien la mythologie gréco-romaine. D’ailleurs la mission lunaire que les Américains prévoient en 2026 ne s’appelle-t-elle pas Artémis, sœur jumelle d’Apollon ?
Cet alignement des astres, les élèves l’ont bien saisi en cours de latin, en travaillant sur la mythologie des planètes en 5ème, sur la mythologie des constellations en 4ème et sur le mythe de Callisto et Arcas, plus connus sous les noms de Grande et de Petite Ourses, en 3ème. Ils se sont rendus au Planétarium de Saint-Étienne le 30 janvier pour assister à une séance privatisée sur la lune, la mythologie et l’étymologie du ciel. Et ce vendredi soir, après maints reports dus à des conditions météorologiques défavorables fin janvier et fin février, ils ont enfin pu mettre en application leurs découvertes.
Une observation du ciel nocturne, en partenariat avec le Planétarium de Saint-Étienne
De 19h00 à 21h00, Rémi Padilla, médiateur scientifique spécialisé en astronomie au planétarium de Saint-Étienne, profitant d’une fenêtre météorologique favorable, avait installé ses télescopes et lunettes dans la cour du collège. Là, il a fait découvrir aux élèves le fonctionnement de ce matériel, leur a permis de repérer à l’œil nu les constellations de la Grande Ourse, du Taureau, des Gémeaux ou encore d’Orion, mais aussi d’observer au télescope les phases de la brillante étoile du berger alias la planète Vénus, à quelques degrés de là Uranus, mais surtout la lune croissante et ses impressionnants cratères. Puis, alors que l’obscurité enveloppait davantage les hauteurs d’Aurec, ce fut le moment de s’intéresser à Mizar et Alcor, les étoiles doubles de la Grande Ourse, de plonger dans l’amas ouvert des Pléiades – nul ne pouvait rester insensible à ce groupe de jeunes étoiles – mais aussi de découvrir la super géante rouge Bételgeuse qui marque l’épaule droite d’Orion sans oublier la nébuleuse de ce même Orion aperçue par les plus chanceux avant que le ciel ne se voile. Cette observation des planètes et des étoiles a été ponctuée de légendes mythologiques racontées par les élèves…
Une nouvelle rencontre à venir
L’aventure ne s’arrête pas là puisque, dans le cadre de ce projet soutenu par la DAAC, M. Padilla conviera les latinistes à une observation de l’étoile la plus proche de nous, notre soleil, durant le printemps. Encore une bonne raison pour nos latinistes de garder les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles, tout en caressant le doux rêve d’Icare de continuer à fendre le ciel et de naviguer parmi les déesses et les dieux.
JEAN-LUC LASCHAMP
Enseignant de lettres classiques
C’est pourtant dans la cour du collège public des Gorges de la Loire que leur professeur de lettres classiques leur avait donné rendez-vous ce vendredi 24 mars 2023 pour observer le ciel crépusculaire. Une invitation au voyage… dans le cosmos.
La mythologie gréco-romaine et le ciel
Des planètes aux appellations issues du monde romain, des programmes et vaisseaux spatiaux puisant dans les mythes de Zeus, Apollo, dieu de la lumière, et Ariane, petite-fille du dieu du soleil, la sortie d’Avatar 2 vantant Pandora… Pas de doute, la première à avoir colonisé l’espace est bien la mythologie gréco-romaine. D’ailleurs la mission lunaire que les Américains prévoient en 2026 ne s’appelle-t-elle pas Artémis, sœur jumelle d’Apollon ?
Cet alignement des astres, les élèves l’ont bien saisi en cours de latin, en travaillant sur la mythologie des planètes en 5ème, sur la mythologie des constellations en 4ème et sur le mythe de Callisto et Arcas, plus connus sous les noms de Grande et de Petite Ourses, en 3ème. Ils se sont rendus au Planétarium de Saint-Étienne le 30 janvier pour assister à une séance privatisée sur la lune, la mythologie et l’étymologie du ciel. Et ce vendredi soir, après maints reports dus à des conditions météorologiques défavorables fin janvier et fin février, ils ont enfin pu mettre en application leurs découvertes.
Une observation du ciel nocturne, en partenariat avec le Planétarium de Saint-Étienne
De 19h00 à 21h00, Rémi Padilla, médiateur scientifique spécialisé en astronomie au planétarium de Saint-Étienne, profitant d’une fenêtre météorologique favorable, avait installé ses télescopes et lunettes dans la cour du collège. Là, il a fait découvrir aux élèves le fonctionnement de ce matériel, leur a permis de repérer à l’œil nu les constellations de la Grande Ourse, du Taureau, des Gémeaux ou encore d’Orion, mais aussi d’observer au télescope les phases de la brillante étoile du berger alias la planète Vénus, à quelques degrés de là Uranus, mais surtout la lune croissante et ses impressionnants cratères. Puis, alors que l’obscurité enveloppait davantage les hauteurs d’Aurec, ce fut le moment de s’intéresser à Mizar et Alcor, les étoiles doubles de la Grande Ourse, de plonger dans l’amas ouvert des Pléiades – nul ne pouvait rester insensible à ce groupe de jeunes étoiles – mais aussi de découvrir la super géante rouge Bételgeuse qui marque l’épaule droite d’Orion sans oublier la nébuleuse de ce même Orion aperçue par les plus chanceux avant que le ciel ne se voile. Cette observation des planètes et des étoiles a été ponctuée de légendes mythologiques racontées par les élèves…
Une nouvelle rencontre à venir
L’aventure ne s’arrête pas là puisque, dans le cadre de ce projet soutenu par la DAAC, M. Padilla conviera les latinistes à une observation de l’étoile la plus proche de nous, notre soleil, durant le printemps. Encore une bonne raison pour nos latinistes de garder les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles, tout en caressant le doux rêve d’Icare de continuer à fendre le ciel et de naviguer parmi les déesses et les dieux.
JEAN-LUC LASCHAMP
Enseignant de lettres classiques