Contre les violences faites aux femmes, MOBILISONS NOUS !
Cours d’auto-défense
Les 17 et 25* novembre, à 18h30
au dojo du Palais des Sports, inscription au 02 96 66 85 00
* Garde d’enfants possible, inscriptions avant le mercredi 19 novembre
Allez vers
Les professionnels viennent à votre rencontre à l’entrée des supermarchés
Vendredi 21 novembre, de 9h à 17h30
« Jusqu’à la garde », film de Xavier Legrand,
suivi d’un échange avec des professionnels
Samedi 22 novembre, à 18h,
au Cinéma Quai des Images
Entrée libre
Marche solidaire
Tous en violet !
Dimanche 23 novembre, à partir de 9h45,
au départ du gymnase du Champ de foire après un échauffement dynamique en musique!
Cours d’autodéfense réservés aux filles à partir de 15 ans.
Mercredi 3 décembre, à 14h et à 15h45,
salle Jeanne Malivel, inscription avec autorisation parentale au 02 96 66 85 00
En 2023, en France, 96 hommes ont tué leur femme, conjointe ou ex-femme, ex-conjointe. Au total pour cette même année,139 personnes (femmes, hommes, enfants et victimes collatérales) ont été tuées dans le cadre de violences au sein du couple, c’est ce que rapporte la dernière lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes (pour en savoir + https://arretonslesviolences.gouv.fr ). À ces chiffres, s’ajoutent ceux des victimes de violences conjugales : 373 000 femmes déclarées.
Agir et prévenir
Pour la troisième année consécutive, la Ville de Loudéac et ses partenaires ont choisi d’organiser des actions de sensibilisation auprès d’un public le plus large possible pour informer sur la nature des différentes violences qui peuvent s’exercer et faciliter les démarches des victimes et des proches de victimes. Du contrôle de la routine quotidienne au harcèlement, typiques d’une emprise psychologique, des menaces physiques au passage à l’acte, il est important de pouvoir nommer la violence qui s’exerce pour l’identifier et la dénoncer. Le violentomètre, distribué dans les établissements scolaires et disponible à l’accueil de la mairie et, entre autres, des structures municipales, est un support gradué utile pour évaluer l’atteinte à l’intégrité et accompagner la prise de conscience par la victime.
SoutenirÀ Loudéac, par le biais du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), les acteurs sociaux, les associations venant en aide aux victimes, la Gendarmerie et la Police municipale collaborent pour secourir les femmes, les mettre à l’abri et les accompagner dans leurs démarches. Les agressions physiques infligées aux femmes sont aussi des blessures psychologiques persistantes, dont par répercussion, souffrent les enfants présents. Fuir une situation de maltraitance engage une réorganisation du quotidien (hébergement, moyens de paiements, relations sociales etc.), nécessite une prise en charge de sa santé physique et mentale ainsi que des conseils juridiques.
AccompagnerLes domaines d’intervention sont multiples et, à chaque étape de leur parcours, les victimes de violences intrafamiliales doivent pouvoir trouver de l’aide. Travailler en réseau permet aux membres du CLSPD de mettre en commun leurs connaissances du territoire et de mutualiser leurs compétences pour adapter leur aide aux victimes.
Matthieu Hallot
Chef de service de la Police Municipale
Coordonnateur du CLSPD
Sonia Moisan Brigadier
Chef Principal de la Police Municipale
Référente lutte contre les violences intrafamiliales
« J’interviens sur tout le territoire de Loudéac Communauté. Mon poste a été créé en 2022, je suis assistante sociale et, plus particulièrement, intervenante sociale en gendarmerie. Accompagner les victimes de violences intrafamiliales correspond à 50% de mes missions. En journée, la nuit, le week-end, on m’appelle après un dépôt de plainte ou une main courante. J’agis conjointement à la Gendarmerie. Elle, elle agit sur le champ pénal et moi sur le champ social. Toutes les situations sont différentes mais toutes nécessitent une écoute, une évaluation des besoins puis une orientation vers des partenaires. Il y a parfois une nécessité de mise à l’abri. D’autres fois, les victimes n’ont ni ressources ni compte bancaire. Même dans l’urgence, il ne faut pas agir avec précipitation afin d’apporter des réponses adaptées et de permettre aux victimes de violences intrafamiliales de s’engager durablement dans un processus de changement. »
Alexandra Damour
Intervenante sociale en gendarmerie
Lucie Desaules
Travailleuse sociale pour le service Accueil Ecoute Femmes d’ADALEA
Numéro unique 02 96 68 42 42
