11 novembre 2025
Génolhac
150 personnes ont commémoré le 11 novembre avec les écoliers
« Chaque année, devant les monuments de nos communes, les générations se rejoignent… » Les écoliers de Génolhac avec leurs enseignantes avaient probablement deviné une des premières phrases des 2 ministres des Armées et des Anciens combattants dans leur message. Ils avaient depuis quelques jours confectionné un tableau avec une Colombe de la paix et puis 2 gerbes de fleurs de papier crépon du plus bel effet, aux couleurs tricolores de la France. Ils avaient demandé à participer pleinement à la cérémonie. Ils avaient même préparé la lecture collective de 2 très beaux poèmes de soldats de 14-18. L’un, d’un garçon de 19 ans « fier de partir mais ayant peur de promettre à ses parents de revenir saint et sauf », l’autre dans une tranchée écrivant : « … et la mort quotidienne, la nuit, le jour, à toute heure. Je n’en peux plus, quel malheur. » Au monument aux morts, avec les 150 personnes présentes, du jamais vu ici, ils ont ponctué un à un, inlassablement, avec les adultes la longue litanie des tués à la guerre par leur délicat « mort au champ d’honneur ». Ils ont probablement compris ce qui se passait, à cette cérémonie, parce qu’à l’école, en confectionnant fleurs et couronnes et bandeaux bleu, blanc, rouge, on leur avait expliqué la guerre, ses horreurs, le cauchemar des parents, des épouses, des sœurs et des frères… Puis, dans le silence de la fin, imperceptiblement, crut, enfla, petit à petit, un tonnerre d’applaudissements ! Les ministres avaient aussi conclu par « …la France, fidèle au sacrifice de ses anciens, consciente de sa vocation universelle au service de la paix. » rejoignant la Colombe des plus petits.
11/11/2025
150 personnes ont commémoré le 11 novembre avec les écoliers
« Chaque année, devant les monuments de nos communes, les générations se rejoignent… » Les écoliers de Génolhac avec leurs enseignantes avaient probablement deviné une des premières phrases des 2 ministres des Armées et des Anciens combattants dans leur message. Ils avaient depuis quelques jours confectionné un tableau avec une Colombe de la paix et puis 2 gerbes de fleurs de papier crépon du plus bel effet, aux couleurs tricolores de la France. Ils avaient demandé à participer pleinement à la cérémonie. Ils avaient même préparé la lecture collective de 2 très beaux poèmes de soldats de 14-18. L’un, d’un garçon de 19 ans « fier de partir mais ayant peur de promettre à ses parents de revenir saint et sauf », l’autre dans une tranchée écrivant : « … et la mort quotidienne, la nuit, le jour, à toute heure. Je n’en peux plus, quel malheur. » Au monument aux morts, avec les 150 personnes présentes, du jamais vu ici, ils ont ponctué un à un, inlassablement, avec les adultes la longue litanie des tués à la guerre par leur délicat « mort au champ d’honneur ». Ils ont probablement compris ce qui se passait, à cette cérémonie, parce qu’à l’école, en confectionnant fleurs et couronnes et bandeaux bleu, blanc, rouge, on leur avait expliqué la guerre, ses horreurs, le cauchemar des parents, des épouses, des sœurs et des frères… Puis, dans le silence de la fin, imperceptiblement, crut, enfla, petit à petit, un tonnerre d’applaudissements ! Les ministres avaient aussi conclu par « …la France, fidèle au sacrifice de ses anciens, consciente de sa vocation universelle au service de la paix. » rejoignant la Colombe des plus petits.
11/11/2025
