Lutte contre les moustiques vecteurs des virus
Le « moustique tigre », Aedes albopictus, colonise de plus en plus de communes, année après année, en Haute-Garonne.
Il est devenu une préoccupation de santé publique, en raison de sa capacité à transmettre des maladies infectieuses comme les virus du chikungunya, de la dengue et du Zika aussi appelées « arboviroses ».
Ainsi, en 2021, 6 cas importés de ces maladies (40 cas en 2020) ont été gérés en Haute-Garonne sans qu’aucun foyer épidémique n’ait pu émerger par la suite.
Il est unanimement admis que l’éradication du moustique tigre n’est pas envisageable techniquement à l’échelle d’un grand territoire (une femelle pond près de 300 œufs dans sa vie, qui dure 1 mois, facilitant ainsi la persistance de l’espèce).
Toutefois, il est possible de contenir son expansion et surtout sa nuisance locale en intégrant activement la lutte préventive.
La lutte préventive : éliminer durablement les sources de moustiques
L’objectif de la lutte préventive est la réduction durable des gîtes où pondent les moustiques.
Toute nuisance constatée a son origine dans un rayon de 50 à 100 mètres, du fait de la faible dispersion des moustiques adultes.
Les gîtes sont généralement de petits contenants en eau (eau claire, immobile à l’ombre) au sol, enterrés ou aériens que chacun peut éliminer durablement (destruction, élimination, remblais) sans utilisation d’insecticide.
Une seule lutte qui serait fondée sur l’usage d’un insecticide n’est pas recommandée. Les effets des applications d’un insecticide sont temporaires d’autant plus si les sources de moustiques ne sont pas éliminées auparavant.
Pour en savoir plus :
https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/sinformer
Rappels sur le cycle de vie du moustique tigre :
Les moustiques pondent dans des rétentions d’eau et des adultes en émergent après une semaine généralement. Ces rétentions, nommées « gîtes », sont généralement de petits récipients en eau à proximité des habitations. Ils peuvent être souterrains, aériens et ne dépendent pas de la nature du contenant (métal, plastique, pierre, béton, bois...). Seules les moustiques femelles adultes piquent et peuvent devenir une source de nuisance si leur densité augmente. Le moustique tigre n’est pas porteur du virus. Il ne peut le transmettre que s’il a piqué au préalable une personne malade.
Cependant, ce moustique se déplace peu (moins de 150 m dans sa vie) et ne persiste donc qu’à proximité des gîtes de naissance.
Il est devenu une préoccupation de santé publique, en raison de sa capacité à transmettre des maladies infectieuses comme les virus du chikungunya, de la dengue et du Zika aussi appelées « arboviroses ».
Ainsi, en 2021, 6 cas importés de ces maladies (40 cas en 2020) ont été gérés en Haute-Garonne sans qu’aucun foyer épidémique n’ait pu émerger par la suite.
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Portail de signalement du moustique tigre
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L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition.
Il s'agit d'une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.
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Il est unanimement admis que l’éradication du moustique tigre n’est pas envisageable techniquement à l’échelle d’un grand territoire (une femelle pond près de 300 œufs dans sa vie, qui dure 1 mois, facilitant ainsi la persistance de l’espèce).
Toutefois, il est possible de contenir son expansion et surtout sa nuisance locale en intégrant activement la lutte préventive.
La lutte préventive : éliminer durablement les sources de moustiques
L’objectif de la lutte préventive est la réduction durable des gîtes où pondent les moustiques.
Toute nuisance constatée a son origine dans un rayon de 50 à 100 mètres, du fait de la faible dispersion des moustiques adultes.
Les gîtes sont généralement de petits contenants en eau (eau claire, immobile à l’ombre) au sol, enterrés ou aériens que chacun peut éliminer durablement (destruction, élimination, remblais) sans utilisation d’insecticide.
Une seule lutte qui serait fondée sur l’usage d’un insecticide n’est pas recommandée. Les effets des applications d’un insecticide sont temporaires d’autant plus si les sources de moustiques ne sont pas éliminées auparavant.
Pour en savoir plus :
https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/sinformer
Rappels sur le cycle de vie du moustique tigre :
Les moustiques pondent dans des rétentions d’eau et des adultes en émergent après une semaine généralement. Ces rétentions, nommées « gîtes », sont généralement de petits récipients en eau à proximité des habitations. Ils peuvent être souterrains, aériens et ne dépendent pas de la nature du contenant (métal, plastique, pierre, béton, bois...). Seules les moustiques femelles adultes piquent et peuvent devenir une source de nuisance si leur densité augmente. Le moustique tigre n’est pas porteur du virus. Il ne peut le transmettre que s’il a piqué au préalable une personne malade.
Cependant, ce moustique se déplace peu (moins de 150 m dans sa vie) et ne persiste donc qu’à proximité des gîtes de naissance.
